Marsypianthes chamaedrys (Pharmacopées en Guyane)
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Marsypianthes chamaedrys (Vahl) Kuntze
Synonymie
- Clinopodium chamaedrys Vahl.
Noms vernaculaires
- Créole : ti bombe blanc [ti-bonm-blan],
- Wayãpi : —
- Palikur : yarayapna.
- Aluku : uman gadu paepina.
- Portugais : sete-sangrias, paracari.
Écologie, morphologie
Petite herbe rudérale commune dans les zones ombragées.
Collections de référence
Grenand 1602 ; Jacquemin 1871 ; Oldeman et Tiburce 816 ; Prévost 3608.
Emplois
Les Créoles utilisent l’infusion des tiges et des feuilles, soit en breuvage rafraîchissant et digestif, soit pour soulager les douleurs intestinales. La même infusion serait également laxative [1].
Cette même espèce est utilisée chez les Palikur comme remède contre les maux de tête. Les parties aériennes sont préparées en décoction qui est bue ou sert à laver le front [2].
Étymologie
- Créole : ti bombe, « petit baume » (cf. supra à Hyptis atrorubens) et blanc, en raison du feuillage vert clair.
- Palikur : de yaraira, « fourmi-manioc » et pna, « feuille », parce que les feuilles à nervures rouges ressemblent aux individus ailés des fourmis-manioc (Atta spp.).
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Chez les Tikuna du haut Amazone, la décoction des feuilles associées à celles de Lippia alba (Verbénacées) est bue contre la diarrhée (SCHULTES et RAFFAUF, 1990). Les Caboclos de la région de Santarem utilisent cette espèce pour soigner l’anémie et les piqûres d’insecte (BRANCH et SILVA, 1983). Selon LE COINTE (1922), les Caboclos d’Amazonie brésilienne utilisent l’alcoolature de cette plante comme un alexitère de première importance.
- ↑ Un usage identique a été noté chez les Aluku (FLEURY, 1991).