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Verveine (Cazin 1868)

30 octets ajoutés, 6 août 2014 à 19:19
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Nom accepté : ''[[Verbena officinalis]]''
<center>'''VERVEINE'''. ''Verbena officinalis''. L.
''Verbena communis, flore cœruleo''. C. BAUH., TOURN. — ''Herba sacra''. ANGUILL. — ''Verbena''. OFFIC. — ''Verbena mas seu recta, et vulgaris''. PARK. — ''Verbena communis''. GER.
La verveine est très-commune sur le bord des chemins, des haies, dansles lieux incultes. L'étymologie du mot verveine, composé des mots latins''herba Veneris'', rappelle les propriétés que les anciens attribuaient à cetteplante; ils la croyaient propre à rallumer un amour près de s'éteindre,. C'était avec elle que les prêtres nettoyaient les autels pour les sacrifices,d'où vient le nom d'herbe sacrée (''herba sacra''). Les druides la faisaiententrer dans l'eau lustrale, et s'en servaient pour prédire l'avenir..
'''Description'''. — Racine fibrée, oblongue, blanchâtre. — Tiges dressées, télra-gonestétragones, striées, légèrement purpurines, cannelées, simples ou munies vers leur sommasommet de quelques rameaux opposés. — Feuilles pétiolées, opposées, ovales, oblongues, ouvert sombre, profondément découpées en lobes inégaux, le terminal beaucoup Fplus grand. — Fleurs petites, sessiles, d'un blanc violacé, disposées en épis longs et in-formesfiliformes, accompagnées de bradées bractées courtes et aiguës (jninjuin-juillet-août). — Calice pu _cent pubescent à cinq dents. — Corolle courbée, ini'undibulil'ormeinfundibuliforme, à cinq lobes arrondlsarrondis ;-ïïnKQuatre étamines didynames. — Un style. — Un stigmate obtus. — Fruit : quatre aieobiongs akènes oblongs recouverts d'un tissu utriculaire un peu charnu.
'''Parties usitées'''. — Les feuilles et les sommités.
'''Récolte'''. — Il faut cueillir la verveine avant la floraison, choisir les tiges bien g'i-nies garnies de feuilles, elet, afin que celles-ci restent vertes, les sécher promptement.downloadModeText.vue.download 1126 sur 1308
VEUVEINE. [1097]
rç(,iture['''Culture'''.— La verveine officinale est très-commune. On ne la cultive que dansles jardins botaniques. On la propage de graines.]
'''Propriétés physiques e4 chimiques'''.—Celle — Celle plante n'a aucun arôme;elle est seulement uri un peu amère. Elle contient un principe amer et un peu de tannincolorant en gris verdâtre les sels de fer.
On a vanté la verveine comme antispasmodique, diaphorétique, résolu-tiverésolutive, astringente, vulnéraire, etc. Autrefois, cette plante guérissait lesfièvres intermittentes, l'hydropisie, l'ictère, la pierre, la chlorose, les co-liquescoliques,/lesmaux les maux de gorge quelconques, les vapeurs, les ulcères, l'ophthalmie,la pleurésie,.la céphalalgie; elle augmentait le lait des nourrices, et sa dé-coction décoction prévenait f avorteml'ent avortement quand on y avait fait bouillir des écrevisses.Wadel, Riedelin, ïournefortTournefort, Boerhaave, Linné, Haller et Chomel ont parléde la propriété fébrifuge de la verveine. Moltet Mottet (1) dit que c'est un remèdepopulaire à Limoges et dans les environs contre les fièvres intermittentes,elquesa et que sa décoction, administrée soit en tisane, soit en lavement, lui a réussidans les fièvres automnales. Il est d'aulant autant plus à regretter que Mottet n'aitpoint donné quelques faits à l'appui de cette assertion, que les vertus attri-buées attribuées à. la "verveine ne reposent, de l'aveu des médecins de nos campagnes,que sur des faits douteux, de fausses observations ou des préjugés., (En Allemagne, on .en prépare un extrait employé comme adjuvant despréparations de quinquina. C'est cet extrait, à la dose de 2 gr. ou une dé-coction de 15 gr. de feuilles -dans 60 gr. d'eau, qu'à l'exemple de Rivière,Gavini a de nouveau préconisé contre les migraines liées à la dyménorrhée,et même dans les migraines- idiopathiques (2). Cet observateur ayant cruremarquer que la verveine agissait moins sur l'accès que sur la périodicité,en recommande l'administration dans l'intervalle des paroxysmes.)
A l'extérieur(En Allemagne, on a en prépare un extrait employé cette plante dans la pleurodynie, les rhuma-tismes, les douleurs nerveuses, etccomme adjuvant des préparations de quinquina. On enfait surtout usage contre la céphalal-gie et la pleurodynie. Forestus, Plater, Dehaen, Vicat, et beaucoup d'autresmédecins l'appliquaient sur la tête dans les céphalalgies rebelles. Itard (3)sC'est servicet extrait, dans à la névralgie dose de l'oreille, d'un cataplasme préparé avec lestiges de verveine écrasées, cuites dans du lait, et liées au moyen de la farinede graine de lin2 gr. Dubois, de Tournai (4), s'est bien trouvé, dans quatre casde douleurs rhumatismales ou névralgiques une décoction de la tête, 15 gr. de cataplasmes pré-parés avec les feuilles de verveine cuites dans du vinaigre et écrasées60 gr. Ld'ex-citation causée par le véhicule neau, qu'a-à l-elle pas été aussi pour quelque chosedans les résultats obtenus? Quoi qu'il en soitexemple de Rivière, on peut essayer ce topique,puisqu'il Gavini a procuré du soulagement. Dans nos villages, on y à la plus grandeconfiance de nouveau préconisé contre les points pleurétiqucs. Le suc rougeâtre de la plante, quiteint le linge, est pris pour du sang attiré par migraines liées à la force du médicamentdysménorrhée, etconsidéré comme la preuve du succès. « On trouve chez même dans les apolhicaires, ditueutaud migraines-idiopathiques (S2), une eau distillée de v'erveine, . Cet observateur ayant cruremarquer que la verveine agissait moins sur l'on vante beaucoup pour accès que sur lagaérison des fluxionspériodicité, des inflammations et des ulcères de en recommande l'oeil, mais quiparait avoir perdu aujourdadministration dans l'hui de sa réputationintervalle des paroxysmes. » •)
VERVEINE A mois FEUILLESl'extérieur, on a employé cette plante dans la pleurodynie, les rhumatismes, les douleurs nerveuses, etc. — ALOYSE CITHONÉE ou CITRONELLEOn en fait surtout usage contre la céphalalgie et la pleurodynie. — VERVEINEOpôtoHTEForestus, Plater, Dehaen, Vicat, et beaucoup d'autres médecins l'appliquaient sur la tête dans les céphalalgies rebelles. Itard (Verbena triphylla3) s'est servi, dans la névralgie de l'oreille, d'un cataplasme préparé avec les tiges de verveine écrasées, cuites dans du lait, et liées au moyen de la farine de graine de lin. LhéritDubois, de Tournai (4), s'est bien trouvé, dans quatre cas de douleurs rhumatismales ou névralgiques de la tête, de cataplasmes préparés avec les feuilles de verveine cuites dans du vinaigre et écrasées. ; aloijsia citriodoraL'excitation causée par le véhicule n'a-t-elle pas été aussi pour quelque chose dans les résultats obtenus ? Quoi qu'il en soit, on peut essayer ce topique, puisqu'il a procuré du soulagement. Ortega; zapamiaDans nos villages, on y a la plus grande confiance contre les points pleurétiques. Le suc rougeâtre de la plante, quimodovateint le linge, Laraest pris pour du sang attiré par la force du médicament, et considéré comme la preuve du succès.« On trouve chez les apothicaires, dit Lieutaud (S) —Joli arbuste, originaire du Chiliune eau distillée de verveine, naturalisé en Italie où"vient en pleine terreque l'on vante beaucoup pour la guérison des fluxions, cultivé en Francedes inflammations et des ulcères de l'oeil, mais qui paraît avoir perdu aujourd'hui de sa réputation.»
WrfJal,de,a seetion de médecine pratique de Montpellier, décembre 18/i7VERVEINE A TROIS FEUILLES.«mbre 1860 me"K 0 di Romai octobre 1805, cité par le Bulletin de thérapeutique, 15 dé-fi ^Oullno S-?"son— ALOYSE CITRONÉE ou CITRONELLE. — VERVEINE ODORANTE. (''Verbena triphylla'' Paih°l°gie médico-chirurgicale, kc édit., tLhérit. II, p; ''aloysia citriodora''. 186Ortega; ''zapamia citriodora'', Lam.) — Joli arbuste,„JW« nieoriginaire du Chili, p. 412.vimieremeaieaktt.naturalisé en Italie où il p 191downloadModeText.vuevient en pleine terre, cultivé en France.download 1127 sur 1308
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1098 VIGNE(1) ''Journal de la section de médecine pratique de Montpellier'', décembre 1847.
Description. — Racine rameuse, ligneuse.- — Tige de 1 mètre 1/(2 à 2 mètres dehaut, droite, rameuse, rameaux diffus, verticillés, ternes ou qualernés, étalés rudes-jeunes tiges hexagones. — Feuilles ordinairement ternées, lancéolées, pointues rudes) ''Giornale medico di Roma'glabres, entières ou légèrement dentées, nerveuses, d'un vert gai en dessus, plus pâlesà leur face inférieure. — Fleurs petitesoctobre 1865, nombreuses, dcité par le ''un violet tendre, disposées enpanicules terminales par Bulletin de pelites grappes opposées trois à trois ou axillaires. — Co-rolle à cinq lobes courtsthérapeutique'', obtus et égaux (juillet-août). — Calice à quatre divisions ou-vertes et arrondies15 décembre 1866.
Parties usitées. — Feuilles (3) Roche et sommitésSanson, ''Pathologie médico-chirurgicale'', 4e édit., t. II, p. 186.
Culture(4) Ouvrage cité, récoltep. — On cultive l'aloyse en pleine terre, avec la précaution del'abriter des venls du nord et de la couvrir pendant les gelées. On la multiplie de se-mences,-de drageons et de boutures, il lui faut une bonne terre et de fréquents arrose-ment s en été. On la récolte pendant toute la belle saison, mais de préférence au mo-ment de la floraison412.
Propriétés physiques et chimiques; usages économiques(5) Matière médicale,t. II, p. 191.
— Toute la plante est douée d'une odeur pénétrante, difïusible, analogue à celle de
citron, et qui se développe surtout par le froissement. Sa saveur est amère, un peu pi-
quante et aromatique. Elle n'a point encore été analysée. — Ruffo (1) a proposé ses
feuilles en guise de thé, pour préparer le punch, comme aromate pour les crèmes, elc.
[1098] '''Description'''. — Racine rameuse, ligneuse. — Tige de 1 mètre 1/2 à 2 mètres de haut, droite, rameuse, rameaux diffus, verticillés, ternés ou quaternés, étalés, rudes ; jeunes tiges hexagones. — Feuilles ordinairement ternées, lancéolées, pointues rudes, glabres, entières ou légèrement dentées, nerveuses, d'un vert gai en dessus, plus pâles à leur face inférieure. — Fleurs petites, nombreuses, d'un violet tendre, disposées en panicules terminales par de petites grappes opposées trois à trois ou axillaires. — Corolle à cinq lobes courts, obtus et égaux (juillet-août). — Calice à quatre divisions ouvertes et arrondies. '''Parties usitées'''. — Feuilles et sommités. '''Culture, récolte'''. — On cultive l'aloyse en pleine terre, avec la précaution de l'abriter des vents du nord et de la couvrir pendant les gelées. On la multiplie de semences, de drageons et de boutures, il lui faut une bonne terre et de fréquents arrosements en été. On la récolte pendant toute la belle saison, mais de préférence au moment de la floraison. '''Propriétés physiques et chimiques ; usages économiques'''. — Toute la plante est douée d'une odeur pénétrante, diffusible, analogue à celle de citron, et qui se développe surtout par le froissement. Sa saveur est amère, un peu piquante et aromatique. Elle n'a point encore été analysée. — Ruffo (1) a proposé ses feuilles en guise de thé, pour préparer le punch, comme aromate pour les crèmes, etc. La verveine citronelle est excitante, stomachique, antispasmodique. Elleconvient dans les flatuosités, l'indigestion, la dyspepsie, la gastralgie, lesnévroses, etc. Elle agit à la manière de la menthe, de la mélisse, des feuillesd'oranger, des fleurs de tilleul, etc. On l'administre en infusion théiforme(5 à 10 gr. pour SOO 500 gr. d'eau). Celte Cette infusion est très-agréable; sucrée etblanchie avec du lait, elle peut remplacer le, thé. Elle excite légèrementl'estomac et favorise les fonctions de la peau.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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