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Armac (Ibn al-Baytar)

Araktîon akhar
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Arîd barîd


46 Armac ou Armâl, Sorte de Cannelle.

Nom accepté : [[]]

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IOUHANNA IBN MASSOUIH. L’armac est un remède indien qui ressemble à la cannelle giroflée JJijyUI ajjj. — EL-BASRY. C’est un bois qui ressemble à la cannelle. Il est aromatique et vient du Yémen. — ET-TABERY. C’est une plante dont les rameaux ressemblent à ceux de l’aneth. — RAZES. J’ai entendu dire que l’armac était un bois léger et peu dur, duquel on fabriquait des ensouples (de tisserand). — Razès dit autre part que les médecins considèrent ce médicament comme excellent dans les maladies de la bouche. — AVICENNE. Il est chaud au second degré et sec au premier. Il purifie, l’haleine. Il convient contre les pustules et les abcès chauds, sous forme topique. Il contient les ulcères ambulants, les dessèche et les cicatrise en raison de ses propriétés dessiccatives sans être irritantes. Il prévient la putréfaction des organes, fortifie le cerveau, resserre les gencives et convient dans les maladies de la bouche. Pris à l’intérieur, il convient contre l’ophtalmie. Il fortifie le cœur et tous les viscères et resserre le ventre. En somme, il est utile dans toutes les médications actives.

Jusqu’à présent, nous ne savons pas d’une manière positive ce que c’est que l’armac. Quelques auteurs donnent la cannelle giroflée comme l’écorce du kullilavan. On lit dans Meninski que c’est une sorte grossière de cinnamome, qui vient de l’Arabie, de la Perse et de l’Inde; le tout donné sous l’autorité de Golius, qui le tient probablement d’Ibn el-Beithâr. Le ms. 1071 a soin de noter qu’il faut lire armal, et il inscrit le mot lām dans la lettre finale. On y lit aussi en note que Honeïn la compare aux tiges d’aneth t£uv.&Ji yl^Ai: ^kxa^b JjÀj /vAÀr»-j.