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Bechma (Ibn al-Baytar)

Bichna
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Bechnîn


291 - Bechma.


Nom accepté : [[]]

[1-229]

  • Abou’l-Abbâs en-Nebâty. Ce nom s’écrit avec un ba, puis un dan quiescent, ensuite un mîm surmonté d\\n fatha, enfin un ha. C’est Je nom que l’on donne dans le Hedjàz à celle graine noire que l’on emploie pour le traitement des opbthalmics. Elle y est apportée de l’Yémen. Elle est aussi abondante à Tripoli de Barbarie, où elle est apportée de Kouara et d’autres contrées du pays des Nègres où elle est un peu plus volumineuse que celle du Hedjâz, et aussi, dit-on, plus abondante. On l’emploie surtout contre les ophthalmies en cataplasmes, en poudre et sous d’autres formes, comme détersif, pour extraire les petits corps tombés dans l’œil, contre l’héméralopie et autres affections de l’œil. En Egypte on en fait pareillement un fréquent usage avec du saule (khildj 6^; variante çjikii), du safran, de la cbélidoine et de l’eau de roses dans la plupart des affections oculaires.
  • El-Basky et autres. Cette substance est chaude et sèche. Elle est astringente. On l’emploie contre l’ophtlialmie purulente et autres maladies de l’œil.

Nous ignorons quelle est celle substance. Nous la retrouverons une seconde fois sous le nom de djechmec ji<\i»-=- au n’ iS’i, el là nous n’apprendrons pas aulre ebose que son emploi comme collyre. Nous lui trouvons d’autres noms encore chez Abd er-lîezzâk, un auteur algérien dont nous venons de publier la traduction, qui vivait il y a un siècle, et demi : il nous dit qu’on l’appelle encore collyre des nègres y!jj.^Jl ,_ki et zenînet el-mocuhla X.V^A.1,1 iC.vj.Jj; mais il donne pour tout renseignement que c’est une graine noire employée conlrc les maladies de l’oeil. (Voyez les n°’ 4iô el 571.)