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Iris (Cazin 1868)

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== Iris ==
Voir la page Nom accepté : ''[[Iris germanica]]''
IRIS COMMUN ou IRIS GERMANIQUE. Iris gennanica. L.
Iris vulgaris germanica, sive sylvestris. C BAUH., TOURN. — Iris sylvesW
major. LAM. — Iris nostras. PHARM.
<center>IRIS COMMUN ou IRIS GERMANIQUE. Iris flambe, — flambe, — iris des jardins, — glayeul bleu, — iris commun, — courra,germanica. L.
lirguo''Iris vulgaris germanica, sive sylvestris''. C. Bauh., Tourn. — ''Iris sylvestris major''. Lam. flamme''Iris nostras''. Pharm.
IRIDACÉES. Fam. nat. Iris flambe, — flambe, ÏRiArjDRiE MONOGYMIE. L.Cette belle espèce d'iris vient spontanément dans les lieux incultes etaridesdes jardins, sur les vieux murs— glayeul bleu, les toits de chaume. Elle est cultivée dans no-jardins pour ses fleurs. Elle est vivace.downloadModeText.vue— iris commun, — courtrai, lirguo, — flamme.download 556 sur 1308
IRIDACÉES. Fam. nat. — TRIANDRIE MONOGYNIE. L.</center>
IRIS COMMUN OU IRIS GERMANIQUE. 527
Description. — Racine : souche (rhizome) oblique, noueuse, épaisse, charnue,blanchâtre, fournissant à sa partie inférieure beaucoup de pelites racines creuses. —Tiges de 50 à 70 centimètres, presque simples, droites, cylindriques, glabres, nues Cette belle espèce d'iris vient spontanément dansleur partie supérieureles lieux incultes et arides, entourées de feuilles à leur partie inférieure. — Feuilles ensi-formes, aiguës, planes, engainantes à la base, succulentes, un peu épaisses, pluscourtes que sur les tiges. — Fleurs d'un bleu violet, veinées, très-grandes, deux à six ausoinmèt de la tige, la supérieure terminalevieux murs, les inférieures pédonculées (avril-mai), mu-nies à la base toits de bractées persistantes en forme de spathechaume. — Périanthe à six divisions,dont trois extérieures renversées, munies vers leur onglet d'une raie de poils blancs oujaunâtres,, pétaloïdes; trois intérieures dressées, plus petitesElle est cultivée dans nos jardins pour ses fleurs. — Trois étamines libres,ayant leurs anthères adhérentes au bord des filets. — Style court, portant trois lanièrespétaloïdes, écliancrées, d'un violet mêlé de blanc, qui tiennent lieu de stigmate et re-couvrent les étamines cachées entre elles et l'onglet barbu de chaque division réfléchieiupérianthe.— Ovaire"infère, devenant plus tard un fruit ou capsule triloculaire, àtrois valves et à trois loges polyspermesElle est vivace.
Parties usitées.— La souche ou rhizome, improprement appelée racine.
Récolte. — On doit récolter la souche d'iris pendant l'été, en enlever l'épidémieavec un couteau, et la faire sécher promplement et complètement en l'exposant à l'ar-deur du soleil, à l'action du vent, et à défaut de ces moyens, à la chaleur du four.Avec'ces précautions, on l'obtient blanche et non moisie. Elle perd une grande partiede son activité par la dessiccation. On peut alors la réduire en poudre et s'en servirpourrémplacer celle d'iris de Florence dans les préparations où l'odeur trop forte décelle-ci répugne.[527]
[Culture'''Description'''.—On le propage par division — Racine : souche (rhizome) oblique, noueuse, épaisse, charnue, blanchâtre, fournissant à sa partie inférieure beaucoup de petites racines creuses. — Tiges de 50 à 70 centimètres, presque simples, droites, cylindriques, glabres, nues dans leur partie supérieure, entourées de feuilles à leur partie inférieure. — Feuilles ensiformes, aiguës, planes, engainantes à la base, succulentes, un peu épaisses, plus courtes que les tiges. — Fleurs d'un bleu violet, veinées, très-grandes, deux à six au sommet de la tige, la supérieure terminale, les inférieures pédonculées (avril-mai), munies à la base de bractées persistantes en forme de spathe. — Périanthe à six divisions, dont trois extérieures renversées, munies vers leur onglet d'une raie de poils blancs ou jaunâtres, pétaloïdes ; trois intérieures dressées, plus petites. — Trois étamines libres, ayant leurs anthères adhérentes au bord des rhizomesfilets. — Style court, portant trois lanières pétaloïdes, échancrées, d'un violet mêlé de blanc, qui tiennent lieu de stigmate et recouvrent les étamines cachées entre elles et l'onglet barbu de chaque division réfléchie du périanthe. — Ovaire infère, devenant plus tard un fruit ou capsule triloculaire, à trois valves et à trois loges polyspermes.]
Propriétés physiques et chimiques- — Le rhizome d'iris exhale, lors-, qu'il est frais, une odeur forte et désagréable qui se change, par la dessiccation, en uneagréable odeur de violette'Parties usitées'''. Sa saveur est acre— La souche ou rhizome, amère, nauséeuse, légèrement styptique.Ses principes constituants paraissent être à peu près les mêmes que ceux de l'iris jauneet de l'officinalimproprement appelée racine.
Le suc exprimé des corolles de l'''Récolte'''. — On doit récolter la souche d'iris germaniquependant l'été, mêlé en enlever l'épiderme avec de un couteau, et la poudre dfaire sécher promptement et complètement en l'alun exposant à l'ardeur du soleil, à l'action du vent, etttnpeu à défaut de chauxces moyens, donne à la chaleur du four. Avec ces précautions, on l'obtient blanche et non moisie. Elle perd une couleur verte qui sert pour peindre grande partie de son activité par la dessiccation. On peut alors la réduire en miniaturepoudre et s'en servir pour remplacer celle d'iris de Florence dans les préparations où l'odeur trop forte de celle-ci répugne.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES['''Culture'''.— On le propage par division des rhizomes.]
A L'INTÉRIEUR''Propriétés physiques et chimiques'''. — Suc Le rhizome d'iris exhale, lorsqu'il est frais, une odeur forte et désagréable qui se change, par la dessiccation, en une agréable odeur de 15 à 60 grviolette.ViiiSa saveur est âcre, 120 gramère, nauséeuse, légèrement styptique. Ses principes constituants paraissent être à peu près les mêmes que ceux de racines pour 1/2 kilogrammel'iris jaune et de l'officinal.
Le suc exprimé des corolles de vinl'iris germanique, mêlé avec de la poudre d'alun et un peu de chaux, donne une couleur verte qui sert pour peindre en macération pendant vingt-quatreminiature.
heures. ■ ; '
Poudre, de 1 à 2 gr., en pilules, électuaire, etc<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
A L'EXTÉRIEUR. — En poudre, comme sterriuta-
toire, dentifrice, sialagogue, aromatique.
La racine d'iris germanique, à l'état frais, est purgative et émétique. A{|align="center"petite dose, elle est excitante, expectorante, diurétique, anthelminthique| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR.Les observations de Plater— Suc frais, de Rivière, de Rufl'us, de Lester et de Werl-lioffj attestent que lé suc de la racine d'iris nostras a été employé avecsuccès dans l'ascite, l'anasarque et autres hydropisies, soit primitives ouessentielles, qu'elle peut guérir, soit symptomatiques ou liées 15 à des lésionsorganiques, où elle n'apporte qu'un soulagement résultant de l'évacuationdes sérosités60 gr. Ses succès, dans ces cas, tiennent évidemment à son action<br \>purgative. Èttmuller employait son suc comme hydragogueVin, à la dose de«4 30 120 gr., mêlé dans de l'eau racines pour 1/2 kilogramme de fenouil, du sirop de violette ou toutautre véhicule propre à tempérer son âcreté. Rivière a guéri un individuaueetêd'ahasarquevin, en lui administrant ce suc à la dose de 90 grmacération pendant vingt-quatre heures., associé*4|style="padding:0.Sr5em; width:300px; text- align:left;" | Poudre, de manne. Brassavole et Amatus Lusitanus le prescrivaient auxnydropiques 1 à la dose de 120 2 gr., dose trop forteen pilules, électuaire, etc. Mesué le mêlait avec le<br \><br \>nard indienA L'EXTÉRIEUR. Ghomel dit.avoir vu de bons effets de l'emploi de la racinenrl' rrépété fréquemment, en lui associant la crème de tartre ou le cristalMinéral; Venél le recommande étendu dans un véhicule aqueux— En poudre, comme unremède héroïque contre les infiltrations passives du tissu cellulaire. Garidelwserve que cette racinesternutatoire, donnée seuledentifrice, excite de violentes tranchéessialagogue, maisaromatique.M va rien à craindre lorsqu'on l'associe avec le sel fixe (carbonate dedownloadModeText.vue.download 557 sur 1308|}
528 IMS OFFICINALLa racine d'iris germanique, à l'état frais, est purgative et émétique. A petite dose, elle est excitante, expectorante, diurétique, anthelminthique. Les observations de Plater, de Rivière, de Ruffus, de Lester et de Werlhoff, attestent que le suc de la racine d’''iris nostras'' a été employé avec succès dans l'ascite, l'anasarque et autres hydropisies, soit primitives ou essentielles, qu'elle peut guérir, soit symptomatiques ou liées à des lésions organiques, où elle n'apporte qu'un soulagement résultant de l'évacuation des sérosités. Ses succès, dans ces cas, tiennent évidemment à son action purgative. Ettmuller employait son suc comme hydragogue, à la dose de 15 à 30 gr., mêlé dans de l'eau de fenouil, du sirop de violette ou tout autre véhicule propre à tempérer son âcreté. Rivière a guéri un individu affecté d'ahasarque, en lui administrant ce suc à la dose de 90 gr., associé à 45 gr. de manne. Brassavole et Amatus Lusitanus le prescrivaient aux hydropiques à la dose de 120 gr., dose trop forte. Mesué le mêlait avec le nard indien. Chomel dit avoir vu de bons effets de l'emploi de la racine d'iris, répété fréquemment, en lui associant la crème de tartre ou le cristal minéral. Venel le recommande étendu dans un véhicule aqueux, comme unremède héroïque contre les infiltrations passives du tissu cellulaire. Garidel observe que cette racine, donnée seule, excite de violentes tranchées, mais qu'on n'a rien à craindre lorsqu'on l'associe avec le sel fixe (carbonate de potasse).
Voici ce que je disais dans la première édition de cet ouvrage sur l'em-
ploi de l'iris comme drastique : « J'ai administré deux fois le suc frais de la
racine d'iris germanique dans l'hydropisie, comme drastique. Les vives
douleurs intestinales qu'elle a produites, à la dose de 40 gr., accompagnées
de vomissements et de selles abondantes, me l'ont fait, sinon abandonner
du moins-réserver pour les tempéraments lymphatiques, difficiles à émou-
voir. Nous possédons assez de purgatifs indigènes sans recourir à ceux dont
les effets sont ou incertains, ou dangereux. L'iris agit d'une manière telle-
ment directe sur la muqueuse gastro-intestinale, qu'elle y détermine un sen-
timent de chaleur acre et brûlante qui persiste encore longtemps après la
cessation des contractions de la membrane musculaire du tube digestif,
Toutefois, dans l'un des deux cas où je l'ai mis en usage, cet effet a été bien
moins prononcé, parce que j'ai eu la précaution d'étendre 40 gr. de suc
dans 150 gr. d'infusion de guimauve. De nouveaux essais me mettront peut-
être à même d'apprécier plus sûrement les avantages et les inconvénients de
ce purgatif drastique, n
Depuis, j'ai donné plusieurs fois la racine d'iris étendue dans la décoctionde guimauve, dans le bouillon de veau ou de poulet. J'administre la doseindiquée en deux ou trois fois à une heure d'intervalle. Moyennant ces pré-cautions et l'usage d'une boisson mucilagineuse pendant l'effet purgatif, cemédicament irrite beaucoup moins le tube intestinal, et produit néanmoinsd'abondantes évacuations alvines.[528]
A dose altérante, Voici ce que je disais dans la première édition de cet ouvrage sur l'emploi de l'iris comme drastique : « J'ai administré deux fois le rhizome suc frais de la racine d'iris germanique en poudre (en cet étatmoins énergique) produit de bons effets dans l'asthme humidehydropisie, dans lacomme drastique. Les vivesphthisiedouleurs intestinales qu'elle a produites, à la coqueluchedose de 40 gr., accompagnées de vomissements et en général dans tous de selles abondantes, me l'ont fait, sinon abandonner, du moins réserver pour les tempéraments lymphatiques, difficiles à émouvoir. Nous possédons assez de purgatifs indigènes sans recourir à ceux dont les effets sont ou incertains, ou dangereux. L'iris agit d'une manière tellement directe sur la muqueuse gastro-intestinale, qu'elle y détermine un sentiment de chaleur âcre et brûlante qui persiste encore longtemps après la cessation des contractions de la membrane musculaire du tube digestif. Toutefois, dans l'un des deux cas où je l'ipécacuankai mis en usage, cet effet a été bien moins prononcé, parce que j'ai eu la précaution d'étendre 40 gr. de suc dans 150 gr. d'infusion de guimauve. De nouveaux essais me mettront peut-donné être à petites doses est indiquémême d'apprécier plus sûrement les avantages et les inconvénients de ce purgatif drastique.»
Zapata (Depuis, j'ai donné plusieurs fois la racine d'iris étendue dans la décoction de guimauve, dans le bouillon de veau ou de poulet.1J'administre la dose indiquée en deux ou trois fois à une heure d'intervalle. Moyennant ces précautions et l'usage d'une boisson mucilagineuse pendant l'effet purgatif, ce médicament irrite beaucoup moins le tube intestinal, et produit néanmoins d'abondantes évacuations alvines. A dose altérante, le rhizome d'iris germanique en poudre (en cet état moins énergique) produit de bons effets dans l'asthme humide, dans la phthisie, la coqueluche, et en général dans tous les cas où l'ipécacuanha donné à petites doses est indiqué. Zapata<ref>''Revue de thérapeutique médico-chirurgicale'', t. I, p. 325.</ref> a donné à manger, pendant cinquante à soixante jours, à desscrofuleux, la racine d'iris, qu'il regarde comme un excellent remède danscette maladie. On a aussi préconisé cette racine dans les maladies invétérées
de la peau.
L'iris germanique forme la base d'un remède contre la rage, dont l'ab-baye abbaye de Grand-Selve, près de Toulouse, était en possession depuis un tempsimmémorial.
Montet (2) <ref>''Historique de l'Académie des sciences'', 1772, p. 1 et 657.</ref> et Wauters ont proposé de substituer la racine d'iris germa-nique germanique à celle d'iris de Florence, qu'elle a plus d'une fois remplacée fraudu-leusement frauduleusement dans le commerce.
(IRIS OFFICINAL.—IRIS DE FLORENCE (Iris Florentina, L.; Iris albaFlo-rentina, Bauh..____________________
On le faisait venir d'Italie; mais le mauvais état dans lequel sa racinenous arrivait a engagé plusieurs pharmaciens à cultiver, en France, cetteplante, qui, du reste, croît spontanément en Provence, où elle est assezrare. Dans le seul département de l'Ain, on en récolte annuellement de1,300 à 1,600 kilogr.<references/>
Description. — Rhizome épais, noueux, blanchâtre. — Tige : hampe droite,
cylindrique, glabre. — Feuilles rares, droites, ensiformes, d'un vert glauque, plus pe-
tites que la tige. — Fleurs au nombre de une à deux, terminales, blanches, d'une odeur
suave; les subdivisions antérieures du périanlhe sont obovales, obtuses, les grau»
lames pétaloïdes du style sont légèrement crénelées.
Pai-ties usitées. — Le rhizome.== Iris de Florence ==
Récolte.— La même que celle de lNom accepté : 'espèce précédente; pour qu'ils jouissent deses propriétés, ne recueillir que les rhizomes âgés de trois ans au moins.[[Iris germanica]]'' 'Florentina'
(1) Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, t. I, p. 325.
(2) Historique de lIRIS OFFICINAL. — IRIS DE FLORENCE (''Iris Florentina''Académie des sciences, 1772, pL. 1 et 657.downloadModeText.vue; ''Iris alba Florentina'', Bauh.download 558 sur 1308
On le faisait venir d'Italie ; mais le mauvais état dans lequel sa racine nous arrivait a engagé plusieurs pharmaciens à cultiver, en France, cette plante, qui, du reste, croît spontanément en Provence, où elle est assez rare. Dans le seul département de l'Ain, on en récolte annuellement de 1,500 à 1,600 kilogr.
IRIS FÉTIDE'''Description'''. — Rhizôme épais, noueux, blanchâtre. — Tige : hampe droite, cylindrique, glabre. — Feuilles rares, droites, ensiformes, d'un vert glauque, plus petites que la tige. — Fleurs au nombre de une à deux, terminales, blanches, d'une odeur suave ; les subdivisions antérieures du périanthe sont obovales, obtuses, les grandes lames pétaloïdes du style sont légèrement crénelées. 529
Culture'''Parties usitées'''. — Se propage par division des rhizomes ; il aune les lieux bas etLe rhizôme.
humides'''Récolte'''.Propriétés physiques et chimiques — La même que celle de l'espèce précédente ; usages économiquespour qu'ils jouissent de ses propriétés, ne recueillir que les rhizômes âgés de trois ans au moins.
_ Le rhizome, à l'état frais, exhale une odeur pénétrante peu agréable, qui, après
dessiccation, devient suave et rappelle celle de la violette. La saveur, d'abord amère,
acre et persistante, s'adoucit par la conservation.
La culture en France n'a pas fait perdre à l'iris de Florence sa constitution chimiquepropre. — Stan. Martin (1) a constaté dans le nôtre, comme Vogel l'avait fait pourteotique, de la gomme, un extrait brun, de la fécule amylacée, de l'huile grasse amère,acre; de l'huile volatile, ayant la forme de paillettes blanches (pouvant être représentéeparÇ8HsO); des fibres végétales. — Stan. Martin a rencontré en plus une matière rési-neuse qui a beaucoup de l'aspect physique de la glu du houx.[529]
La parfumerie utilise le parfum '''Culture'''. — Se propage par division des rhizomes ; il aime les lieux bas et extrait de deux manières le résinoïde.ai'omatlque: la distillation aqueuse et la distillation alcooliquehumides.
Les fumeurs'''Propriétés physiques et chimiques ; usages économiques'''. - Le rhizôme, afin de faire perdre à leur haleine l'état frais, exhale une odeur du tabacpénétrante peu agréable, mâchent quelquesfragments qui, après dessiccation, devient suave et rappelle celle de rhizome la violette. La saveur, d'irisabord amère, âcre et persistante, s'adoucit par la conservation.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSESLa culture en France n'a pas fait perdre à l'iris de Florence sa constitution chimique propre. — Stan. Martin<ref></ref> a constaté dans le nôtre, comme Vogel l'avait fait pour l'exotique, de la gomme, un extrait brun, de la fécule amylacée, de l'huile grasse amère, âcre ; de l'huile volatile, ayant la forme de paillettes blanches (pouvant être représentée par C<sub>8</sub> H<sub>8</sub> O); des fibres végétales. — Stan. Martin a rencontré en plus une matière résineuse qui a beaucoup de l'aspect physique de la glu du houx.
4 L'INTÉRIEUR.— En substance, 15 à 30 centigrLa parfumerie utilise le parfum des rhizômes et extrait de deux manières le résinoïde aromatique: la distillation aqueuse et la distillation alcoolique.
pour les enfantsLes fumeurs, 13 décigr. afin de faire perdre à 4 grleur haleine l'odeur du tabac, mâchent quelques fragments de rhizôme d'iris. pour les
 <center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>  {|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR.— En substance, 15 à 30 centigr. pour les enfants, 13 décigr. à 4 gr. pour les adultes.<br \>
Suc frais, comme purgatif, 32 à 64 gr.
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" |
A L'EXTÉRIEUR. — En poudre ; sous forme de pois (pois d'iris), pour entretenir la suppuration des cautères. — Il existe des diamètres différents gradués du n° 0 au n° 24.
|}
 
 
On falsifie quelquefois les pois d'iris avec les marrons d'Inde ; le sulfate de fer colore en rose les pois d'iris, ce qui n'arrive pas pour les autres substances.
 
Les rhizomes du commerce se présentent sous la forme de morceaux cylindriques aplatis, tuberculeux, d'un blanc rosé.
 
Le rhizome d'iris officinal partage les propriétés de celui de l'iris germanique. Il serait nécessaire d'étudier l'action de ses principes actifs, dont l'un, l'huile volatile, a été considéré comme toxique (Caventou et Chevallier).
 
La réputation que cette espèce s'est acquise est basée sur l'emploi de son rhizôme, tourné en petite boule, sous le nom de ''pois à cautère'', pour entretenir ces exutoires. Ses effets avantageux sont dus, en partie, à une action excitante, qui détermine et favorise la suppuration, et en partie à son gonflement, qui va jusqu'à doubler presque son volume.)
 
____________________
 
<references/>
 
A L'EXTÉRIEUR. —En poudre; sous forme depois (pois d'iris), pour entretenir la suppu-ration des cautères. — Il existe des diamè-tres différents gradués du n° 0 au n° 24.== Iris fétide ==
On falsifie quelquefois les pois dNom accepté : 'iris avec les marrons d'Inde ; le sulfate de fer coloreen rose les pois d[[Iris foetidissima]]'iris, ce qui n'arrive pas pour les autres substances.
Les rhizomes du commerce se présentent sous la forme de morceaux cylindriques
aplatis, tuberculeux, d'un blanc rosé.
Le rhizome dIRIS FÉTIDE. — IRIS GIGOT, GLAYEUL PUANT, SPATULE, PETIT GLAYEUL, GLAYEUL SAUVAGE ('iris officinal partage les propriétés de celui de l'iris germa-nique. Il serait nécessaire dIris fœtidissima'étudier l'action de ses principes actifs, dontlL. ; ''Gladiolus fœtidus'un, l'huile volatile, a été considéré comme toxique (Caventou et Che-vallierC. Bauh.; Spatula fœtida, Diosc).
La réputation que cette espèce s'est acquise est basée sur l'emploi de sonrhizomeCet iris croît dans les bois, tourné en petite boule, sous le nom au bord des chemins. Il diffère peu de pois à cautère, pour-entre-tenir ces exutoires. Ses effets avantageux sont dus, en partie, aune actionexcitante, qui détermine et favorise la suppuration, et en partie à son gon-flement, qui va jusqul'à doubler presque son volumeiris germanique.)
IRIS FÉTIDE'''Description'''. — IRIS GIGOT Racine médiocrement tubéreuse, GLAYETJL PUANT chargée de fibres longues et nombreuses. — Tige de 40 à 60 centimètres, SPATULE anguleuse d'un côté, PETIT GLAYETJL pluriflore.— Feuilles très-coriaces,6UYEDL SAUVAGE (Iris foetidissimales radicales nombreuses, L.; Gladiolus foetiduslancéolées, Cassez larges, plus longues que la tige, exhalant par le frottement une odeur fétide. Bauh.; Spatulafxtida— Fleurs bleuâtres, Dioscveinées, plus petites que dans l'iris germanique ; périanthe externe ne présentant pas non plus de poils (juin-juillet).
Cet iris croît dans les bois'''Parties usitées'''. — La racine, au bord des cheminsles semences. Il diffère peu de l'iris
'''Récolte'''. — La même que celle de l'iris germanique.
Description. — Racine médiocrement tubéreuse, chargée de fibres longues etnombreuses. — Tige de 40 à 60 centimètres, anguleuse d['''Culture'''un côté, pluriflore.— FeuillesWsrçoriaces, les radicales nombreuses, lancéolées, assez larges, plus longues que latige, exhalant par Gomme le frottement une odeur fétideprécédent. — Fleurs bleuâtres, veinées, plus pe-tites que dans l'iris germanique ; périanthe externe ne présentant pas non plus de poils]
Parties usitéesPropriétés physiques et chimiques. — La racineToute la plante répand une odeur très-fétide. Les semences et les racines sont très-âcres et nauséeuses. Ces dernières contiennent : une huile volatile excessivement âcre, de la résine, une matièreamère, une matière colorante, une matière sucrée, de la gomme, un acide libre, de la cire, des sels, du ligneux. (Lecanu.) — L'huile volatile paraît être le principe le plus actif ; viennent ensuite les semencesmatières résineuse et amère.
Kécoltë,— La même que celle de l'iris germanique.
[Culture. — Gomme le précédent.530]
.Propriétés physiques et chimiques. — Toute la plante répand unewiir très-fétide. Les semences et anciens employaient les racines sont très-âcres capsules de cet iris pour teindre en pourpre et nauséeuses. Ces der-nières contiennent: une huile volatile excessivement acreen cramoisi, de la résineon se servait du lait, une matière™resuivant Vitruve, une matière colorante, une matière sucrée, de la gomme, un acide libre, de la™e, des sels, du ligneux. (Lecanu.)— L'huile volatile paraît être le principe le plusact'i; viennent ensuite les matières résineuse et amèrepour retirer cette teinture.
W Bulleiin de thérapeutique, 1863, t. LXV, p. 361.
34downloadModeText<center></center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.vue.download 559 sur 1308
530 IRIS JAUNE{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | Le suc se prescrit à la dose de 2 à 4 gr. On peut, d'après Roques, aller jusqu'à 30 gr. Ce suc se prend dans l'eau miellée ou l'infusion de racine de guimauve.<br \>La décoction de la racine ou de la semence| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | se donne à la dose de 15 à 30 gr. par kilogramme d'eau ; la racine sèche pulvérisée à celle de 4 à 8 gr. pour 1 kilogr. de vin blanc, comme altérant.|}
Les anciens employaient les capsules de cet iris pour teindre en pourpre et en cra-
moisi, on se servait du lait, suivant Yitruve, pour retirer cette teinture.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSESLa racine d'iris fétide est stimulante et purgative, ainsi que les semences. On les a considérées comme hydragogues, diurétiques, sédatives, antispasmodiques, apéritives. Tout ce que nous ayons dit des propriétés de la racine de l'iris germanique est applicable à celle de l'iris fétide. Ce qu'il y a de mieux constaté, ce sont ses propriétés hydragogues. J'ai vu des paysans prendre le suc de cette racine (12 gr.) contre l'hydropisie, qu'elle a souvent réussi à dissiper. On l'a conseillée dans les scrofules. L'impression manifeste que cette racine exerce sur le système nerveux par sa fétidité a pu, comme la plupart des substances fétides, la faire employer avec avantage dans l'hystérie. Bourgeois<ref>''In Flore médicale'', vol. IV, art. IRIS.</ref> en administrait souvent la décoction en bain chaud dans l'atrophie des membres. La racine sèche, ayant perdu une grande partie de ses propriétés, peut être donnée comme diurétique, fondante, emménagogue, etc.
Le suc se prescrit à la dose de 2 à 4 gr. Onpeut, d'après Roques, aller jusqu'à 30 gr..Ce suc se prend dans l'eau miellée ou l'in-fusion de racine de guimauve.____________________
La' décoction de la racine ou de la semence<references/>
se donne à la dose de 15 à 30 gr. par kilo-
gramme d'eau; la racine sèche pulvérisée i
celle de 4 à 8 gr. pour 1 kilogr, devin
blanc, comme altérant.
La racine d'iris fétide est stimulante et purgative, ainsi que les semences.On les a considérées comme hydragogues, diurétiques, sédatives, anti-spasmodiques, apéritives. Tout ce que nous ayons dit des propriétés de laracine de l'iris germanique est applicable à celle de l'iris fétide. Ce qu'il ya de mieux constaté, ce sont ses propriétés hydragogues. J'ai vu des 'paysans prendre le suc de cette racine (12 gr.) contre l'hydropisie, qu'elle asouvent réussi à dissiper. On l'a conseillée dans les scrofules. L'impressionmanifeste que cette racine exerce sur le système nerveux par sa fétidité apu, comme la plupart des substances fétides, la faire employer avec avan-tage dans l'hystérie. Bourgeois (l).en administrait souvent la décoction enbain chaud dans l'atrophie des membres. La racine sèche, ayant perdu unegrande partie de ses propriétés, peut être donnée comme diurétique, fon-dante, emménagogue, etc.== Iris jaune ==
IRIS JAUNE.—IRIS DES MARAIS, IRIS FAUX ACORE, IRIS GLAÏEUL, ACOHENom accepté : ''[[Iris pseudacorus]]''
ADULTÉRIN, FLAMME BATARDE, GLAÏEUL DES MARAIS, FLAMME D'EAU (Irispmith
IRIS JAUNE. — IRIS DES MARAIS, IRIS FAUX ACORE, IRIS GLAYEUL, ACORE ADULTÉRIN, FLAMME BATARDE, GLAYEUL DES MARAIS, FLAMME D'EAU (''Iris pseudo-acorus'', L.; ''acorus adulterinus'', C. Bauh.; ''Iris paluslris palustris lutea'', Tourn.).
Cette espèce d'iris croît dans les lieux aquatiques, sur le bord des étangs,des rivières et des fossés, où ses fleurs jaunes la font aisément remarquer,.
'''Description'''.— Racine: souche charnue, tubéreuse, horizontale, garnie degrosses fibres cylindriques. — Tige de 50 à 90 centimètres, rameuse, pluriflore, un peufléchie en zig-zag aux noeudsnœuds, où les feuilles s'engaînent. — Feuilles radicales égalantenviron la longueur de la tige, toutes ensiformes. — Fleurs jaunes au sommet de latige ou des rameaux; spathes et bractées lancéolées-aiguës (juin-juillet). Divisions dupérianthe ne présentant pas de poils au milieu comme dans l'iris germanique. -Stigmates oblongs, élargis au sommet, à lobes incisés, denticulés.
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — La racine, seule partie usitée,exhale dans l'état frais une odeur de marais qui se dissipe par la dessiccation; alors elleest inodore, styptique : son astringence est même accompagnée d'une certaine âcreté,Elle contient une matière extractive brune, une huile grasse, acre âcre et amère, et unehuile volatile qui se concrète en lames brillantes. Elle contient une plus grande propor-tion proportion de principe astringent que les autres iris; sa décoction lui doit la propriété de secolorer en noir par le sulfate de fer. Cette racine, bouillie avec de la limaille de fer, sertaux montagnards de l'Ecosse pour faire de l'encre. —William Skrimsliire — William Skrimshire a présenté lesgraines de cette plante comme pouvant remplacer le café. Ces graines acquièrent par latorréfaction un parfum qui a, dit-on, plus d'analogie avec ce dernier que toûles toutes lesgraines qu'on a jusqu'à présent tenté de lui substituer (2)<ref>Voyez, dans les ''Annales de chimie'', t. LXXVIII, p. 95, l’''Examen de la graine comparée au café'' ; par Bouillon-Lagrange.</ref>.
La racine d'iris des marais, lorsqu'elle est récente, est au moins aussi ac-tive active que celle des espèces précédentes. Ramsay, Plater, et d'autres auteurs,ont eu à se louer de son emploi contre l'anasarque et l'ascite. EtmullerlaEtmuller l'a mise en usage comme vermifuge, et Blair, au rapport de Murray, attribuaitau suc qu'elle fournit de bons effets contre les scrofules. Cette racine, a à lafois tonique, astringente et purgative, selon la dose à laquelle on l'admi-nistre administre et l'état des organes soumis à son action, peut, en effet, être unieutile dans les diverses maladies que nous venons de citer; mais peut-on admettadmettre
(1) In Flore médicale, vol. IV, art. IRIS. ,,. •.,„».____________________
(2) Voyez, dans les Annales de chimie, t. LXXVIII, p. 95, l'Examen de la graine « *«s t0parée au café; par Bouillon-Lagrange.downloadModeText.vue.download 560 sur 1308<references/>
IVRAIE. [531.]
son efficacité (quand elle est sèche) dans la diarrhée et la dysenterie, contre 'lesquelles on l'a préconisée, sans préciser les circonstances où elle convientetcellesoù et celles où elle pourrait être nuisible? Si son usage est contre-indiqué dansl'état aigu de ces affections, il ne l'est peut-être pas moins parfois dans l'étatchronique. Dans ce dernier cas, en effet, il est plus difficile de juger del'opportunité d'une médication astringente que ne le pensent ces praticiensroutiniers qui, prenant leur aveugle empirisme pour de l'expérience,trouventtoujours trouvent toujours avec facilité dans la matière médicale un remède, contrechape chaque maladie, et dans chaque remède un spécifique.
Le 'suc de la racine d'iris jaune, introduit dans les narines, irrite vive-ment'là vivement la membrane pituitaire, produit de l'ardeur dans les fosses nasales,léptïarynxle pharynx, et détermine un écoulement abondant de mucosités par le nez.Armstrorig Armstrong dit que cet effet a dissipé des céphalalgies opiniâtres et desodontalgies qui avaient résisté à tous les autres moyens. J'en ai retiré degrands avantages dans un cas d'amaurose commençante, chez un sujetd'une constitution délicate et d'un tempérament nerveux. C'est un moyen àemployer en pareil cas, mais après s'être assuré qu'il n'existe point de con-gestion congestion sanguine au cerveau, et lorsque les moyens généraux indiqués ontété mis en usage. Vicat dit que ce suc est si actif que, si on l'applique surune dent malade, il en détruit sur-le-champ la sensibilité.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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