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l'extrême gravité de la situation ; je fis prendre un bain tiède, puis je mis en usage les révulsifs de toute sorte ; un lavement purgatif fut administré ;on pratiqua continuellement des frictions sèches surtout le corps ; je fisensuite injecter par l'anus, dans un véhicule peu abondant, 1 gr. de teinture de belladone ; au bout de deux heures, la pupille était fortement.dilatée ; les membres commençaient à tomber dans le relâchement ; le poulsétait moins fréquent, il s'était assoupli ; la respiration était plus régulière, moins suspirieuse ; il y avait en somme de la détente dans l'ensemble de l'organisme. Je commençais à concevoir un peu d'espérance. Je fis continuer les frictions sèches ; je revis le petit malade vers quatre heures du soir. Il y avait eu quelques convulsions passagères ; je fis donner toutes les heures 2 gouttes de teinture de belladone, car l'enfant pouvait alors avaler un peu de liquide ; mais les convulsions ne tardèrent pas à prendre le dessus ; la dilatation pupillaire perdit de son intensité. On vint me dire que l'enfant avait succombé à neuf heures dans une convulsion.
(Pour l'opposition d'action de l'opium et de la belladone administrés ensemble, voyez p. 781.)
L'antagonisme existant entre l'opium et la belladone existe-t-il entre l'atropine et les alcaloïdes du premier ?
Entre l'extrait thébaïque et l'atropine, entre l'extrait de belladone et la morphine, cela est indubitable, quoi qu'ait avancé Bois d'Aurillac (1)<ref>Cité par Garnier, ''Dictionnaire annuel des progrès des sciences et des institutions médicales'', 1866, p. 70.</ref> : ce dernier prétend que l'antagonisme n'existe qu'entre l'opium et la belladone avec tous leurs principes constituants, et non entre les alcaloïdes dont nous venons de parler. Malheureusement pour lui, des faits cliniques irréfutables sont là pour prouver le contraire.
La morphine est antagoniste de toutes les préparations qui ont pour origine la belladone. Cela est un fait établi ; mais l'antagonisme se manifestera-t-il de même avec les autres alcaloïdes de l'opium considérés isolément ? Ces derniers, en effet, offrent entre eux des actions pour ainsi dire o'p-;|iéeSï etil opposées, et il n'est pas probable que l'antagonisme observé entre la bella-: teét belladone et l'opium ait lieu pour tous les alcaloïdes de ce dernier, la thébaïne,>;fapxempjepar exemple. La narcéine n'agit en aucune façon comme la morphine; tout-fâitdonc fait donc prévoir que l'opposition d'action n'aurait pas lieu, du moins d'unefaçon aussi sûre, entre la narcéine et l'atropine qu'entre cette dernière et la morphine.
façon-aussi sûrePar cette raison que l'extrait thébaïque, entre qui contient la narcéine et lmorphine, la codéine, la narcotine, la papavérine, la thébaïne, etc., fait équilibre aux préparations belladonées, il ne s'atropine qu'entre cette dernière et: lamorphineensuit pas pour cela que, considérés individuellement, ces alcaloïdes jouissent tous du même privilège.
;>:!Par cette raison que lC'extrait thébaïque, qui contient la morphine, la; codéine,- est là narcotine, la papavérine, la thébaïne, etcune voie à exploiter., fait équilibre auxï|r|pàrations belladonées, il J'ai regretté que le temps ne s'ensuit me permît pas pour cela que, considérés indi-i;™Bellementde me livrer à des recherches, ces alcaloïdes jouissent tous du même privilègeà des expériences dans ce sens.
plestlàANTAGONISME DE L' une voie à exploiterOPIUM ET D'AUTRES SUBSTANCES. J— Nous avons rapporté à l'ai regretté que le temps ne me permît pasarticle ''Aconit'' un cas d'empoisonnement où l'opium avait amené la guérison : cet agent a aussi été efficace dans un empoisonnement par l'arnica. (Voyez ce mot.)
taeâeliyper à des recherches, à des expériences dans ce sens.?ï.«ii"--L'.opium corrige l'action du tartre stibié : celui-vci peut,jusqu'à un certain point, -annihiler les effets excitants et hypnotiques de l'opium,mais ces faits ne peuvent être considérés comme se rapportant à l'antagonisme vrai.-:-:■Le café fait opposition aux opiacés.- Cahen a cherché à établir l'action neutralisante réciproque de l'opium et de l'arsenic.
. |if?ï^oi«isMÉ DÉ L'OETOM ET D'AUTRES SUBSTANCES. •— Nous avons rapportét/.ç.!ffitic.lé;-4£omt'un.cas-; d'empoisonnement où l'opium avait amené la gue-non-: cet agent a aussi été efficace dans un empoisonnement par l'arnicaproposé comme antidote de la noix vomique., (Voyez_.ce mot.)Une observa-
.IW™,corrige l'action du tartre stibié : celui-ci peut, jusqu'à un certain; Ml, annihiler lès effets excitants et hypnotiques de l'opium, mais ces*.;M.Ç|-P?uyent,être.considérés comme se rapportant à l'antagonisme vrai.____________________
Jlr opposition aux opiacés. Cahen a cherché à établir l'action neu-<references/>
wansante réciproque de l'opium et de l'arsenic.
- opium-a été proposé comme antidote de la noix vomique. Une observa-[802]
; tdel JMj"^ 9a™tion concluante, publiée par la ''Gazette médicale de Berlin'', septemb. 1854<ref>In ''Journal des connaissances médico-chirurgicales'', 2e année, 1834-35.</ref> en fait foi. Pelletier et Caventou ont signalé cet antagonisme entre l'opium et les strychnos et ont observé que les doses d'opium doivent dépasser celles du poison ingéré si l'on veut obtenir une neutralisation complète. Gübler<ref>'ei"' Dictionnaire annuel des progrès encyclopédique des sciences et médicales'', t. V, p. 322.</ref> dit « que c'est là un des institutions mèdi-premiers faits d'antidotisme, relevé, du reste, par Guérard dans un chapitre de sa thèse de concours (1839), intitulé : ''Des incompatibilités thérapeutiques'', où ce praticien faisait déjà pressentir l'importance de cet ordre de faits. »
51downloadModeTextC'est à Gübler que nous devons la connaissance de l'opposition d'action de l'opium et du sulfate de quinine.vue.download 831 Voici une partie des conclusions du travail qu'il a présenté à la Société de médecine des hôpitaux, le 10 février 1858 : à l'inverse de l'opium, qui exalte les fonctions organiques (congestion sanguine et caloricité), le sulfate de quinine agit sur 1308les centres nerveux, en y condensant les forces, de telle sorte qu'il enchaîne les actions organiques, sources de dépenses, et réduit, autant que possible, l'appel sanguin dans les parties phlogosées ; — le sulfate de quinine et l'opium ayant une action antagoniste ne doivent pas être administrés simultanément ; — ces deux agents peuvent se servir d'antidote l'un à l'autre.— Dans son article ''Antidote'' que nous avons déjà cité, il complète ces données, et ajoute : « Il faut plus de sulfate de quinine pour détruire les effets toxiques de l'opium chez un sujet prédisposé aux hypérémies encéphaliques par son âge, l'enfance, ou la maladie, la paralysie générale. »
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tion concluante, publiée par la Gazette médicale de Berlin, septemb. 1854(|]== Pavot cornu ==en. fait foi. Pelletier et Caventou ont signalé cet antagonisme entré lNom accepté : 'opiumé.tUes strychnos et ont observé que les doses d'opium doivent dépasser cellesdu poison ingéré si l[[]]'on veut obtenir une neutralisation complète. Gùblerffldit'*! que c'est là un des premiers faits d'antidotisme, relevé, du reste »Guérard dans un chapitre de sa thèse de concours (1839), intitulé ': &incompatibilités thérapeutiques, où ce praticien faisait déjà pressentir l'impôt-tance de cet ordre de faits. »
C'est à 6ub.ler.que nous devons, la connaissance de l'opposition d'action
de l'opium et du sulfate de quinine. Voici une partie des conclusions du
travail qu'il a présenté à la Société de médecine des hôpitaux, le 10 fé-
vrier 1858 : à l'inverse de l'opium, qui exalte les fonctions organique
(congestion sanguine et caloricité), le sulfate de quinine agit sur les centres
nerveux, en y condensant les forces, dételle sorte qu'il enchaîne les-ac-
tions organiques, sources de dépenses, et réduit, autant que possible,
l'appel sanguin dans les parties "phlogosées ; —le sulfate de quinine ei
l'opium ayant une action antagoniste ne doivent pas être administrés simul-
tanément ;— ces deux agents peuvent se servir d'antidote l'un à l'autre,
— Dans son article Antidote que nous avons déjà cité, il complète ces don-
nées, et ajoute : « Il faut plus de sulfate de quinine pour détruire les effets
toxiques de l'opium chez un sujet prédisposé aux hypérémies encéphaliques
par son âge, l'enfance, ou la maladie, la paralysie générale. »
PAVOT CORNU (PIPl. XXX). CLAXICIER GLAUCIER JAUNE, GLATJCIET GLAUCIET JAUNE.—Chelièm— ''Chelidonium glaucium'', hL. — ''Papaver corniculatum luteum'', C. Bauh. — ''Glaucium fm-flore luteo'', Tourn.— Le pavot cornu, plante annuelle, croît dans diverses par-ties parties de la France, dans les plaines sablonneuses près de la mer. Je l'ai trouvéen abondance dans la plaine des Pierrettes, à Saint-Pierre-lès-Calais, àWimereux près de Boulogne, à Saint-Valery-sur-Somme. Je l'ai vu aussidans les endroits sablonneux, au bois de Boulogne, à Saint-Germain,.
'''Description'''. — Racine pivotante, petite. — Tiges grosses, un peu rameuses,glabres. —Feuilles — Feuilles épaisses, amplexiçaules, glauques; les radicales découpées, à lotelobes ovales, anguleux, dentés ou incisés; les supérieures dentées, incisées seulement. -Fleurs jaunes, grandes (juin-juillet-août), quatre pétales, dont deux plus grandes. -Fruit,: siliques allongées, grosses comme une plume à écrire,' longues de 10 à20centi-mètresà 20 centimètres.
'''Parties usitées'''. — L'herbe...:[Culture. — Cette plante vient partout|; elle préfère les terrains sablonneux;ellepousse même dans les cailloux. On la propage de graines semées au printemps.]
Récolte['''Culture'''. — La récolte peut se faire pendant tout le temps de la floraison. Cor*toutes Cette plante vient partout ; elle préfère les plantes succulentes, terrains sablonneux ; elle exige des soins pour sa/dessiccationpousse même dans les cailloux. On la propage de graines semées au printemps.]
Propriétés physiques et chimiques. — Le glaucier est d'une odenfaible, un peu vireuse, d'une saveur un peu amère et piquante. H parait conlemr«principes analogues à ceux dé l'opium, quRécolte'il a souvent servi à.falsifier. k™erW,appris de personnes très-dignes de foi, et entre autres d'un pharmacien très-accreaw,Smyrne, que les fabricants d'opium . — La récolte peut se faire pendant tout le temps de cette ville emploient dans la confection»narcotique floraison. Comme toutes les deux espèces de glaucium et surtout le rouge [glaucium rér» F"ceum)plantes succulentes, qui ressemble beaucoup, par elle exige des soins pour sa forme extérieure, m papaver rheas,^<lwl' 'que tout l'opium qui se vend dans les bazars de Smyrne n'est qu'un extrait de ces pia»De même toute la thériaque, que l'on peut également se procurer dans les Bazaispquelques paras, se prépare au moyen de ce prétendu opium. eiBdessiccation.
Cet extrait du glaucium exhale '''Propriétés physiques et chimiques'''. — Le glaucier est d'une odeur faible, un peu vireuse, d'une saveur un peu amère et piquante. Il parait contenir des principes analogues à ceux de l'opium, qu'il a souvent servi à falsifier. Landerer 3<ref>''Buchner's Repertorium fur die Pharmacie''. (''Répertoire de pharmacie'', novembre 1848, p. 145.)</ref> a appris de personnes très-dignes de foi, et entre autres d'un pharmacien très-accrédité de Smyrne, que les fabricants d'opium de cette ville emploient dans la confection de ce narcotique les deux espèces de ''glaucium'' et présente surtout le rouge [''glaucium rubrum phœniceum''), qui ressemble beaucoup, par sa forme extérieure, au ''papaver rheas'', et que presque tout l'opium qui se vend dans les bazars de Smyrne n'est qu'un goût amerextrait de ces plantes. De même toute la thériaque, que l'on peut également se procurer dans les bazars pour quelques paras, se prépare au moyen de ce prétendu opium.
.(1) Cet extrait du glaucium exhale une odeur narcotique et présente un goût amer sem-In Journal des connaissances médico-chirurgicales, 2e année, 5831-35,(2) Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, t. V, p. 322. , , ^
",(3) Buchner's Repertorium fur die Pharmacie. .(Répertoire de pharmacie, novem», ..p. 1-S5Î) ' ' ' ■downloadModeText.vue.download 832 sur 1308____________________
<references/>
PAVOT. 803
Manie à celui de l'opium ;. il ressemble beaucoup à l'opium de Smyrne de mauvaisemialité. On peut donc, d'après cette substitution opérée dans le commerce, considérerle pavot connue un succédané de l'opium, et se livrer à des essais comparatifs concer-nant son usagé à ï'inté^ ,-.,.,.,. a: [Toutefois comme cet extrait ne renferme pas de morphine et qu il est loin de pos-tier les propriétés de l'opium, le mélange de ces deux substances ou la substitution delà• Première à la seconde doit être considérée comme une fraude.803]lip'pâvot cornu contient, comme la chélidoine (voyez ce mot), de la chélidonine et de' bàelerylhrine- En outre, Probst en a isolé un alcaloïde particulier, la glaucine, et une;tsistance blanche très-amère, la glaucopicrine. Les graines contiennent une quantité■considérable d'huile fixe,.analogue à celle d'oeillette; elle pourrait être extraite et ven-due bon marché, à cause de la culture facile du glaucier qui supporte les terrains les,' plus incultes.)
blable à celui de l'opium ; ,Le payot cornu est un poison narcotiqueil ressemble beaucoup à l'opium de Smyrne de mauvaisequalité. On rapportepeut donc, d'après cette substitution opérée dans les Trans-ports philosophiquesle commerce, que Charles Worth, prenant cette plante pour considérer le pavot comme un chousuccédané de l' jiiarinopium, en fit faire un pâté, qu'il n'eut pas plus tôt mangé, que ses domes-tiques et-lui en furent tous plus ou moins incommodés et atteints de délire;ils eurent tous une altération de se livrer à des essais comparatifs concernant son usage à l'organe de la vue qui leur faisait prendre■'pouf de l'or tout ce qu'ils touchaientintérieur.
[Toutefois comme cet extrait ne renferme pas de morphine et qu'il est loin de posséder les propriétés de l'opium, le mélange de ces deux substances ou la substitution de la première à la seconde doit être considérée comme une fraude.] (Le pavot cornu contient, comme la chélidoine (voyez ce mot), de la ''chélidonine'' et de la ''chelerythrine''. En outre, Probst en a isolé un alcaloïde particulier, la ''glaucine'', et une substance blanche très-amère, la ''glaucopicrine''. Les graines contiennent une quantité considérable d'huile fixe, analogue à celle d'œillette ; elle pourrait être extraite et vendue bon marché, à cause de la culture facile du glaucier qui supporte les terrains les plus incultes.) Le payot cornu est un poison narcotique. On rapporte, dans les ''Transactions philosophiques'', que Charles Worth, prenant cette plante pour un chou marin, en fit faire un pâté, qu'il n'eut pas plus tôt mangé, que ses domestiques et lui en furent tous plus ou moins incommodés et atteints de délire ;ils eurent tous une altération de l'organe de la vue qui leur faisait prendre pour de l'or tout ce qu'ils touchaient. Garidel rapporte qu'en Provence les paysans se servent des feuilles de/ ;glàuciér glaucier pilées pour déterger les ulcères qui succèdent aux contusions et:âilï aux écorchures des bêtes de charge, notamment les enflures et engorge-•ments.'dansles engorgements dans les jambes des chevaux qui proviennent de foulures. « Quelque-#rçsses grosses et dures quelles qu'elles soient, dit-il, le suc de cette plante les guérit in-; failliblémèntinfailliblement, pourvu que le mal ne soit pas trop invétéré. »^JîièSîeùiUès dé Les feuilles de pavot cornu, pilées avec quelques gouttes d'huile d'olive,f|t et appliquées sur la partie malade, sont tout aussi efficaces que l'opium^trëles contre les contusions, les plaies avec déchirures, le panaris commençant,■■ léspiqûres les piqûres de sangsues enflammées, l'irritation phlegmasique des vésica-i.toiresjsles.lbrûluresvésicatoires, les brûlures, etc. Comme, dans les campagnes, une décoction d'o-;<:pm opium n'est pas à la. portée de tout le monde, on peut se servir avantageuse-ment avantageusement et gratuitement de cette plante. éirardGirard, de Lyon, a rapporté (1) plu-<ref>''Journal général de médecine,'' 2e série, t.iXXV, p.siep'354. </ref> plusieurs observations qui constatent les bons effets de cette plante dans lesvrasquenous cas que nous venons de citer, et je l'ai employée moi-même avec succès;*sur des:>plaiesvcontuses plaies contuses avec déchirement, et surtout dans un cas de dou-leurs douleurs hémorrhoïdales atroces contre lesquelles on avait inutilement mis en;^saSe-;usage les bains, les sangsues, les émollients. J'ai fait cesser dans l'espace^de quinze jours une constriction spasmod'que spasmodique de l'anus, sans fissures, qui:pSt.(^.'datait de douze ans, chez une femme de baintSaint-Pierre-lès-Calais, au moyen"fjWipnllaites d'onctions faites deux fois par jour, avec un mélange de 16 gr. de suc de^^f^uheglaucier jaune, de 12 gr. de suc de jusquiame et d'un jaune d'oeufœuf. ____________________ <references/> == Pavot douteux ==Nom accepté : ''[[Papaver dubium]]'' PAVOT DOUTEUX. — ''Papaver dubium'', L. — Ce pavot, qui diffère peu du coquelicot (''papaver rheas'', L.), se rencontre dans les champs, les moissons, surtout dans les terrains maigres et sablonneux. Il a les fleurs petites d'un rouge pâle (juin-juillet). Loiseleur-Deslongchamps a obtenu du suc exprimé des feuilles, des tiges et des capsules, un extrait épaissi dont il a constaté l'action anodine dans plusieurs maladies. Il le donne ordinairement sous la forme de teinture ainsi préparêe. Pr. extrait de pavot douteux 125 gr. ; faites fondre dans 1,500 gr. de vin muscat ; dose, 50 à 100 gouttes. Avec cette teinture il a guéri des diarrhées chroniques, des coliques plus ou moins violentes, dissipé des insomnies opiniâtres. On peut préparer une teinture semblable avec le coquelicot.
^SIp^PTEta. — Papaver dubium, L. —Ce pavot, qui diffère peu du
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[[Catégorie:Cazin 1868]]