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== Hyssope ==Voir la page ''[[Hyssopus officinalis]]''
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<center>HYSSOPE. Hyssopus officinalis. L.
Bpsopusofficinarum coerulea''Hyssopus officinarum cœrulea,seu spicata''.JSkmBauh.— ''Hyssopus vulgaris''. DonDod.
■'..-,'•'.■ LABIÉES. — SATURÉIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. L.</center>
; L'hyssope, plante vivace (PI. XXI), croît spontanément en Allemagne,
en Italie, sur les coteaux de nos départements du Midi, dans le Dauphiné
et la Provence, Rivière l'a rencontrée dans les environs de Mantes, et Lesti-
boùdôis et Pauquy, à Abbeville, sur le rempart, près de la rue Millevoie ;
Lejeune, sur les murs de Liège; Dubois, à ïournay. On la cultive dans les
jardins, où l'on en forme souvent des bordures.
DescriptionL'hyssope, plante vivace (Pl. — Racines duresXXI), ligneusescroît spontanément en Allemagne, un peu ramifiéesen Italie, sur les coteaux de nos départements du Midi, dans le Dauphiné et la Provence. — Tiges ligneusesRivière l'a rencontrée dans les environs de Mantes,presque simpleset Lestiboudois et Pauquy, hautes de 60 à 80 centimètres. — Feuilles vertesAbbeville, opposéessur le rempart, linéairesprès de la rue Millevoie ; Lejeune,lancéoléessur les murs de Liège ; Dubois, aiguësà Tournay. — Fleurs presque sessilesOn la cultive dans les jardins, réunies par paquets et formant où l'on en forme souvent des épisdéfleurs bleues, roses ou blanches (juillet-septembre). — Calice tubulé à cinq dents.Corolle bilabiée. — Quatre étamines didynames. — Ovaire supérieur à quatre lobes. —Un style.—Un stigmate bifide. — Quatre akènes placés au fond du calicebordures.
'''Description'''. — Racines dures, ligneuses, un peu ramifiées.Parties usitées— Tiges ligneuses, presque simples, hautes de 60 à 80 centimètres.— Les sommités fleuries Feuilles vertes, opposées, linéaires, lancéolées, aiguës. — Fleurs presque sessiles, réunies par paquets et les feuillesformant des épis de fleurs bleues, roses ou blanches (juillet-septembre). — Calice tubulé à cinq dents. - Corolle bilabiée. — Quatre étamines didynames. — Ovaire supérieur à quatre lobes. — Un style. — Un stigmate bifide. — Quatre akènes placés au fond du calice.
Récolte'''Parties usitées'''.— Elle se récolte comme toutes les plantes aromatiques, pendant la flo-raison; La conservation Les sommités fleuries et la dessiccation sont très-facilesles feuilles.
[Culture'''Récolte'''. — On cultive l'hyssope pour Elle se récolte comme toutes les besoins de plantes aromatiques, pendant la médecine floraison. La conservation et de la parfudessiccation sont très-merie;-elle demande une bonne exposition et une terre légère et calcaire, on la sème enplanches ou en terrines drainées au commencement du printemps ; on la propage en-core de boutures ou d'éclats de pieds faits à la même époque, on repique de bonneheure en place, et on renouvelle les planches tous les trois ou quatre ans en éclatantles pieds auprintemps et à l'automnefaciles.]
Propriétés physiques et chimiques['''Culture'''. — L'odeur de On cultive l'hyssope estagjéftle pour les besoins de la médecine et aromatique, de la parfumerie; elle demande une bonne exposition et sa saveur chaude, piquante et amère. Elle contient une huilevoMUlé jaune, des principes amers terre légère et un peu calcaire, on la sème en planches ou en terrines drainées au commencement du printemps ; on la propage encore de soufre et de camphre. Les principesmédicamenteux sont extraits par lboutures ou d'huile éclats de pieds faits à la même époque, on repique de bonne heure en place, et on renouvelle les planches tous les trois ou quatre ans en éclatant les pieds au printemps et à l'alcoolautomne.]
Herberger (2) a découvert clans '''Propriétés physiques et chimiques'''. — L'odeur de l'hyssope un corps neutreest agréable et aromatique, soluble dans l'eauet sa saveur chaude, piquante et amère. Elle contient une huile volatile jaune, des principes amers et un peu de soufre et de camphre. Les principes médicamenteux sont extraits par l'al-çoo} huile et péther, qul'il nomme hyssopinealcool.
. [II. aprèsHerberger<ref>'Proust 'Académie de médecine'', 1829.</ref> a découvert dans l'hyssope des pays chauds fournit à la distillation un camphre ana-oguë.à celui des laurinées; corps neutre, soluble dans l'essence qu'elle donne est liquideeau, elle jaunit au contact deMetisfe. rtsihifie, elle bout à 160° (Stenhouse) l'alcool et son point dpéther, qu'ébullition sil nomme 'élève jusqu'àloOdegrés, ce qui prouve que chyssopine''est un mélange de deux acides.]
[D'après Proust l'*hyssope des pays chauds fournit à la distillation un camphre analogue à celui des laurinées ; l'essence qu'elle donne est liquide, elle jaunit au contact de l' air et se résinifie, elle bout à 160° (Stenhouse) et son point d'■ébullition s'■'; élève jusqu' à l80 degrés, ce qui prouve que c' PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSESest un mélange de deux acides.]
AiiHTEiUEuii—Infusion à vase clos, de 8 à
I5<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.gr. par kilogramme d'eau.Eau distillée (i sur k d'eau), de 50 à 100 gr.,</center>
Sirop (1 sur 10 d'eau et 16 de sucre), de 30 à
60 gr., en potion.
{|align="center"
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" |
A L'INTÉRIEUR. — Infusion à vase clos, de 8 à 15 gr. par kilogramme d'eau.<br \>
Eau distillée (1 sur 4 d'eau), de 50 à 100 gr., en potion.
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" |
Sirop (1 sur 10 d'eau et 16 de sucre), de 30 à 60 gr., en potion.<br \><br \>
A L'EXTÉRIEUR. — Décoction, cataplasmes, etc.
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Cette plante, dont l'odeur et la saveur annoncent l'énergie, est stimulante, béchique. Son usage, comme expectorant, dans l'asthme humide des
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Cette plante,, dont l'odeur et la saveur annoncent l'énergie, est stimu-lanle, béchique. Son usage, comme expectorant, dans l'asthme humide des<references/>
:$fM}te médicale de Montpellier, 1845.
W'Academie de médecine, 1829.
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[522]
522 IFvieillards, est populaire dans nos campagnes. On la prend en infusion avec du miel ; elle est employée dans toutes les affections bronchiques et pulmonaires, lorsque trop d'irritation n'en contre-indique pas l'usage. Pour en modérer l'activité, on lui associe souvent les mucilagineux, tels que les fleurs de mauve, de guimauve, de bouillon blanc, etc.
vieillardsComme possédant toutes les propriétés inhérentes aux plantes aromatiques et balsamiques, est populaire l'hyssope peut être utile dans nos campagnestous les cas où il s'agit d'exciter les fonctions de la vie. On la prend en infusion l'a donnée avecdu miel ; elle est employée succès dans toutes la débilité des voies digestives, les affections bronchiques et pulmo-nairescoliques venteuses, lorsque trop d'irritation n'en contre-indique pas l'usage. Pour enmodérer inappétence par atonie, la gastralgie, l'activitéaménorrhée asthénique, la chlorose, on lui associe souvent les mucilagineuxrhumatismes d'ancienne date, tels les exanthèmes aigus chez les sujets faibles, certaines affections calculeuses avec inertie des reins. C'est ainsi que cette plante a pu être considérée par lesfleurs de mauveauteurs comme stomachique, de guimauvediurétique, de bouillon blancsudorifique, etc., selon les dispositions des sujets et les circonstances morbides qui en favorisent l'action locale. C'est aussi à ses propriétés excitantes qu'il faut attribuer l'effet anthelminthique rapporté par Roseinstein, dans un cas où son usage détermina l'expulsion d'un grand nombre d'ascarides lombricoïdes ; il agit ici tout à fait comme les sommités de romarin et d'aurone, qu'on emploie aussi comme vermifuge dans nos campagnes.
Comme possédant toutes les propriétés inhérentes aux plantes aroma-tiques et balsamiques, Je me sers quelquefois de l'hyssope peut être utile dans tous les cas où il s'agitd'exciter les fonctions de la viepour aromatiser mes formules indigènes. On lC'a donnée avec succès est un tonique diffusible que je joins aux amers dans la débilitédes voies digestives, les coliques venteuses, ld'inappétence par atonie, lagastralgie, l'aménorrhée asthénique, la chloroseestomac, dans les rhumatismes d'an-cienne dateflueurs blanches, les exanthèmes aigus chez les sujets faibles, certaines affectionscalculeuses avec inertie des reins. C'est ainsi que cette plante a pu êtreconsidérée par les auteurs comme .stomachique, diurétique, sudorifiquevermineuses, etc.,selon les dispositions des sujets et les circonstances morbides qui en favo-risent l'action locale. C'est aussi à ses propriétés excitantes qu'il faut attri-buer l'effet anthelminthique rapporté par Roseinstein, dans un cas où sonusage détermina l'expulsion d'un grand nombre d'ascarides lombricoïdes;il agit ici tout à fait comme les sommités de romarin et d'aurone, qu'onemploie aussi comme vermifuge dans nos campagnes.
Je me sers quelquefois de A l'extérieur, l'hyssope pour aromatiser mes formules indi-gènesest tonique et résolutive. COn s'en est un tonique diffusible que je joins aux amers servi en gargarisme dans différentes affections de la débilitéd'estomacgorge, et notamment dans l'amygdalite subinflammatoire. On fait résoudre promptement les flueurs blanchesecchymoses des paupières et de l’œil, par l'application d'un sachet d'hyssope pilée et bouillie dans l'eau; on fomente avec l'eau sur le sachet appliqué. J'ai vu employer ce moyen avec succès. Il est évident que ce résolutif peut convenir dans les affections vermineuses, etccontusions des autres parties du corps. Son analogie avec le camphre explique ses effets.
A l'extérieur, l'hyssope est tonique et résolutive. On s'en est servi en gar-
garisme dans différentes affections de la gorge, et notamment dans l'amyg-
dalite subinflammatoire. On fait résoudre promptement les ecchymoses des
paupières et de l’œil, par l'application d'un sachet d'hyssope pilée et
bouillie dans l'eau; on fomente avec l'eau sur le sachet appliqué. J'ai vu
employer ce moyen avec succès. Il est évident que ce résolutif peut con-
venir dans les contusions des autres parties du corps. Son analogie avec le
camphre explique ses effets.
[[Catégorie:Cazin 1868]]