Cheïba (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
[2-355]
- El-Ghafeky. Costa dit à la fin du quatrième livre que cette plante s’appelle el-achieb, <**&&$, et er-rîhân el-abied, basilic blanc. C’est une plante blanche, dont les feuilles sont comme coupées au ciseau et d’une odeur agréable. Elle croît dans les jardins et les haies. On la cultive aussi dans les habitations, et on lui donne vulgairement le nom de mousse des jardins, &aU**$ JÛ&J: Elle est très-échauffanté. Appliquée en cataplasme, elle résout les tumeurs œdémateuses. On la fait respirer avec succès dans le coryza, et elle résout l’obstruction des narines. Elle opère la coction des humeurs affluenles. Appliquée sur les tumeurs au début, elle les résout et prévient les collections d’humeurs. Sa décoction employée en bain de siège est utile aux femmes contre les hémorrhagies internes. On l’emploie aussi en suppositoire, et elle débarrasse la matrice des catarrhes et des inflammations qui ont pour cause des vapeurs grossières. Elle résout aussi les obstructions de l’orifice utérin, fait couler les règles et expulse le fœtus.
Nous n’avons pas d’autre renseignement sur cette plante. Daoud el-Antaki en fait la mousse ou le lichen, ouchna, &à*SI. Mais le nom de cheïba se donne à toute plante qui a de l’analogie avec la barbe blanche. Nous doutons qu’il faille en faire un basilic, d’après la synonymie er-rîhân el-abied. Nous sommes tenté de voir dans cette plante l’absinthe, qui porte aussi le nom de cheïba dans le dictionnaire de Bochtor, et celui de cheïbet el-’udjouz, j^îJl &aa.w, en Algérie,