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Chendj (Ibn al-Baytar)

Chenbelîd
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Chennâr


1346 - Chendj, Coquillage.


Nom accepté : [[]]

[2-347]

  • Et-Temîmy, dans le Morched. C’est un grand coquillage de mer, dont les côtés sont garnis de cornes, un coquillage volumineux, renflé à son milieu, aminci à ses extrémités, garni sur ses côtés de cornes saillantes, vide à l’intérieur. Il vient des mers de l’Inde, des côtes de l’Àbyssinie et de l’Iémen. Il est blanc à l’intérieur et d’un volume considérable. Parfois il est jaune à l’extérieur et d’un noir taché de blanc. On prétend qu’il est rejeté par 3a mer avec les autres coquillages et qu’il contient un animal gluant ayant la forme de ces limaces que l’on appelle halzoun. Ce coquillage, dès qu’on l’a brûlé, entre dans la composition de plusieurs collyres détersifs et d’autres préparations pulvérulentes et solides, destinées au traitement ophthal-mique. Pour cela, on le brûle, on le pulvérise avec soin, on le lave et on l’emploie comme collyre contre les taies de la cornée. Si on l’emploie sans l’avoir brillé, sa propriété détersive est plus intense. Si on le brûle, il devient plus dessiccatif. Si on le lave après l’avoir brûlé, il déterge sans irriter. Il fortifie le sens de la vue et dessèche les humeurs qui se portent à cet organe. Il jouit de deux propriétés : il dessèche et déterge.
  • L’auteur. C’est un oueda’, ^j, de grande taille. Quant aux inconvénients qu’entraîne [son usage comme aliment), il en est question, à propos de Y oueda’, à la lettre ouaou. (Voyez le nû u 959.)

Nous renonçons à chercher quel peut être ce coquillage. On écrit aussi sebedj, £*», c’est ce qui l’a fait confondre avec la pierre de ce nom. Voyez le n° 1158.