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Coloquinte (Cazin 1868)

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A L'INTÉRIEUR. — Infusion ou décoction, de 1 à 3 gr. pour 1 kilogr. d'eau (rarement employée, à cause de son amertume).<br \>Pulpe bien pulvérisée, de 10 à 60 centigr., seule ou associée à la gomme adragante, ausucre, à la rhubarbe ou à la magnésie. [La
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pulpe de coloquinte étant, impossible à pulvériser seule, on la réduit en poudre par l'intermédiaire de la gomme ; toutefois, aujourd'hui, on trouve dans les pharmacies la poudre pure.]<br \>
Teinture (1 sur 12 d'alcool), de 20 centigr. à
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vériser seule, on la réduit en poudre par
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Teinture (1 sur 12 d'alcool), de 20 centigr. à
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4 gr., progressivement, dans un véhicule approprié.<br \>Vin (vin sacré) (1 sur 6 de vin blanc), de 8 à 30 gr.<br \>Autre vin (Bouchardat). Coloquinte, 5 gr. ; vin de Malaga, 150 gr. (quatre jours de macération), une cuillerée toutes les heures ou toutes les deux heures, jusqu'à effet purgatif.<br \>Extrait aqueux (1 de chair sur 7 d'eau froide), de 5 à 40 centigr., en bols, pilules, etc.<br \>Extrait alcoolique (2 sur 3 d'alcool et 9 d'eau
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froide), de 5 à 60 centigr., en bols, pilules, etc.<br \>
A L'EXTÉRIEUR. — Pulpe, appliquée sur l'ombilic, comme purgatif et vermifuge.
Pommade purgative, 4 gr. pour 32 gr. d'axonge.<br \>
La coloquinte, entre dans plusieurs préparations pharmaceutiques. Associée à la gomme arabique, elle constitue les trochisques d'Alhandal ; elle entre dans la composition des pilules cochées de Rhasis, cathartiques de Charas, ''ex duobus'' de l'ancienne pharmacopée de Londres, etc.
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4 grL'action de la coloquinte sur l'organisme est des plus violentes.A dose toxique, progressivementelle produit des douleurs aiguës à l'épigastre, des vomissements, la soif, dans un véhiculeapproprié. Vin (vin sacré) (1 sur 6 sentiment de vin blanc), de 8 sécheresse à30 gr. Autre vin (Bouchardat). Coloquintela gorge, 5 gr.;vinde Malagades coliques, 150 gr. (quatre jours de macé-ration)des déjections alvines, abondantes et répétées, une cuillerée toutes les heures outoutes les deux heuresvive chaleur dans le bas-ventre, jusqu'à effet pur-gatif. Extrait aqueux (1 la sensibilité de chair sur 7 dl'eau froide)abdomen au toucher,de 5 à 40 centigr.du délire, en bolsdes vertiges, pilules, etc. Extrait alcoolique (2 sur 3 la rétention d'alcool urine avec rétraction douloureuse des testicules et 9 d'eau froide)priapisme ; enfin, de 5 à 60 centigr.la pâleur, en bols, ni. Iules, etc.A L'EXTÉRIEUR. — Pulpe, appliquée sur l'on. bilicaltération des traits de la face, comme purgatif la concentration et vermifuge.Pommade purgative, 4 gr. pour 32 gr, daxonge. La coloquinte, entre dans plusieurs prépj.rations pharmaceutiques. Associée à la gommearabiquepetitesse du pouls, ell» constitue les trochisques un état d'Al-handal ; elle entre dans la composition anxiété, despilules cochées de Rhasiscrampes, cathartiques de du-rasune respiration suspirieuse, ex duobus de l'ancienne pharmacopée diLondres, etcle hoquet ; le refroidissement des extrémités et la mort.
L'action On a trouvé, dans un cas de ce genre, la coloquinte sur membrane interne de l'organisme est des plus violentes. Adosttoxiqueestomac ulcérée, elle produit des douleurs aiguës à l'épigastredétachée ; les intestins ulcérés, des vomissementsparsemés de taches noires ; le péritoine désorganisé,la soif, un sentiment rempli de sécheresse à la gorgesérosité blanchâtre, des coliquesfloconneuse ; le foie, des déjectionsalvines, abondantes les reins et répétées, une vive chaleur dans le bas-ventre, la sen-sibilité vessie portant des traces d'inflammation. La membrane muqueuse de l'abdomen au toucher, estomac et du délirerectum sont les parties que cette substance attaque le plus vivement. En effet, des vertigesdans les expériences qu'Orfila a tentées sur les animaux, la rétention ces parties étaient d'u-rine un rouge vif, avec rétraction douloureuse des testicules portions d'un rouge foncé, disséminées çà et priapisme; enfinlà. Quelquefois même, la pâleur,l'altération des traits membrane muqueuse à rectum se trouvait enflammée. Il est de la facetoute évidence que, lorsque la concentration et la petitesse du pouls, unétat dcoloquinte administrée à haute dose n'anxiétéest pas rejetée, des crampes, une respiration suspirieuse, le hoquet; le refroi-dissement des extrémités son impression se propage au plexus du système nerveux ganglionnaire et même à la mortmoelle épinière.
On a trouvéUne dose moins élevée, dans un cas mais trop souvent répétée de ce genre, la membrane interne de l'estomaculcéréecoloquinte, détachée; les intestins ulcérésa amené, parsemés de taches noires; le péri-toine désorganisépar accumulation d'effets, rempli de sérosité blanchâtredes dysenteries, floconneuse ; le foie, lesreins et la vessie portant des traces d'inflammation. La membrane mu-queuse de l'estomac et du rectum sont les parties que cette substance atta-que le plus vivement. En effet, dans les expériences qu'Orfila a tentées surles animauxdiarrhées rebelles, ces parties étaient accompagnées d'un rouge vifaffaiblissement, avec des portions d'un rougefoncéamaigrissement, disséminées çà et là. Quelquefois même, la membrane muqueuse àrectum se trouvait enflammée. Il est de toute évidence que, lorsque la colo-quinte administrée à haute dose n'est pas rejetée, son impression se propageau plexus du système nerveux ganglionnaire et même à la moelle épinièreetc.
Une dose moins élevéeLes faits rapportés par Fordyce, mais trop souvent répétée de la coloquintepar Tulpius, aamenépar Christison, par accumulation Caron d'effetsAnnecy, Orfila, etc., prouvent que, si de grandes doses de coloquinte peuvent donner la mort, le plus souvent elles ne produisent que des dysenteriesvomissements violents, douloureux, et des diarrhées rebellesévacuations alvines abondantes. Ces effets ont été déterminés au plus haut degré dans un cas recueilli par Wauters,accompagnées dheureusement combattu par l'affaiblissementeau de graines de lin. Les boissons aqueuses et mucilagineuses abondantes, ddes lavements réitérés, et ensuite des bains généraux prolongés, les boissons féculantes, l'amaigrissementopium, etcsont les moyens à employer pour dissiper les douleurs et l'inflammation gastro-intestinale causées par l'ingestion de la coloquinte à grande dose.
Les faits rapportés par FordyceConsidérée sous le rapport thérapeutique, par Tulpius la coloquinte est un purgatif drastique, par Christisonhydragogue. A dose purgative, par Carond'Annecyson action immédiate, Orfilacomme celle de la gomme-gutte, etc.de la bryone, prouvent quede la momordique ou concombre sauvage, si est de grandes doses causer des coliques et de coloquintepeuvent donner la mortdiarrhée, le soit qu'on l'administre par la bouche, soit qu'on la donne en lavement. A dose plus souvent elles ne produisent que élevée, elle cause des vomis-sements violentsnausées, douloureuxdes vomissements, et des évacuations alvines abondantes. Ceseffets ont été déterminés au plus haut degré dans un cas recueilli par Wau-terscoliques violentes, heureusement combattu par l'eau de graines de lin. Les boissonsaqueuses des selles frequentes et mucilagineuses abondantes. Des selles sanguinolentes peuvent se produire, des lavements réitérés, et ensuitedes bains généraux prolongés, les boissons féculantessans avoir, sur l'opiumétat général du malade, un effet immédiat inquiétant. Ce symptôme, sont temoyens à employer pour dissiper les douleurs et l'inflammation gastro-intestinale Causées par l'ingestion de la coloquinte à grande doseordinaire, se dissipe assez promptemeht.
Considérée sous le rapport thérapeutique, Les anciens regardaient la coloquinte est comme un purgatifdrastique, hydragogue. A dose purgative, son action immédiate, commecelle de la gomme-gutte, de la bryone, de la mornordique ou concombresauvage, est de causer des coliques violent et de la diarrhée, soit qu'on l'administrepar la bouche, soit qu'on la donne en lavementdangereux. A dose plus élevée, eJKcause des nausées, des vomissements, .des coliques violentes, des selles ire-quentès et abondantes. Des selles sanguinolentes peuvent se produire, sansavoir, sur Murray l'état général du malade, un effet immédiat inquiétanta proscrite comme purgatif : cette exclusion est trop absolue. Ce sym-ptôme, pour l'ordinaire, se dissipe assez promptemeht. y médicament,manié avec prudence et en temps opportun
Les anciens regardaient la coloquinte comme un purgatif violent t
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absolue. Ce médicament, manié avec prudence et en temps oppo" 1111'
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COLOQUINTEpeut rendre de grands services, soit comme cathartique, ou simplement comme laxatif, ou même comme altérant, suivant les doses auxquelles on l'administre. 3A3Comme drastique, on en a obtenu d'heureux effets dans les hydropisies passives et exemptes de phlegmasie ou d'irrigation gastro-intestinale, dans les affections soporeuses, l'apoplexie, les congestions cérébrales séreuses, la léthargie, la manie, la mélancolie, certaines paralysies, la sciatique, les douleurs causées par le mercure, la colique saturnine, la constipation opiniâtre par inertie de l'intestin, la hernie étranglée, en un mot,dans tous les cas où il faut produire une forte révulsion, ou provoquer des évacuations qu'on ne peut obtenir par d'autres moyens. Dans l'apoplexie, je l'ai souvent employée en lavement, à la dose de 2 à 8 gr. décoctés, toutefois après une déplétion sanguine suffisante. A dose légèrement laxative oualtérante, la coloquinte est considérée comme tonique, emménagogue, désobstruante, etc. Boerhaave (''in'' Lieutaud) assure qu'elle produit les plus grands effets dans les maladies de langueur qui proviennent du système nerveux, dans la chlorose et dans cette affection de l'estomac qui se manifeste par des crudités muqueuses. « On juge bien, dit Lieutaud, qu'il faut alors en user longtemps et n'en donner que de très-petites doses, comme d'un-dixième à un sixième de grain ; on peut en faire prendre plus d'une fois dans la journée, et même toutes les quatre heures. »
peut rendre de grands services, soit comme cathartique, ou simplementcomme laxatif, ou même comme altérant, suivant les doses auxquelles onl'administre. Comme drastique, on en a obtenu d'heureux effets dans leshydropisies passives et exemptes dé phlegmasie ou d'irrigation gastro-intes-tinale, dans les affections soporeuses, l'apoplexie, les congestions cérébralesséreuses, la léthargie, la manie, la mélancolie, certaines paralysies, la scia-tiquë, les douleurs causées par le mercure, la colique saturnine, la consti-pation opiniâtre par inertie de l'intestin, la hernie étranglée, en un mot,dans tous les cas où il faut produire une forte révulsion, ou provoquer desévacuations qu'on ne peut obtenir par d'autres moyens. Dans l'apoplexie,je l'ai souvent employée en lavement, à la dose de 2 à 8 gr. décoctés, toute-fois après une déplétion sanguine suffisante. A dose légèrement laxative ouÉérànte, la coloquinte est considérée comme tonique, emménagogue, dés-obstruante, etc. Boerhaave (in Lieutaud) assure qu'elle produit les plusgrands effets dans les maladies de langueur qui proviennent du systèmenerveux, dans la chlorose et dans cette affection de l'estomac qui se mani-feste par des crudités muqueuses. «On juge bien, dit Lieutaud, qu'il fautalors, en user longtemps et n'en donner que de très-petites doses, commed'un-dixième à un sixième de grain; on peut en faire prendre plus d'unefois dans la journée, et même toutes les quatre heures. »"En Angleterre, on fait un usage fréquent, dans les maladies du foie, de
l'extrait de cette plante mêlé à d'autres ingrédients et surtout au calomel.
Les fameuses pilules d'Abernethy, dont presque tous les Anglais font usage,
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