Perebea guianensis (Pharmacopées en Guyane)
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Perebea guianensis Aublet ssp. guianensis
Noms vernaculaires
- Créole : abérémou [abérémou] (HECKEL, 1897)
- Wayãpi : yuwa pɨso.
- Palikur : amap purubumna, tukwanru kamwi.
- Portugais : cauchorana.
Écologie, morphologie
Arbre moyen des forêts primaire et secondaire ancienne.
Collections de référence
Grenand 1019, 1918 ; Moretti 188, 1291.
Emplois
Les Palikur utilisent le latex de cette espèce de la même façon que celui de Brosimum parinarioides (cf. supra) et Parahancornia fasciculata (Apocynacées). Il est cependant moins estimé. Pour un usage aphrodisiaque secondaire, cf. supra, Naucleopsis guianensis [1].
Étymologie
- Wayãpi : de yuwa, « arbre Couma guianensis », pɨ, « mou » et so, « comme », « mou comme le Couma » ; le fruit de Perebea est mou et comestible comme celui de Couma.
- Palikur : amap , « deux espèces d’arbres » (Brosimum parinarioides, Moracées et Parahancornia, Apocynacées) et purubumna, « à grosses feuilles ». Cette espèce ressemble aux deux autres, mais a des feuilles plus grosses ; tukwanru, « arbre Naucleopsis guianensis, Moracées » et kamwi, « qui ressemble », car les fruits sont très proches.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Le latex de cette espèce sert à soigner les plaies chez les Waimiri-Atroari (MILLIKEN et al., 1992).