Belah (Ibn al-Baytar)

Nom accepté : [[]]

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• Abou Hanifa. Quand les fleurs jJ,, contenues dans la spatbe **Xk du palmier, commencent à donner quelque chose de vert et d’arrondi, c’est là ce qu’on appelle balah’, qui n’est autre chose pour le palmier que ce qu’est le verjus .^u». pour la vigne. On prétend que le vin qui s’en fait surpasse en bouquet tout autre vin. A cause de cette bonne odeur, les femmes en font des chapelets. On les fait entrer clans plusieurs sortes de parfums, qui en portent le nom et sont dits balah’yât <^>U=io.
• Dioscorides. Les dattes vertes ont une saveur acerbe. On les prend dans du vin acerbe contre le dévotement et les écoulements utérins chroniques. Elles arrêtent l’écoulement sanguin des hémorrhoïdes. Appliquées sur les plaies, elles les cicatrisent.
• Ibn Massouîh. Les dattes vertes sont froides et sèches au milieu du second degré. Elles conviennent à l’estomac et aux gencives, mais elles sont contraires à la poitrine et au poumon, en raison de leur àpreté. Elles restent longtemps dans l’estomac et ne donnent qu’une nourriture faible et insuffisante.
• Avicenne. Elles occasionnent des obstructions du foie. Leur abus engendre dans l’abdomen des humeurs grossières et provoque l’écoulement de l’urine.
• Le Chérif. Leur usage prolongé suspend les tumeurs de la lèpre tuberculeuse et convient dans cette affection. Elles provoquent la sécrétion du lait.

Voici comment M. de Sacy, dans Abdellatif, a traduit la citation d’Abou Hanif’a : « Quand l’embryon f-^y^ < c’est-à-dire ce qui est contenu dans l’intérieur du tala A-nA-U, a pris une couleur verte et une forme arrondie, on le nomme balah ^.j , et alors il est pour le dattier ce qu’est le verjus par rapport à la vigne. » Précédemment il niait que le mot £Ai3 ait la valeur de spathe, opinion qui n’est pas la nôtre.