Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Lycopode (Cazin 1868)

96 octets ajoutés, 18 septembre 2016 à 14:53
aucun résumé de modification
== Lycopode ==
Voir la page Nom accepté : ''[[Lycopodium clavatum]]''
LYCOPODE. Lycopodium clavatum. L.
Mmus-terrestris clavatus<center>LYCOPODE. CLycopodium clavatum. BAUH.—Muscus clavatus sive lycopodiumL.
GER''Muscus terrestris clavatus''. C. Bauh. — ''Muscus clavatus sive lycopodium''. Ger., PARKPark., BLACKBlack. — ''Muscus terrestris repens a Tragopictus''. J. Bauh. — ''Muscus squammosus vulgaris repens, seu clavatus''. Tourn. — ''Lycopodium officinale''. Neck.
pictus. J. BAUH. Lycopode en massue, Muscus squammosus vulgarismousse terrestre, — griffe-de-loup, — patte-de-lonp, — pied-de-loup, - soufre végétal, — herbe à la teigne, — herbe à la plique.
repens, seu clavatusLYCOPODIACÉES (mousses). TOURNFam.—Lycopodiumnat. — CRYPTOGAMIE. L.</center>
officinale. NECK.
Lycopode en massueCette jolie plante (Pl. XXIV) habite les coteaux boisés, — mousse terrestreles bruyères, — griffe-les lieux pierreux et couverts des bois. Son nom lui vient de-loup, — la prétendue ressemblance des griffes de sa racine avec la patte-de-lonp, — pied-de-du loup,soufre végétal, — herbe à la teigne, — herbe à la plique.
LYCOPODIACÉES (mousses). Fam. nat'''Description'''. — CRYPTOGAMETiges dures, rameuses, rampantes, de 6 à 12 centimètres, couvertes de petites feuilles nombreuses, courtes, presque imbriquées, étroites, toujours vertes, terminées par un poil blanc très-fin. LA l'extrémité de chaque rameau, un pédoncule long, écailleux, terminé par deux ou trois épis droits, cylindriques, d'un blanc jaunâtre, couverts de petites écailles imbriquées renfermant dans leurs aisselles des capsules sessiles (organes de la fructification) qui, à la maturité, s'ouvrent en deux ou trois valves et laissent échapper une poussière jaunâtre inflammable, très-abondante.
Cette jolie '''Parties usitées'''. — La poussière des capsules et la plante (PI. XXIV) habite les coteaux boisés, les bruyères,
les lieux pierreux et couverts des bois'''Récolte'''. Son nom lui vient de — On récolte la prétenduepoussière des urnes quand elle est mûre. Cette récolte se fait particulièrement en Suisse et en Allemagne.
ressemblance ['''Culture'''. — Le lycopode se propage par boutures ou par division des griffes de sa racine avec la patte du louprameaux.]
Description'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Tiges dures, rameuses, rampantes, L'analyse de 6 à 12 centimètresla poudre de lycopode, cou-vertes connue sous le nom de petites feuilles nombreuses''soufre végétal'', courtes, presque imbriquées, étroites, toujoursvertes, terminées faite par un poil blanc très-fin. A l'extrémité Cadet de chaque rameauGassicourt, un pédon-cule longy a fait reconnaître une huile grasse, écailleuxdu mucilage, terminé par deux ou trois épis droitsde la cire, cylindriquesdu sucre, d'un blancjaunâtreune matière colorante extractive, couverts de petites écailles imbriquées renfermant dans leurs aisselles des cap-sules sessiles (organes de la fructification) quil'alumine, du fer. Il est à la maturitéremarquer qu'elle ne contient ni chaux ni potasse, set que la torréfaction y donne naissance à l'ouvrent acide gallique. — L'alcool en deux outas valves et laissent échapper une poussière jaunâtre inflammable, très-abondantedissout le huitième de son poids.
Parties usitées. — La poussière des capsules En pharmacie on se sert de la poudre de lycopode pour y rouler les pilules et la planteles bols afin de s'opposer à leur adhérence.On falsifie quelquefois cette poudre avec le
Récolte. — On récolte la poussière des urnes quand elle est mûre. Cette récoltese lait particulièrement en Suisse et en Allemagne.[606]
[Culturepollen du pin, la sciure de bois, la fécule, la dextrine, la poudre de talc, etc. — Le On reconnaît ces falsifications en ce que le lycopode surnage, et que les autres poudres se propage par boutures ou par division des rameauxpénètrent d'eau, que le talc va au fond, etc.]
Propriétés physiques et chimiques. — LWestring<ref>''Bulletin des sciences''analyse de la poudre de ly-copode, connue sous le nom de soufre végétaln° 89, faite par Cadet de Gassicourtthermidor an XII, y a faitreconnaître une huile grasse, du mucilage, de la cire, du sucre, une matière colorante«tractiye, de l'alumine, du ferp. 224. Il est à remarquer qu'elle ne contient ni chaux ni po-asse</ref> et dit que la torréfaction y donne naissance plante entière est propre à teindre en bleu la laine, si après l'acide gallique. — L'alcool en dissoutle huitième avoir trempée dans sa décoction, on la met ensuite dans un bain de son poids. -bois du Brésil,
En pharmacie on se sert de la La poudre de lycopode est principalement employée à l'extérieur pour y rouler sécher les pilules excoriations auxquelles les personnes grasses et lesm>alin ae senfants sont sujets. Chez ces derniers, elle est préférable à tous les autres moyens pour prévenir ou combattre l'opposer érythème des fesses, des aines et des cuisses qui accompagne la diarrhée. Elle atteint parfaitement le but pour lequel on l'emploie. L'eau glisse sur la peau qui en est recouverte sans la détremper comme elle ferait sur une toile gommée ; elle prévient en outre les adhérences dans les excoriations. L'amidon, qu'on emploie aussi en pareil casne réussit pas aussi bien, à leur adhérencecause de sa viscosité, résultat de sa solution dans les liquides. Le blanc de céruse, préparation de plomb, que les commères mettent si souvent en usage, peut, par son absorption, causer des accidents très-graves et même la mort. La poudre de lycopode convient dans tous les genres d'érythème, l'eczéma des bourses et des seins, l'érysipèle, et, en général, dans les affections cutanées qui ne supportent ni les liquides, ni les graisses. On falsifie quelquefois se préserve de la sueur des mains, quand on veut travailler à des ouvrages que cette poudre sueur peut tacher ou altérer, eu se les frottant souvent avec leun peu de poudre de lycopode. Ce moyen ne nuit en aucune manière à la santé.
Si] Sy ie thérapeutique médico-chirurgicaleHelwich (''in'' Murray) a étendu l'usage de cette substance aux ulcères serpigineux. Hufeland recommande contre les ulcérations des paupières, 1853et pour sécher quelques plaies superficielles, 1un cérat composé de : cérat deblanc de baleine, 30 gr.1; de lycopode et d'oxyde de zinc sublimé et lavé, pde chaque 2 gr. 329, pour une pommade à conserver dans un lieu frais. Forester<ref>''Abeille médicale'', juillet 1845.</ref> dit avoir guéri, au moyen de la poudre de lycopode, un grand nombre d'ulcères qui siégeaient aux pieds, et deux cancers cutanés. On saupoudre deux ou trois fois par jour la plaie avec cette poudre ; on panse avec l'onguent rosat, et l'on recouvre le tout d'un cataplasme émollient. En Pologne, on jette sur les cheveux pliqués la poudre de lycopode ; de là le nom de ''plicaria'' ou ''herbe à la plique'' donné à cette plante.
w msioire naturelle et médicale des médicaments nouveaux(Sous le nom de ''moxa chinois'', Larrey employait comme révulsif le mélange suivant : lycopode, 100 gr. Bruxelles; azotate de potasse, 180550 gr.downloadModeText; alcool à 36°, ''Q.vueS''. Mêlez ; faites une pâte ; façonnez-la en petits cônes, et faites-la sécherpour l'usage.download 635 sur 1308)
A l'intérieur, on a donné le lycopode en décoction contre le rhumatisme, la rétention d'urine, la néphrite, l'épilepsie ; il a été regardé comme anti-spasmodique. On l'a cru utile dans les maladies du poumon, d'où les noms de ''pulmonaria'' et de ''permonaria''. Dans la petite Russie, on le conseille contre la rage, ainsi qu'en Hongrie, en Gallicie, d'après Martius<ref>''Bulletin des sciences médicales de Férussac'', t. XXI, p. 430.</ref>. Dans toute strangurie, suivant Hufeland, le lycopode est un moyen fort efficace donné à la dose de 4 gr., en émulsion avec du mucilage de gomme arabique et du sirop d'orgeat. Behrend<ref>''Abeille médicale'', décembre 1845.</ref> affirme avoir obtenu les résultats les plus avantageux de l'administration de cette poudre dans le traitement de la dysenterie et de la diarrhée, avec fièvre. Il la donne à la dose de 8gr. dans 125 gr. d'eau de fenouil, et suffisante quantité de gomme arabique et de sirop de sucre. La même substance, à la dose de quatre cuillerées à café, triturée avec deux jaunes d'œufs, et suffisante quantité de sirop de sucre et d'eau
606 LYCOPODE.____________________
pollen du pin, la sciure de bois, la fécule, la dextiïne, la poudre de talc, etc. On reconnaît ces falsifications en ce que le lycopode surnage, et que les autres poudres se nénètrent d'eau, que le talc va au fond, etc. ' '<references/>
Westring (1) dit que la plante entière est propre à teindre en bleu la laine, si arts
l'avoir trempée dans sa décoction, on la met ensuite dans un bain de bois du Brésil,
La poudre de lycopode est principalement employée à l'extérieur poursécher les excoriations auxquelles les personnes grasses et les enfantssont sujets. Chez ces derniers, elle est préférable à tous les autres moyenspour prévenir ou combattre l'érythème des fesses, des aines et des cuissesqui accompagne la diarrhée. Elle atteint parfaitement le but pour lequel onl'emploie. L'eau glisse sur la peau qui en est recouverte sans la détrempercomme elle ferait sur une toile gommée; elle prévient en outre les aM-rences dans les excoriations. L'amidon, qu'on emploie aussi en pareil casne réussit pas aussi bien, à.cause de sa viscosité, résultat de sa solutiondans les liquides. Le blanc de céru'se", préparation de plomb, que les com-mères mettent si souvent en usage, peut, par son absorption, causer desaccidents très-graves et même la mort. La poudre de lycopode convientdans tous les genres d'érythème, l'eczéma des bourses et des seins, l'éry-sipèle, et, en général, dans les affections cutanées qui ne supportent ni lesliquides, ni les graisses. On se préserve de la sueur des mains, quand onveut travailler à des ouvrages que cette sueur peut tacher ou altérer, eu seles frottant souvent avec un peu de poudre de lycopode. Ce moyen ne nuiten aucune manière à la santé.[607]
Helwich (in Murray) a étendu l'usage pour faire une émulsion, est employée dans les mêmes affections par les habitants de cette substance aux ulcères ser-pigineuxla Silésie. Hufeland recommande contre les ulcérations des paupièresce médicament, etpour sécher quelques plaies superficielles, un cérat composé de : cérat deblanc de baleine, 30 gr.; de lycopode et d'oxyde de zinc sublimé et lavé, dechaque 2 gr., pour une pommade à conserver non-seulement dans un lieu frais. Forester(2)dit avoir guéri, au moyen de la poudre de lycopodestrangurie, un grand nombre dcomme nous l'ul-cères qui siégeaient aux piedsavons dit plus haut, et deux cancers cutanés. On saupoudre deuxou trois fois par jour mais aussi dans la plaie avec cette poudre ; on panse avec l'onguentrosatdiarrhée douloureuse, et l'on recouvre le tout d'un cataplasme émollient. En Pologne, onjette sur chez les cheveux pliqués la poudre de lycopode ; de là le nom de pli-caria ou herbe à la plique donné à cette planteenfants.
(Sous le nom de moxa chinoisL'herbe entière en décoction agit, Larrey employait comme révulsif le médit-lange suivant : lycopodeon, 100 comme émétique. On a prétendu que dans les montagnes alpines on s'en servait à la dose de 1 gr.; azotate 50 centigr. en poudre pour provoquer le vomissement. Suivant Mérat et Delens, de potassenouvelles expériences sont nécessaires sur ce point. Radius indique la formule suivante contre la rétention d'urine : herbe de lycopode, 50 90 gr.; alcool a36°eau,Q. S. Mêlez2 litres ; faites une pâte; façonnez-réduire des trois quarts par la cuisson : en petits cônesprendre une tasse toutes les dix minutes. Une telle dose, et faites-administrée comme diurétique, laisse tout au moins du doute sur la sécherpropriété vomitive depour l'usageherbe de lycopode.)
A l'intérieur, on a donné le lycopode en décoction contre le rhumatisme,
la rétention d'urine, la néphrite, Fépilepsie ; il a été regardé comme anti-
spasmodique. On l'a cru utile dans les maladies du poumon, d'où les noms
de pulmonaria et de permonaria. Dans la petite Russie, on le conseille contre
la rage, ainsi qu'en Hongrie, en Gallicie, d'après Martius (3). Dans toute
strangurie, suivant Hufeland, le lycopode est un moyen fort efficace donne
à la dose de 4 gr., en émulsion avec du mucilage de gomme arabique et d«
sirop d'orgeat. Behrend (4) affirme avoir obtenu les résultats les plus avan-
tageux de l'administration de cette poudre dans le traitement de la dysen-
terie et de la diarrhée, avec fièvre. Il la donne à la dose de8gr. dansW'
d'eau de fenouil, et suffisante quantité de gomme arabique et de sirop ne
sucre. La même substance, à la dose de quatre cuillerées à café, trijors
avec deux jaunes d'oeufs, et suffisante quantité de sirop de sucre et d ea
(1) Bulletin des sciences, n° 89, thermidor an XII, p. 224.== Sélagine ==
(2) Abeille médicale, juillet 1845.Nom accepté : ''[[Huperzia selago]]''
(3) Bulletin des sciences médicales de Férussac, t. XXI, p. 430.
LYCOPODE SBLAGE ou SELAGINE (4) Abeille médicale''Lycopodium selago'', décembre 1845L.downloadModeText).vue— Ce lycopode croît dans les lieux ombragés des montagnes, surtout dans celles du nord, dans les bois et dans les fentes des rochers.download 636 On l'observe parmi les mousses dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Lejeune l'a trouvé dans la province de Liège ; Kickx, sur 1308les collines buissonneuses des environs de Louvain ; Westendop et Wallays, près d'Ypres (Dubois, de Tournai).
'''Description'''. — Tiges droites, hautes de 6 à 12 centimètres, divisées en rameaux dichotomes, couvertes de feuilles lancéolées, pointues, lisses, un peu rudes, très-serrées et comme imbriquées. — Urnes ou capsules axillaires et éparses.
LYCOPSIDE ou PETITE BUGLOSSE. 607 pour faire une émulsion, est employée dans les mêmes affections par leshabitants de la Silésie. Hufeland recommande ce médicament, non-seule-ment dans la strangurie, comme nous l'avons dit plus haut, mais aussi dansla diarrhée douloureuse, chez les enfants. L'herbe entière en décoction agit, dit-on, comme émétique. On a pré-tendu que dans les montagnes alpines on s'en servait à la dose de 1 gr.50 centigr. en poudre pour provoquer le vomissement. Suivant Mérat etBelens, de nouvelles expériences sont nécessaires sur ce point. Radius in-dique la formule suivante contre la rétention dPropriétés physiques'''urine : herbe de lycopode,90 gr.; eau— Saveur légèrement astringente, 2 litres ; faites réduire des trois quarts par la cuisson : enprendreamère, une tasse toutes les dix minutes. Une telle dose, administrée commediurétique., laisse tout au moins du doute sur la propriété vomitive deldéterminant un sentiment d'herbe de lycopodeastriction assez prononcé.
LYCOPODE SBLAGE ou SELAGINE À petite dose, cette plante est éméto-drastique ; à plus grande dose, elle agit, d'après Bischoff (Lycopodium selago1)<ref>''Bulletin des sciences médicales''. Férussac, Lt.)XXI, p. — Ce lyco-pode croît dans les lieux ombragés 430.</ref>, comme poison narcotique. Winkler (''in'' Mérat et Delens) rapporte que plusieurs paysans eurent des montagnesvomissements, surtout dans celles dunordchancelèrent, dans les bois et dans les fentes éprouvèrent une sorte d'ivresse pour avoir mangé des rochers. On lharicots qu'observe parmi lesmousses on avait fait cuire dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Lejeune l'atrouvé dans la province eau où ce lycopode avait macéré ; le vinaigre calma ces accidents. Zingler fut très-malade et tomba en syncope au bout de Liègequatre minutes pour avoir mâché une petite quantité de cette plante ; Kickxle vinaigre étendu d'eau le guérit, sur mais la mémoire ne revint qu'au bout de quelque temps. Haller dit qu'on en emploie la décoction en Ingrie, et que les collines buissonneuses desenvirons Smolandais font usage de Louvain; Westendop son infusion à titre de violent purgatif. Breyn le signale comme un violent vomitif, et Wallaysassure que les filles de mauvaise vie y ont quelquefois eu recours pour se faire avorter. Linné dit qu'on l'emploie en Suède sous forme de lotion pour détruire la vermine des bestiaux, près d'Ypres (Dubois, deTournai)où lui est venu le nom vulgaire d’''herbe aux porcs''.
DescriptionLe selago est regardé plutôt comme poison (narcotico-âcre) que comme médicament.— Tiges droites, hautes de 6 C'est une plante à 12 centimètres, divisées en ra-meaux dichotomes, couvertes étudier sous le double rapport de feuilles lancéolées, pointues, lisses, un peu rudes,très-serrées et comme imbriquées. — Urnes ou capsules axillaires ses effets toxiques et éparsesthérapeutiques.
Propriétés physiques. — Saveur légèrement astringente, amère, détermi-nant un sentiment d'astriction assez prononcé.____________________
À petite dose, cette plante est éméto-drastique ; à plus grande dose, elleagit, d'après Bischoff (1), comme poison narcotique. Winkler (in Mérat etDelens) rapporte que plusieurs paysans eurent des vomissements, chance-lèrent, éprouvèrent une sorte d'ivresse pour avoir mangé des haricots qu'onavait fait cuire dans de l'eau où ce lycopode avait macéré; le vinaigrecalma ces accidents. Zingler fut très-malade et tomba en syncope au boutde quatre minutes pour avoir mâché une petite quantité de cette plante ; levinaigre étendu d'eau le guérit, mais la mémoire ne revint qu'au bout dequelque temps. Haller dit qu'on en emploie la décoction en Ingrie, et que lesSmolandais font usage de son infusion à titre de violent purgatif. Breyn lesignale comme un violent vomitif, et assure que les filles de mauvaise vie yont quelquefois eu recours pour se faire avorter. Linné dit qu'on l'emploieen Suède sous forme de lotion pour détruire la vermine des bestiaux, d'où lui est venu le nom vulgaire d'herbe aux porcs.<references/>
Le selago est regardé plutôt comme poison (narcotico-âcre) que comme
médicament. C'est une plante à étudier sous le double rapport de ses effets
toques et thérapeutiques.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
146 870
modifications