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Pêcher (Cazin 1868)

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== Pêcher ==
Voir la page Nom accepté : ''[[Prunus persica]]''
PÊCHER. Amygdalùs persica. L.
Malus <center>PÊCHER. Amygdalus persica. C. BAUH., TOURN. — Persica vulgaris. MELL.Persica. FucusL.
ROSACÉES''Malus persica''. —AMYGDALÉESC. FamBauh.. nat, Tourn.— ICOSANDRIE MOHOGTHIE''Persica vulgaris''. Mell. ''Persica''. LFuchs.
Le pêcher, arbre dé moyenne grandeur, originaire de la Perse, est cultivépartout à cause de son excellent fruit, qui mûrit vers la fin de juillet et Mlles délices de nos tablesROSACÉES. Il est loin de posséder, dans le pays natal havantages qu'une longue culture lui a acquis en Europe et surtout enFrance— AMYGDALÉES. La pêche dite de Montreuil est la plus belle parmi les nombreusesvariétés que l'on a obtenuesFam.nat. — ICOSANDRIE MONOGYNIE. L.</center>
Description. — Racines et tiges dures et ligneuses ; écorce blanchâtre et ca-
drée, verte sur les rameaux. — Feuilles simples, alternes, pétiolées, vertes, glabres,
oblongues, lancéolées, accompagnées de deux stipules linéaires, caduques.—Fleurs
sessiles, solitaires, d'un rose tendre, très-agréable, paraissant avant les feuilles (niais-
avril). — Calice à cinq divisions. — Corolle à cinq pétales. — Etamines nombreuses.-
Fruit : drupe ovale ou arrondie, renfermant un noyau très-dur, ligneux, crevassé on
réticulé à sa superficie el renfermant la semence.
Parties usitées. — Les fleursLe pêcher, les feuillesarbre de moyenne grandeur, originaire de la Perse, est cultivé partout à cause de son excellent fruit, qui mûrit vers la fin de juillet et fait les bourgeonsdélices de nos tables. Il est loin de posséder, dans le pays natal, les avantages qu'une longue culture lui a acquis en Europe et surtout en France. La pêche dite de Montreuil est la plus belle parmi les semencesnombreuses variétés que l'on a obtenues.
Récolte. — Les feuilles doivent être récoltées entre le printemps et l'automne.Auprintemps, elles n'ont pas encore assex, d'action ; en automne, elles nDescription'''en ont presqueplus. Elles perdent un peu de leur amertume — Racines et de leur vertu par la dessiccationtiges dures et ligneuses ;cependant, séchées avec soin écorce blanchâtre et renfermées ensuite dans des boîtescendrée, ainsi que le pialfquaient Coste et Wilmetverte sur les rameaux. — Feuilles simples, elles conservent une énergie constatée par leur effet puigalrtet vermifugealternes, pétiolées, vertes, glabres, oblongues, lancéolées, accompagnées de deux stipules linéaires, caduques. Les fleurs deviennent inodores et restent — Fleurs sessiles, solitaires, d'un rose tendre, très-amèresagréable, avec la saveur parparaissant avant les feuilles (mars- ;ticulière de l'amande de noyau de pêcheavril). Ce caractère les fait reconnaître quand* isont sèches— Calice à cinq divisions. On y laisse le calice, comme partiela plus énergique delà fleur— Corolle à cinq pétales. On erapitoujours les fleurs fraîches pour faire le sirop— Etamines nombreuses. - Fruit : drupe ovale ou arrondie, renfermant un noyau très-dur, ligneux, crevassé ou réticulé à sa superficie et renfermant la semence.
[Les fruits destinés à être mangés doivent être récoltés à leur maturité. Cens fi •doivent être conservés conflls dans l'eau-de-vie''Parties usitées'''. — Les fleurs, les feuilles, les bourgeons, ou qui sont destinés à être confits ou 1préparer des marmelades doivent être cueillis avant la complète maturitéles semences.]
[Culture'''Récolte'''.— Il existe un nombre considérable de variétés de pêchers que Les feuilles doivent être récoltées entre le printemps et l'on peutdiviser en quatre races : 1° peau velue, chair fondanteautomne. Au printemps, se détachant du noyau elles n'ont pas encore assez d'action ;jen automne, elles n'P*en ont presque plus.velue, chair ferme Elles perdent un peu de leur amertume et adhérente au noyaude leur vertu par la dessiccation ;. 3° peau lissecependant, chair fondanle quittant séchées avec soin et renfermées ensuite dans des boîtes, ainsi que lenoyau ; k° peau lissepratiquaient Coste et Wilmet, elles conservent une énergie constatée par leur effet purgatif et vermifuge. Les fleurs deviennent inodores et restent très-amères, avec la saveur particulière de l'amande de noyau adhérent à de pêche. Ce caractère les fait reconnaître quand elles sont sèches. On y laisse le calice, comme partie la chairplus énergique de la fleur. On emploie toujours les fleurs fraîches pour faire le sirop.
Le pêcher exige une terre douce, profonde, substantielle; on le multiplie par sans[Les fruits destinés à être mangés doivent être récoltés à leur maturité.ou par greffe. Il exige des binages et des fumures répétées. L'année où on le taM»doit le tailler.long, afin que Ceux qui doivent être conservés confits dans l'abondance eau-de sève trouve une.issue et ne produisep)^gomme. L'amandier à coque dure-vie, ou qui sont destinés à amande douce, est le meilleur sujet pourgreft.on le préfère aux autres amandiers parce qu'il est moins sujet être confits ou à la gomme, à la clef»à la perte préparer des branches. Dans les terrains peu profonds et humides, on greffe surpra-niers ; marmelades doivent être cueillis avant la greffe se fait en écusson du 15 juillet au 15 septembre à 1 mèlreMc».mètres à 2 mètres de hauteur, si l'arbre est en plein vent, et à 10 à 16 centimetresaii-dessus du collet si l'on veut diriger en espalier. Les précoces et les tardifs doiven i ■exposés au midi et les autres à toutes les expositions, excepté celle du nord:leptest sujet à un grand nombre de maladiescomplète maturité.]
Propriétés physiques et chimiques['''Culture'''. —. Les fleurs Il existe un nombre considérable de Pêclielvariétés de pêchers que l'°2on peut diviser en quatre races : 1° peau velue, chair fondante, se détachant du noyau ; 2° peau velue, chair ferme et adhérente au noyau ; 3° peau lisse, chair fondante quittant le noyau ; 4° peau lisse, noyau adhérent à la chair.
odeur Le pêcher exige une terre douce très-faible, profonde, substantielle ; on le multiplie par semis ou par greffe. Les feuilles sont inodoresIl exige des binages et des fumures répétées. Les feuillesL'année où on le fume, les fleurs et iOT ^ont on doit le tailler long, afin que l'abondance de sève trouve une saveur amère analogue à celle des feuilles issue et ne produise pas de laurier-cerisegomme. L'amandier à coque dure, à amande douce, est le meilleur sujet pour greffer ; on le préfère aux autres amandiers parce qu'elles Mil est moins sujet à la présence gomme, à la cloque et à la perte des branches. Dans les terrains peu profonds et humides, on greffe sur pruniers ; la greffe se fait en écusson du 15 juillet au 15 septembre à 1 mètre 50 centimètres à 2 mètres de hauteur, si l'acide prussiquearbre est en plein vent, et à 10 à 16 centimètres au-dessus du collet si l'on veut diriger en espalier. Les précoces et les tardifs doiven être exposés au midi et les autres à toutes les expositions, excepté celle du nord : le pêcher est sujet à un grand nombre de maladies. ^]
('''Propriétés physiques et chimiques'''. — Les fleurs de pêcher ont une odeur douce très-faible. Les feuilles Pt sont inodores. Les feuilles, les noyaux contiennent fleurs et l'amande ont une huile essentielle qui se rapproche en ■ment de saveur amère analogue à celle ddes feuilles de laurier-cerise, qu'elles doivent à la présence de l'amandes amèresacide prussique.) • on 1»
On confit (Les feuilles et les pêches à l'eau-de-vie, on en fait des compotes, des marmelades: ^^sèche au four, etc.: mais ces préparations ne leur conservent qu'noyaux contiennent une taiDie p je[leur qualité. Aux Etats-Unis, on en fait une sorte huile essentielle qui se rapproche énormément de vin appelé vin de peene, e ^un objet de commerce. On tire de ce vin un alcool. Le béis du pêcher,ve"celle d' jag[l-est très-propre à être employé en marqueterie. Il suinte de ce bois "une gomme iique analogie avec la gomme arabique.downloadModeText.vueamandes amères.download 834 sur 1308)
On confit les pêches à l'eau-de-vie, on en fait des compotes, des marmelades: on les sèche au four, etc. : mais ces préparations ne leur conservent qu'une faible partie de leur qualité. Aux Etats-Unis, on en fait une sorte de vin appelé ''vin de pêche'', et qui est un objet de commerce. On tire de ce vin un alcool. Le bois du pêcher, veiné de rouge, est très-propre à être employé en marqueterie. Il suinte de ce bois une gomme qui a quelque analogie avec la gomme arabique.
PÊCHER.
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PRÉPARAT10HS <center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
i l'raiBRiEUB. T- Feuilles en infusion, 15 ou
là sr{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. - Feuilles en infusion, 15 ou 44 gr. pour 1/2 Htre alitre d'eau ou de Iaitlait.<br \>InMon Infusion des fleurs sèches, 15 à 30 gr. pour1/2 litre d'eau ou de lait.<br \>Sirop (8 de fleurs sur 12 d'eau bouillante et 8 de sucre), 30 gr. et plus pour les adultes ; - de 4 à 15 gr. pour les enfants, soit pur, soit étendu dans une potion.<br \>D'après Gauthier, de Saint-Savin <ref>''Journal analytique des sciences médicales'', t. I, p. 338.</ref>, les pousses sont pourvues de l'odeur des fleurs, et pourraient leur être substituées ; les bourgeons distillés donnent une huile volatile| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | semblable à celle des autres parties. On en peut faire un sirop purgatif et amer ayant la saveur et l'odeur de l'amande amère.<br \>Poudre des fleurs (rarement), de 2 à 4 gr., dans un véhicule approprié.<br \>Extrait aqueux des bourgeons, de 1 à 2 gr. 50 centigr.<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Feuilles, fleurs et amandes en cataplasme sur l'abdomen comme vermifuge ; sur les inflammations et les douleurs externes comme calmant.|}
i|2 litre d'eau ou de lait.
> Sirop (8 de fleurs sur 12 d'eau bouillante et
8 de sucre)A grande dose, 30 gr. et plus pour les adultes;feuilles, '--de i î 15 gr. pour les enfantsfleurs et l'amande du pêcher peuvent, soit pur,par l' aitacide cyanhydrique qu'étendu dans elles contiennent, produire l'empoisonnement. Bertrand a vu mourir un enfant de dix-huit mois, au milieu de convulsions et de vomissements, pour avoir pris une potionforte décoction de ces fleurs que sa mère lui avait donnée comme vermifuge.
DLe 'après Gauthier, 'Journal de Saint-Sayin la Société de médecine de Nantes'' (11836)relate un cas d'empoisonnement chez un homme de trente ans, lespousses sont pourvues de accidents, caractérisés par des phénomènes graves, rappelant ceux produits par l'odeur des fleursacide cyanhydrique,et pourraient leur être substituées; les bour-geons distillés donnent une huile volatilecédèrent cependant à l'emploi des opiacés.
semblable à celle des autres partiesLes fleurs fraîches agissent quelquefois assez vivement sur le tube digestif. On « J'ai voulu, dit Roques, éprouver sur moi-même l'action purgative de ces fleurs. J'enpeut faire un sirop purgatif ai pris une bonne pincée mêlée avec une petite salade de chicorée sauvage. Quatre heures après, j'ai eu des tranchées, des évacuations énormes et amer ayant lasaveur des sueurs froides. Il a fallu de l'éther et de l'odeur opium pour faire cesser ces accidents. » Peut-être Roques s'est-il donné une indigestion en suspendant la sensibilité de l'amande amèreestomac par l'action de l'acide cyanhydrique, ce qui rendrait ce fait peu concluant.Poudre des fleurs (rarement)Toutefois les feuilles, les fleurs et l'amande de 2 à 4 gr.pêcher doivent être administrées avec circonspection,surtout aux enfants.
Les fleurs et les feuilles de cet arbre sont purgatives, anthelminthiques et diurétiques. La propriété laxative du sirop de fleurs de pêcher a été célébrée outre mesure par Guy-Patin, Riolan, Simon Piètre, et une foule d'autres auteurs. Le calice est la partie des fleurs du pêcher dans un véhicule appropriélaquelle paraît résider plus particulièrement leur principe actif.Extrait Coste et Wilmet employaient les bourgeons et les jeunes feuilles de cet arbre, récoltés au printemps, infusés pendant la nuit et ensuite décoctés, à la dose de 15 à 45 gr. dans 300 gr. d'eau, avec addition de 30 gr. de sirop de fleurs de pêcher, ou d'une petite quantité de miel ; ils donnaient la veille, selon la force du sujet, 12 à 24 décigr. d'extrait aqueux des de bourgeons, saturé de 1 la poudre des fleurs de pêcher desséchées. Coste et Wilmet ont vu rendre plus de soixante ''vers'' à 2 un jeune homme d'une quinzaine d'années, peu d'heures après l'ingestion du premier bol de cet extrait. Dans l'espace de douze jours, cet enfant prit 30 gr. d'extrait en 24 doses, et trois potions dans lesquelles les feuilles de pêcher étaient entrées jusqu'à 30 gr. Il était d'un tempérament assez robuste, difficile à évacuer. Il eut quatre à cinq selles chaque fois, et ordinairement quatre ou cinq vers dans les premières ; il a été parfaitement guéri sans autre secours.
50 centigrBurtin a confirmé les observations de Coste et Wilmet sur plus de vingt malades.Loiseleur-Deslongchamps employait un sirop fait avec une suffisante quantité de miel et une décoction saturée de feuilles de pêcher, et il en obtenait toujours des effets analogues à ceux de la manne. Dans les campagnes, on fait quelquefois prendre aux enfants, comme purgatif et
A L'EXTÉRIEDII. — Feuilles, fleurs et amandesen cataplasme sur l'abdomen comme ver-mifuge ; sur les inflammations et les dou-leurs externes comme calmant.____________________
; A grande dose, les feuilles, les fleurs et l'amande du pêcher peuvent,<references/>
par l'acide cyanhydrique qu'elles contiennent, produire l'empoisonnement.
Bertranda vu mourir un enfant de dix-huit mois, au milieu de convulsions[806]
vermifuge, du bouillon de veau dans lequel on a fait infuser légèrement et 3e: vomissementsà une douce chaleur, pour avoir pris une forte décoction petite poignée de ces fleurs quede pêcher. L'infusion des feuilles et des fleurs dans le lait est aussi administrée avec succès aux petits enfants.
jajnère lui avait donnée Bodart employait les feuilles fraîches de pêcher comme vermifugesuccédanées du séné, à la dose de 30 gr. pour deux verres de ''decoctum'', à vase fermé ; les fleurs à la dose de 15 gr. Il donnait, aux femmes délicates et aux enfants, le sirop des fleurs à la dose d'une cuillerée à bouche, toutes les demi-heures, jusqu'à ce que le remède commençât à agir.
; (C'est le même moyen qu'£e Journal de on emploie communément, à la.Société de médecine de Nantes (1836) relate un cas dose d'em-poisonnement chez un homme de trente ans, où les accidents, caractérisés; par des phénomènes gravesune cuillerée à café et plus, rappelant ceux produits par pour faciliter l'acide cyanhyévacuation du méconium chez les nouveau-drique,/cédèrent cependant à l'emploi des opiacésnés.)
; les fleurs fraîches agissent quelquefois assez vivement sur le tube digestif.j «lL'ai voulu, dit Roquesinfusion et la décoction des feuilles de pêcher ont été vantées dans la néphrite, éprouver sur moi-même l'action purgative de cesïfléurè. J'en ai pris une bonne pincée mêlée avec une petite salade de chico-rée sauvage. Quatre heures après, j'ai eu des tranchées, des évacuationsïé|orrn'es hématurie et plusieurs autres affections des sueurs froidesvoies urinaires. Il a fallu Dower, au rapport de Vogel, les regardait comme un spécifique contre les calculs urinaires. Ettmuller accorde aussi cette vertu à l'éther et infusion des amandes contenues dans le noyau de la pêche. Les Anglais joignent l'opium pour faireCesser ces accidents. » Peut-être Roques seau distillée d'est-il donné une indigestion en! suspendant la sensibilité de amandes amères à l'estomac par l'action infusion des feuilles de pêcher, et emploient ce mélange pour faciliter la sécrétion et l'acide cyanhydriqueexcrétion des urines,: ce qui rendrait ce fait peu concluant. Toutefois apaiser les feuilles, les fleurs douleurs néphrétiques etvésicales. Ce moyen,;ilque j'àmândè dé pêcher doivent être administrées avec circonspectionai mis en usage plusieurs fois, surtout^aux enfantscalme promptement les souffrances des malades atteints de spasme ou d'irritation à la vessie, favorise l'émission des urines dans le catarrhe vésical chronique et soulage les calculeux.
• lies fleurs et lès feuilles de cet arbre sont purgatives, anthelminthiques etilrétiques; La propriété laxative du sirop de fleurs de pêcherDougos<ref>''Gazette médicale''a été célé-brée outre mesure par Guy-Patin, Riolan1837, Simon Piètre, et une foule d'au-bes auteursp. Le calice est 299.</ref> a guéri la partie des fleurs du pêcher dans laquelle paraîtfjjsiiiér plus particulièrement leur principe actif. Coste et Wilmet em-||oyaieiit les bourgeons et les jeunes feuilles de cet arbre, récoltés coqueluche en quelques jours au prin-itetfijss, infusés pendant la nuit et ensuite décoctés, à la dose moyen de 15 à 45 gr.ïps 300.gr. dl'eau, avec addition infusion de 30 gr. de sirop de fleurs feuilles de pêcher, oujWpétitequantité de miel; ils donnaient la veille, selon la force du sujet,#24décigr. dAntony<ref>'extrait aqueux de bourgeons, saturé de la poudre des fleursjp^er desséchées. Coste et "Wilmet ont vu rendre plus de soixante vers|Mpne homme d'une quinzaine dIbid'années, peu d'heures après l'ingestionMremier bol de cet extrait. Dans l'espace </ref> dit avoir obtenu de douze jours, cet enfant prit|uJT;très-^extrait en 24 dosesbons effets de cette infusion, et trois potions dans lesquelles les feuilles une épidémie deEc™rfièvre très-grave,^ieiit entrées jusqu'à 30 gr. Il était type rémittent, compliquée d'un tempérament assez ro-rem f Cile irritation gastrique. Les feuilles qui avaient servi à évacuer- n eut quatre à cinq selles chaque fois, et ordinai-ment quatre ou cinq vers dans les premières; il a cette infusion lui ont été parfaitement guéri;;Sats;aatresecoursfort utiles en application sur l'abdomen. Le même moyen lui aurait également réussi contre le vomissement dans deux cas de choléra.
.J".tmfConfirmé Comme les amandes amères, les observations amandes de Coste pêche peuvent être employées pour les émulsions en les associant en petite quantité aux autres semences émulsives. Seules, et Wilmet sur plus de vingt*santl ?r -seleur"DeslonScnamPs employait un sirop fait avec à une suffi-ilen ôhfaUtl-té de miel et certaine dose, il est à présumer qu'elles auraient une décoction saturée de action analogue à celle des feuilles de pêcher, comme purgatives etcamna nait touJ°urs des effets analogues à ceux de la manneanthelminthiques. Dans lesPagnes, on fait quelquefois prendre aux enfants, comme purgatif et
hvml ana¥ique Burtin prescrivit à un pauvre, atteint de fièvre intermittente, deux poignées de feuilles de pêcher infusées dans 2 kilogr. de bière brune bouillante, à prendre dans l'espace de vingt-quatre heures dans l'apyrexie. La fièvre disparut après la seconde dose. Encouragé par ce succès, il employa le même moyen chez plus de vingt malades atteints de fièvres intermittentes de divers types, et tous furent entièrement guéris. Il donnait avec le même avantage, dans l'apyrexie, la poudre des sciences médicalesfeuilles, à la dose de 30 gr. divisée en plusieurs prises. Le même auteur dit qu'il a connu, dans sa jeunese, une personne qui employait, en en faisant un secret, la poudre du bois des noyaux de pêche, à la même dose que le quinquina, contre la fièvre intermittente. Amatus Lusitanus<ref>Lib. IV, p. 564.</ref> recommande ce remède dans la fièvre quarte. Crouseille<ref>''Journal de chimie médicale'', 1831, t. IVII, p. 33S22.downloadModeText</ref> a fait connaître les succès qu'il a obtenus de l'usage des feuilles de pêcher à titre de fébrifuge.vueIl a signalé dans ces feuilles un principe amer auquel elles doivent leur propriété, et non, ainsi qu'on le croyait, à l'acide cyanhydrique qu'elles contiennent.download 835 sur 1308L'écorce est fébrifuge. Dans les campagnes, on emploie simplement, pour couper les
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806 PÈCHEEi.<references/>
vermifuge, du bouillon de veau dans lequel on a fait infuser légèrement
et à une douce chaleur, une petite poignée de fleurs de pêcher. L'infusion
des feuilles et des.fleurs dans le lait est aussi administrée avec succès a»
petits enfants.
Bodart employait les feuilles fraîches de pêcher comme succédanées kséné, à la dose de 30 gr. pour deux verres de decoctum, à vase fermé'lesfleurs à la dose de 15 gr. Il donnait, aux femmes délicates et aux enfantsle sirop des fleurs à la dose d'une cuillerée à bouche, toutes les demi-heures, jusqu'à ce que le remède commençât à agir.[807]
(C'est le même moyen qufièvres d'accès, du vin blanc dans lequel on emploie communément, à a fait infuser la dose d'unecuillerée à café et plus, pour faciliter l'évacuation seconde écorce du méconium chez lesnouveau-néspêcher.)
LJ'infusion et la décoction des ai employé les feuilles de pêcher ont été vantées dans lanéphrite, pilées en cataplasme sur l'hématurie et plusieurs autres affections des voies urinaires.Dowerabdomen, au rapport de Vogel, les regardait comme un spécifique contre lescalculs urinaires. Ettmuller accorde aussi cette vertu à l'infusion chez desamandes contenues dans le noyau de la pêche. Les Anglais joignent l'eaudistillée enfants d'amandes amères un à l'infusion des feuilles de pêcherdeux ans, et emploientce mélange pour faciliter la sécrétion et l'excrétion des urines, apaiser lesdouleurs néphrétiques et vésicales. Ce moyen, que j'ai mis en usage plu-sieurs foisobtenu un effet anthelminthique qui, calme promptement les souffrances des malades atteints despasme ou d'irritation à la vessie, favorise l'émission des urines dans lecatarrhe vésical chronique et soulage les calculeux. Dougos (1) a guéri la coqueluche en quelques jours au moyen de l'infusiondfe feuilles de pêcher. Antony (2) dit avoir obtenu de très-bons effets (re-cette infusioncas, dans une épidémie de fièvre très-grave, à type rémittent,compliquée dne m'irritation gastriquea laissé aucun doute. Les feuilles qui avaient servi à cette in-fusion lui ont été fort utiles en application sur lCe topique m'abdomen. Le même moyenlui aurait également réussi contre le vomissement dans deux cas de clo-léra., Comme a paru aussi calmer les amandes amères, les amandes de pêche peuvent être em-ployées pour les émulsions en les associant en petite quantité aux autressemences émulsives. Seules, et à une certaine dose, il est à présumer qu'ellesauraient une action analogue à celle des feuilles, comme purgatives etanthelminthiques. Burtin prescrivit à un pauvre, atteint de fièvre intermittente, deux poi-gnées de feuilles de pêcher infusées dans 2 kilogr. de bière brune bouillante,à prendre dans l'espace de vingt-quatre heures dans l'apyrexie. La fièvredisparut après la seconde dose. Encouragé par ce succès, il employaimême moyen chez plus de vingt malades atteints de fièvres intermittentesde divers types, et tous furent entièrement guériscoliques. Il donnait On applique avec le mmavantage, dans l'apyrexie, la poudre des ces mêmes feuillessur les inflammations externes, à la dose de 30 gr. dms«en plusieurs prises. Le même auteur dit qu'il a connu, dans sa jeunese,une personne qui employait, en en faisant un secret, la poudre du bois a •noyaux de pêche, à la même dose que le quinquina, contre la nevre'-termittente. Amatus Lusitanus (3) recommande ce remède dans la nw _quarte. Crouseille (4) a fait connaître les succès qu'il a obtenus de lusa»des feuilles de pêcher à titre de fébrifuge. Il a signalé dans ces leuuoeun principe amer auquel elles doivent leur propriété, dartres enflammées et nondouloureuses, ainsi.q\le croyaitles ulcères cancéreux, à l'acide cyanhydrique qu'elles contiennent. L'écorce esifébrifuge. Dans les campagnesdouleurs locales, on emploie simplement, pour coup (1) Gazette médicale, 1837, p. 299. (2) Ibid. (3) Lib. iv, p. 564. (li) Journal de chimie médicale, 1831, t. VII, p. 22etc.  [807]
lièvres dLa pêche est, quoi qu'accès^ du vin blanc en disent Galien et l'École de Salerne, un fruit très-agréable, nourrissant, rafraîchissant et adoucissant ; elle convient parfaitement aux tempéraments sanguins et bilieux, soit dans lequel on a fait infuser l'état de santé ; soit dans les maladies accompagnées de chaleur et d'irritation. Toutefois, les personnes faibles ou sédentaires peuvent, par l'usage trop abondant ou trop longtemps prolongé des pêches, éprouver de la seconde écorce débilité d'estomac, des flatuosités et même la diarrhée. On évite ces inconvénients en leur associant du pêchersucre ou du vin généreux.
J'ai employé lès feuilles dépêcher pilées en cataplasme sur l'abdomen,
chez des enfants d'un à deux ans, et j'ai obtenu un effet anthelminthique
qui dans quelques cas, ne m'a laissé aucun doute. Ce topique m'a paru
aussi calmer les coliques. On applique avec avantage ces mêmes feuilles
surles inflammations externes, les dartres enflammées et douloureuses, les
ulcères cancéreux, les douleurs locales, etc.
La pêche est, quoi qu'en disent Galien et l'École de Salerne, un fruit très-agréable, nourrissant, rafraîchissant et adoucissant ; elle convient parfaitement.aux tempéraments sanguins et bilieux, soit dans l'état de santé ; soit dans les maladies accompagnées de chaleur et d'irritation. Toutefois, les personnes faibles ou sédentaires peuvent, par l'usage trop abondant ou fbplongtemps prolongé des pêches, éprouver de la débilité d'estomac, des
; iffiôsités et même la diarrhée. On évite ces inconvénients en leur asso-
lant .au sucre ou du vin généreux.
[[Catégorie:Cazin 1868|Pecher]]
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