Hibiscus sabdariffa (Pharmacopées en Guyane)
Noms vernaculaires
- Créole : oseille, loseille [lozéy], oseille de Guinée.
- Wayãpi : —
- Palikur : —
- Portugais : vinagreira, azeda-de-Guiné.
Écologie, morphologie
Arbuste cultivé ou subspontané assez commun, introduit d’Afrique, reconnaissable à son calice et sa corolle rouge vif, persistants et crassulescents.
Collection de référence
Jacquemin 2241.
Emplois
Avec les calices crassulescents, les Créoles préparent des confitures et des gelées efficaces contre les affections pulmonaires. Les calices se prennent aussi en thé pour les mêmes raisons [1].
La tisane des feuilles serait hypotensive et rafraîchissante (cf. 2e partie).
Étymologie
- Créole : cette espèce est comparée à l’oseille d’Europe en raison de la comestibilité et du goût acidulé de ses feuilles bouillies, cependant que « de Guinée » marque sa provenance.
Chimie et pharmacologie
Le thé de santé, comme on le nomme dans plusieurs pays d’Europe, y jouit désormais d’une grande notoriété et sa consommation ne peut qu’être recommandée en raison de l’absence de toxicité et de son effet bénéfique indiscutable. Vendu sous le nom de karkadé, il est souvent proposé dans les boutiques de produits dits « biologiques » ou de « commerce équitable ».
Le calice renferme 12 à 17 % d’acide citrique et 2 à 3 % d’acide malique. Cette drogue inhibe la croissance de certains bacilles Escherichia coli, Proteus, Streptocoque (POUSSET, 1984).
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- ↑ Chez les Caboclos du bas Amazone et de la région de Santarem, les feuilles servent aussi à soigner les mycoses interdigitales et l’érysipèle (BRANCH et SILVA, 1983 ; AMOROZO et GÉLY, 1988).