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Ellébore (Cazin 1868)

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cellulaire sous-cutané. — DEUXIÈME PÉRIODE. Abattement, prostration desforces, ralentissement de la circulation (état non signalé par M. MagendièMagendie et qui a porté plusieurs praticiens à n'attribuer à la vératrine que la pro-priété propriété de ralentir la circulation), souvent l'irrégularité du pouls. Les chiensse tiennent difficilement sur leurs pattes, se couchent. Les chevaux sontabattus et témoignent une dépression des forces. — TROISIÈME PÉRIOIEPÉRIODE. Parl'influence de doses plus considérables, extension et raideur des membres, muscles du thorax et de l'abdomen contractés, respiration anxieuse et pé-niblepénible, trismus, accès tétaniques d'abord courts et à de grands intervallesensuite plus longs, plus rapprochés et accompagnés de l'augmentation delàde la sensibilité au point de provoquer de nouvelles contractions en touchantl'animal ; obstacle au renouvellement du sang se prononçant de plus en plus; mort par asphyxie après une demi-heure ou une heure, ou diminutionprogressive des symptômes si l'animal résiste à l'action toxique de la véra-trinevératrine.
La vératrine n'agit pas toujours aussi régulièrement. Quelquefois sonaction plus ou moins marquée sur le tube digestif se continue, soit pendantla période hyposthénisante ou de dépression du système sanguin, soit pen-dant pendant la période hypersténisante ou d'excitation du système nerveux. Ces demdeux dernières périodes peuvent aussi avoir une durée et une intensité variables,. Si la dose de vératrine est toxique, son action s'exercera directement surlesur le système nerveux et produira rapidement le tétanos, l'asphyxie et la mort(Koelliker (1)<ref>''Archive für Pathologie'', 1858.</ref>, d'après des expériences sur les batraciens, établit que l'alca-loïde alcaloïde qui nous occupe est un excitant de la moelle épinière, et qu'il pro-duit produit le tétanos et la paralysie du coeur) (2)<ref>Consultez le ''Journal de chimie et de pharmacie'', 1856, t. XXIX, le travail de van Praag, ''Études toxicologiques et pharmacodynamiques sur la vératrine''.</ref>.
On peut conclure de ces résultats de l'expérimentation : 1° que la véra-trinevératrine, en irritant le tube intestinal, y détermine des contractions et esen augmente les sécrétions; 2° qu'elle a la propriété de ralentir la circulation;3° qu'elle excite le système nerveux de la vie animale et le système muscu-laire musculaire de manière à la rapprocher de la noix vomique.
(Cet agent possède donc deux actions : une primitive, locale; Faute se-condairel'autre secondaire.
La thérapeutique a cherché à les mettre à profit; on a tenté de provo-quer provoquer le vomissement par la vératrine, dans les cas d'empoisonnements, etc.;mais, outre que le résultat désiré n'est pas constamment obtenu, l'absor-ption absorption du médicament peut ajouter dans certains cas à la gravité de l'acci-dent accident que l'on veut traiter. Comme purgatif, on l'a essayée contre les hydro-pisies hydropisies ; l'action secondaire sédative du système circulatoire trouve sesapplications dans Toutes toutes les maladies hypersthéniques de ce système, lesaffections fébriles, les phlogoses en général.
L'influence sur le système nerveux a été utilisée dans les altérationsq»altérations qui ont ce système pour siège, dans les névralgies, les paralysies, etc., etc.
On a en outre reconnu à la vératrine une action expectorante bien pro-noncée prononcée (Norwood) et une action altérante au moins égale à celle du calo»calomel et de l'iodure de potassium).
En résumé, la vératrine a été préconisée dans certaines affections ner-veusesnerveuses, dans la paralysie, les névralgies, le rhumatisme, la goutte, loi*l'otite, l'otalgie, l'iritis, etc., et, par une action analogue à celle de la strychnine,dans les paralysies, l'amaurose récente, l'opacité de la cornée, la cataracte,la paracousie, la surdité, etc. . ,
Cet alcaloïde est souvent employé concurremment ou alternativemealternativement avec l'aconitine.
(1) Archive fur Pathologie, 1858. p„jj____________________
(2) Consultez in Journal de chimie et de pharmacie, 1856, t. XXIX, le travail de van .'Etudes toxicologiques et pharmacodynamiques sur la vératrine.downloadModeText.vue.download 442 sur 1308<references/>
ELLEBORE BLANC. M3[413]
Comme le colchique, dans les affections goutteuses, la vératrine s'estmontrée efficace dans le traitement du rhumatisme articulaire ^aigu. C'est àPiédagnel (1) <ref>''Bulletin de thérapeutique'', t. XLIII, p. 141.</ref> que l'on doit les premiers essais de ce médicament dans cettedernière affection, où son action contro-stimulante est analogue à celle dusulfate de quinine à haute dose, auquel, à mérite égal, elle devra être pré-féréepréférée, à cause de la modicité de son prix, dans la médecine rurale et danscelle'des ouvriers et des pauvres de nos cités populeuses.
Voici le mode d'administration employé par Piédagnel : une pilule de5milligr5 milligr. de vératrine le premier jour, deux le deuxième jour, en augmen-tant augmentant chaque jour d'une pilule jusqu'au nombre de sept ou rarement huit.Lorsqu'il y a amélioration notable, ce qui a lieu ordinairement au qua-trièmequatrième, cinquième ou sixième jour, on s'arrête à la dose de la veille. Oncontinue à cette dose un ou deux jours, puis on diminue graduellement, età proportion de la diminution des accidents eux-mêmes, pour cesser, lors-qulorsqu'après quatre ou six jours d'attente, la guérison se maintient. Ces pilulessont données dans une cuillerée d'eau sucrée ou de tisane, à des intervallesproportionnés au nombre désigné pour chaque jour. — S'il y a intolérancemanifestée par l'irritation des voies digestives (coliques, diarrhée, etc.), ilfaut diminuer les doses ou suspendre cette médication, dont l'effet hypo-sthénisant hyposthénisant doit se montrer immédiatement sur le système sanguin, et 'calmeren même temps la fièvre, la douleur et l'inflammation. C'est un résultat toutà fait semblable à celui qu'on obtient par l'emploi de l'aconit. (Cette tenta-tive tentative a reçu pleine consécration par les travaux de Trousseau, Turnbull,Bouchut (chez les enfants), etc. Aran a publié (2) <ref>''Journal de médecine et de chirurgie pratiques'', janvier 1859.</ref> une intéressante observa-tion observation d'cndopéricardite endopéricardite rhumatismale chez une jeune fille de douze ans, gué-rie guérie par la vératrine (toutes les quatre heures une des pilules suivantes : vé-ratrinevératrine, S 5 centigr.; suc et gomme, ''Q. S. '' ; 30 pilules.), Aran (3) a non-seulement mis en usage avec succès la vératrine dans le rhu-matisme articulaire aigu, mais aussi dans la pneumonie, en la donnant jus-qu'à la tolérance comme le tartre stibié, dont l'emploi, mieux connu, doitêtre préféré. (Elle a été, depuis cette époque, fréquemment usitée dans cecas. Ghiglia (4) associe 5 milligr. de vératrine à 5 centigr. d'extrait thé-baïquë, et forme une pilule dont il répète l'administration de six à douzefois, dans les vingt-quatre heures.)
Bardsley, Aran<ref>''Bulletin de Manchester (5) a tenté quelques essais thérapeutiques avecles sels de vératrine. Lthérapeutique''acétate de cette base, administré par 125 milligrt.(1/4 de grain) d'abordXLV, et porté par degrés jusqu'à 75 ou 100 milligrp. 385.(1-grain 1</2 à 2 grains par jour) en plusieurs fois, lui ref> a réussi non-seulement mis en usage avec succès la vératrine dans un casd'hydropisiele rhumatisme articulaire aigu, et lui a paru mais aussi utile dans le rhumatisme chroniquela pneumonie, en lasciatique et donnant jusqu'à la goutte, que tolérance comme le colchique. Sur vingt-quatre rhumatisantstartre stibié, septont dont l'emploi, mieux connu, doit être préféré. (Elle a été guéris, dix soulagésdepuis cette époque, sept autres nfréquemment usitée dans ce cas. Ghiglia<ref>'en ont éprouvé aucun bien'Bulletin de thérapeutique'', juillet 1859.</ref> associe 5 milligr. Après•ingestion de ce médicamentvératrine à 5 centigr. d'extrait thébaïque, le pouls devenait plus lent et plus faible, etquand on forçait là dose, forme une pilule dont il survenait des nauséesrépète l'administration de six à douze fois, des vomissements, enfindesselles séreuses, abondantes, salutaires surtout dans la goutteles vingt-quatre heures.)
La. teintureBardsley, l'huile simple ou composée et la pommade de vératrine sontemployées en frictions dans les névralgiesManchester<ref>Dierbach,-le rhumatisme articulaire aigu,(les affections oculaires d'origine nerveuse'Die neuesten Entdeckungen'', les cataractesetc., les iritist. I, etcp.uans les douleurs de la dysménorrhée262. Vannaire (6) </ref> a obtenu de bons effets«e la pommade tenté quelques essais thérapeutiques avec les sels de vératrine . L'acétate de cette base, administré par 125 milligr. (101/100°4 de grain) employée avec frictions sur la régionombilicaled'abord, et porté par degrés jusqu'à 75 ou 100 milligr. Lafarge a expérimenté la vératrine (1/10 à grain 1/15 2 à 2 grains par jour) en plusieurs fois, lui a réussi dans un cas d'hydropisie, et lui a paru aussi utile dans le rhumatisme chronique, la sciatique et la goutte, que le colchique. Sur vingt-quatre rhumatisants, septont été guéris, dix soulagés, sept autres n'en ont éprouvé aucun bien. Après l'ingestion de milligrce médicament, le pouls devenait plus lent et plus faible, et quand on forçait la dose, il survenait des nausées, des vomissements, enfin des selles séreuses, abondantes, salutaires surtout dans la goutte.)
fl¥Mnde thérapeutiqueLa teinture, t. XLIII.p. 141.U «!nf *?. medecine l'huile simple ou composée et la pommade de chirurgie pratiquesvératrine sont employées en frictions dans les névralgies, janvier 1859le rhumatisme articulaire aigu, (les affections oculaires d'origine nerveuse, les cataractes, les iritis, etc. dans les douleurs de la dysménorrhée.M But! f WrapeuVannaire<ref>''Bulletin de thérapeutique''ique, tfévrier 1861. XLV? p</ref> a obtenu de bons effets de la pommade de vératrine (10/100e) employée avec frictions sur la région ombilicale. 385Lafarge a expérimenté la vératrine (1/10 à 1/15 de milligr.)
ntih^ thérapeutique, juillet 1859.6 2K\Di*n<Mesten Enldeckungen, etc., t. I, p. 262.I») Bulletin de thérapeutique, février 1861.downloadModeText.vue.download 443 sur 1308____________________
<references/>
hlh ELLÉBORE NOIR.
en inoculation contre les.névralgies. —Pour les injections sous-cutanéesce médicament, difficilement soluble dans l'eau, n'est mêlé à ce véhiculéque préalablement dissous dans l'alcool, l'éther, ou le chloroforme. Onprend pour une injection quatre gouttes d'une solution de 5 centigr. dans8 gr. de liquide. L'effet local est un peu douloureux à cause.de la naturedu véhicule; puis, il ne tardé pas à se manifester un abaissement du poulsqui arrive beaucoup plus promptement et plus sûrement qu'avec la digita-line. Si la dose est un peu forte ou le sujet sensible, il survient des nausées,et même le vomissement, de la salivation, et plus tard des spasmes dansdes rayons de nerfs plus ou moins étendus. Quelquefois on rencontre unedépression marquée du système nerveux. Erlenmeyer s'est surtout bientrouvé de ces injections dans les palpitations nerveuses et l'activité exces-sive du coeur.)[414]
ELLÉBORE NOIRen inoculation contre les névralgies. Elleborus niger— Pour les injections sous-cutanées, ce médicament, difficilement soluble dans l'eau, n'est mêlé à ce véhicule que préalablement dissous dans l'alcool, l'éther, ou le chloroforme. On prend pour une injection quatre gouttes d'une solution de 5 centigr. dans 8 gr. de liquide. L'effet local est un peu douloureux à cause de la nature du véhicule ; puis, il ne tarde pas à se manifester un abaissement du pouls qui arrive beaucoup plus promptement et plus sûrement qu'avec la digitaline. Si la dose est un peu forte ou le sujet sensible, il survient des nausées, et même le vomissement, de la salivation, et plus tard des spasmes dans des rayons de nerfs plus ou moins étendus. Quelquefois on rencontre une dépression marquée du système nerveux. Erlenmeyer s'est surtout bien trouvé de ces injections dans les palpitations nerveuses et l'activité excessive du cœur.)
Helleborus niger flore roseo. BAUH. — Helleborus niger angustifloribus== Hellébore ==
foliis. TOORN.Nom accepté : ''[[Helleborus niger]]''
Rose de Noël, — herbe de feu, — ellébore à fleurs roses.
RENONCULAGÉES. — ELLÉBORÉES. Fam. nat. — POLYANDRIE POLYGYXIE. L.
Cette plante vivace (PL VIII) croît dans les montagnes d'Italie, de 11Suisse et dans le midi de la France, les Pyrénées, etc<center>ELLÉBORE NOIR. On la cultive par-tout ailleurs, dans les jardins, pour la beauté de ses fleurs hyémalesElleborus niger.L.</center>
<center>''Helleborus niger flore roseo''.Bauh. — ''Helleborus niger angustifloribus foliis''. Tourn.</center> <center>Rose de Noël, — herbe de feu, — ellébore à fleurs roses.</center> <center>RENONCULACÉES. — ELLÉBORÉES. Fam. nat. — POLYANDRIE POLYGYNIE. L.</center>  Cette plante vivace (Pl. VIII) croît dans les montagnes d'Italie, de la Suisse et dans le midi de la France, les Pyrénées, etc. On la cultive partout ailleurs, dans les jardins, pour la beauté de ses fleurs hyémales. '''Description'''. — Racine : souche noirâtre d'où partent des fibres épaisses, char-nuescharnues.— Tiges: hampes droites, nues, épaisses, cylindriques, quelquefois un peu rou-geâtresrougeâtres, longues d'environ un décimètre. — Feuilles radicales longuement péliofepétiolées,amples, glabres, divisées en sept ou huit digitations pédicellées, lancéolées, aiguëselaiguës et dentées. — Fleurs d'un blanc rosé, très-ouvertes, terminales, d'environ k 4 centimètres dediamètre (décembre-janvier). — Calice à cinq folioles pétaliformes, ovales, obtuses,grandes et colorées.—Corolle — Corolle beaucoup plus courte que le calice, formée de dix à dondouze pétales tubulés, d'un jaune verdâtre, terminés à leur bord extérieur par une petite lan-guette languette spatulée, obtuse. — Etamines très-nombreuses, plus longues que la corolle; sissix à huit pistils. — Fruit composé de cinq à six follicules ovales, mucronées, arquées à un de leurs bords et s'ouvrant à deux valves.
Parties usitées. — La racine.
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