Faramea lourteigiana (Pharmacopées en Guyane)
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Faramea lourteigiana Steyerm.
Noms vernaculaires
- Créole : bois bandé [bwa-bandé], ti bois bandé [ti-bwa-bandé].
- Wayãpi : —
- Palikur : waaduk.
- Aluku : baaso, bande bwa.
Écologie, morphologie
Arbuste du sous-bois de la forêt primaire, abondant par place.
Collections de référence
De Granville 834 ; Lescure 835 ; Moretti 37.
Emplois
Cet arbuste nous a été donné par les Créoles et les Aluku [1] de Saül et de Maripasoula comme un aphrodisiaque. Les racines, souvent associées à celles de Ptychopetalum olacoïdes (Olacacées) et de Strychnos erichsonii (Loganiacées), servent à préparer une macération dans le rhum qui est bue.
Étymologie
- Créole : cf. bois bandé, Ptychopetalum olacoïdes (Olacacées), ti, « petit », en raison de sa taille.
Chimie et pharmacologie
Des essais préliminaires effectués dans notre laboratoire ne nous ont pas permis de mettre en évidence de façon certaine la présence d’alcaloïde dans les racines.
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Cette drogue semble à l’origine propre aux Aluku qui préparent avec les racines, les tiges et des grains de maïs grillés une macération dans le rhum bue comme aphrodisiaque (FLEURY, 1991).