Caryocar glabrum (Pharmacopées en Guyane)
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Caryocar glabrum (Aubl.) Pers.
Synonymies
- Caryocar coccineum Pilg. ;
- Saouari glabra Aublet.
Noms vernaculaires
- Créole : chawari montagne [chawari-montangn].
- Wayãpi : peke’a lã.
- Palikur : sawa.
- Portugais : piquiárana.
Écologie, morphologie
Grand arbre de forêt primaire présent partout en Guyane.
Collections de référence
Grenand 509 ; Prévost et Grenand 4373.
Emplois
Les Palikur utilisent l’écorce de cet arbre pour soigner les tumeurs externes. L’écorce est grillée avec des morceaux de carapace de tortue terrestre (Geochelene denticulata) ; le tout est réduit en poudre et mélangé à de la chandelle molle (suif) puis étalé sur le fond d’une calebasse ; on fait chauffer à feu doux et on applique sur la tumeur [1].
Étymologie
- Wayãpi : peke’a lã de peke’a, « arbre Caryocar villosum » et lã, « qui ressemble à ».
- Palikur : sawa, de sawawitye, « hérissé », en raison de l’aspect de la graine débarrassée du mésocarpe.
Chimie et pharmacologie
Pour les propriétés chimiques et autres usages, cf. infra Caryocar microcarpum et Caryocar villosum.
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- ↑ Les péricarpes de C. glabrum mélangés quelque jours avant l'emploi à de la boue sont utilisés par quelques ethnies amazoniennes comme poison de pêche ; pour un même usage le mésocarpe et l'endocarpe du fruit vert sont aussi mixés avec de l'eau. L'écorce est utilisée pour la construction dans toute l'Amazonie (PRANCE, 1972).