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Qilqil (Ibn al-Baytar)

Qoulqâs
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Qoulb


1822 - Qilqil, Cassia Tora de Forskal.


Nom accepté : [[]]

[3-102]

  • Abou Hanîfa. C’est un arbre vert qui produit une tige et croît sur les collines, mais il n’est pas cultivé dans les jardins. Il produit une graine pareille à celle des haricots, douce et aromatique ; cette graine est comestible; les troupeaux de chameaux la recherchent avec avidité. Il croît dans les sols rudes et rocailleux. Sa graine est aphrodisiaque et mangée comme telle. On dit aussi xxx et xxx.
  • Abou Amr. La feuille de cet arbre a la face interne rouge et la face externe verte. m EL"‘ C’est une plante qui, une fois desséchée, s’il survient un vent qui souille par-dessus, produit un bruissement léger, xxx xxx xxx.
  • Le Livre dit Er-Rihla. Le qilqil est connu dans l’Irak. On le sème le long des canaux d’irrigation, dans les semis de coton et ailleurs. Il grandit au point d’atteindre la taille du chanvre de moyenne grandeur. On en fait aussi des cordes à puits, comme avec le chanvre, et les gens du pays trouvent qu’elles supportent mieux l’humidité que celles de chanvre. Les feuilles sont disposées trois par trois et ont la forme des feuilles du sésame et du chanvre. Elles forment pareillement une touffe à l’extrémité du pétiole, mais elles sont moins profondément divisées, plus consistantes et plus courtes, et d’un vert qui tourne au noir. La tige est rougeâtre et couverte de poils rares. La feuille a une saveur ara ère. La fleur a la forme des fleurs du coton, mais elle est d’une blancheur plus prononcée. Les graines sont renfermées dans des gousses rudes à la manière des graines de la Chauka loubia, **>->y^ {sic), mais elles sont plus grandes, à peu près du volume des graines de carthamc, de couleur grise, d’une saveur douce avec de la viscosité. J’en ai semé dans notre pays et je les ai trouvées de meilleure qualité.
  • Ibn Massouîh. Cette graine est chaude, humide et,aphrodisiaque, surtout si on la mélange avec du sésame, du sirop de sucre blanc et des pénides : alors elle fournit des sucs de bonne nature. Elle vaut encore mieux grillée. Toutefois son usage provoque des nausées et des flux biliaires.
  • Masserdjouih. Elle est chaude et humide au second degré, et aphrodisiaque. Prise après le vin, elle entête. Elle fournit des sucs de bonne nature. Elle vaut mieux grillée.
  • Massîh et Razès donnent les mêmes renseignements.

Cette plante porte le nom de Cassia Tora, dans Forskal. Nous ignorons de quelle plante épineuse il est question sous le nom de Chciulut loubta? »*\}yœ iSyà. La meilleure leçon est peut-être celle de notre manuscrit qui donne Ai*/_,-£=j, Oivle.