Faramea multiflora (Pharmacopées en Guyane)
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Faramea multiflora A. Rich. var. multiflora
Synonymie
- Coussarea multiflora (A. Rich.) Lemée.
Noms vernaculaires
- Créole : —
- Wayãpi : tapi’iwapa’a sili, uwa kaya.
- Palikur : —
- Aluku : busi kofi.
Écologie, morphologie
Arbuste peu commun du sous-bois de la forêt primaire.
Collection de référence
Jacquemin 1818.
Emplois
Selon certains Wayãpi, la plante entière, mais surtout les feuilles, sont préparées en décoction et utilisées comme fébrifuge en bain de vapeur.
Une variante consiste à laisser se consumer lentement les feuilles dans un tesson de poterie sous le hamac du malade [1].
Étymologie
- Wayãpi : tapi’iwapa’a sili, de tapi’i, « tapir », wapa’a, « casser » et sili, « fine », « la petite plante cassée par le tapir » ; uwakaya, de uwa, « crabe » et akaya, « arbre mombin (Spondias mombin, Anacardiacées) », « le mombin du crabe ». Les fruits très petits ressemblent à ceux du mombin ; l’association avec le crabe est faite par dérision.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Les propriétés attribuées à cette espèce sont extensibles à Rudgea guyanensis (A. Rich.) Sandw. (Grenand 1499 ; Prévost et Grenand 880), avec quoi elle est souvent confondue. Les Aluku préparent également un bain fébrifuge avec cette espèce (FLEURY, 1991).