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Sauge (Cazin 1868)

78 octets ajoutés, 22 avril 2013 à 10:02
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siquc sique aigu accompagnant l'li6niorrhagiohémorrhagie, conti('contre-in(li<iiicraient cvidcinnienlindiqueraient évidemment l'usage des excitants. Le m(^(leein médecin que nous venons de citer (1) s'est bientrouvé aussi de l'administration d'une forte infusion de sauge contre lespertes utérines. Le vin de sauge m'a souvent réussi dans la leucorrhée atoniqucatonique.Quelques auteurs ont regardé la sauge comme emménagogue. Ellepeut avoir cette propriété, comme tous les excitants, lorsqu'un état d'inertiede l'utérus s"o|)pose fi 'oppose à l'écoulement des règles, lîarbeyrac . Barbeyrac en recr)mmandaitrecommandait l'infusion dans la migraine et dans d'aulres autres douleurs de tête qui provenaientd'un vice de l'estomac. Decker la vantail vantait contre la cardialgie.
Alibert employait avec avantage le vin de sauge dans le scorbut etlet l'hydropisie,dans l'état de langueur qui accompagne fréquemment la convalescencedes fièvres muqueuses, adynamiqucs adynamiques et ataxiques. Trousseau et Pidouxregardent cette plante comme un médicament utile dans la forme muqueuseet adynamique des fièvres typhoïdes. Roques a éprouvé, dans quelquesfièvres intermittentes, d'heureux effets de l'infusion suivante : feuillesde sauge, GO 60 gr. ; faites infuser à une douce température dans 1,500 gr.d'eau et autant de vin rouge ou blanc de bonne qualité. Après douze heuresd'infusion, passez la liqueur. On donne deux ou trois verres de ce vin fébrifuge,une ou deux heures avant le paroxysme. Riolan considérait la saugecomme très-qfficace efficace dans la fièvre quarte.
L'infusion de sauge, édulcorée avec du miel, soulage les asthmatiques etconvient à la fin des catarrhes, dans les toux humides avec défaut d'énergieexpultrice des poumons. Giacomini regrette que l'usage de cette plante nesoit pas aussi répandu qu'il pourrait l'être; et c'est surtout dans le traitementdes fièvres rhumatiques, des affections éruptives aiguës, des bronchitesaiguës et chroniques, qu'elle lui paraît offrir des avantages réels, sion administre à haute dose. Ce médecin en prescrit jusqu'à 40 gr. en infusiondans 500 gr. d'eau.
A l'extérieur, j'emploie quelquefois l'infusion vineuse de feuilles de saugedans les engorgements articulaires, suites d'entorse, dans l'oedème. Leslotions chaudes, faites chaque soir pendant une demi-heure avec l'infusionvineuse de sauge, à laquelle on ajoute une certaine quantité de sulfate d'alumineet de potasse, m'ont réussi dans les engelures. Une forte infusion deces feuilles dans la lie de vin bouillante, saturée d'alun, est ce qu'il y a demeilleur pour raffermir l'articulation à la suite de l'entorse ou de la luxation.C'est en général un excellent topique dans tous les cas où de puissantsrésolutifs sont indiqués. Cette plante, en gargarisme avec le cochléaria etun peu de miel, convient dans les engorgements ulcéreux et scorbutiquesdes gencives. Il suffit, disent Trousseau et Pidoux, de toucher les aphthesdes enfants et des femmes grosses, avec un pinceau trempé dans une décoctionvineuse de sauge, pour les voir disparaître. J'emploie souvent en pareilcas une forte infusion de sauge en collutoire. (Elle fait périr le champignondu muguet.) Le thé de sauge avec un peu de vinaigre, est, suivant Macbride(2), un gargarisme efficace contre l'angine tonsillairctonsillaire. Giacomini recommandel'infusion ou le suc de sauge en lotion dans les contusions, lesblessures, les ulcères. Trousseau et Pidoux ont vu plusieurs fois les ulcèresatoniques des jambes se fermer, se couvrir d'un tissu cutané nouveau, parl'application de compresses imbibées de vin cuit avec la sauge et le miel.Jobert de Lamballe emploie avec succès, dans le traitement des ulcères atoniqueset scrofuleux, une pommade préparée avec la sauge et le lierre terrestre(sauge et lierre terrestre, de chaque 30 gr. ; axonge 250 gr.; cireblanche, 45 gr.). Les cicatrisants tombés dans le domaine de la médecine
(1) Journal de médecine de Gand, septembre 1852.____________
(1) ''Journal de médecine de Gand'', septembre 1852. (2) ''Instruction méthodique à la pratique'', t. II, p. 198.
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populaire, dédaignés par la science, reprennent donc dans la matière médicaleleur antique renommée ?
Des bains préparés avec la sauge ont contribué, dit Loiseleur-Deslongchamps(1), à rendre le mouvement à des membres paralysés et à faire cesser l'endurcissement du tissu cellulaire des enfants. Elle agit même assezfortement de cette manière pour qu'on ait vu un état fébrile résulter d'unpareil bain. Vitet recommande dans le rachitis les bains généraux d'infusionde sauge, en augmentant par degrés la force de l'infusion et la durée dubain, auquel on fait immédiatement succéder des lotions froides sur la colonnevertébrale, la poitrine, le bassin et les extrémités, avec une forte infusionde sauge dans l'eau-de-vie. Appliquée seulement en sachets, la saugene paraît pas avoir été tout à fait inutile pour dissiper des engorgementsœdémateux, et les tumeurs atoniques.
p. 449.
(Les deux espèces suivantes sont aromatiques et possèdent à un faible degréles propriétés de la sauge officinale.)
== Sauge des prés ==
Voir la page ''[[Salvia pratensis]]''
 '''SAUGE DES PRÉS'''. ''Salvia pratensis''. L. ; ''Salvia pratensis foliis serratis''. Tourn. — Se trouve dans les prairies sèches et sur les collines arides. Elle répand une odeur désagréable, est négligée des bestiaux ; sa fleur est recherchée par les abeilles.
'''Description'''. — Tige herbacée, dressée, haute de 30 à 60 centimètres. — Feuilles ovales, doublement crénelées, ridées, presque glabres en dessus et légèrement velues en dessous ; les radicales très-amples, cordées, en rosette ; les caulinaires plus petites, sessiles ; bractées ovales, non colorées, et plus courtes que le calice. — Fleurs bleues, assez grandes, en épi terminal. — Calice à lèvre supérieure, dentée. — Corolle beaucoup plus longue que le calice (mai-juillet). — Style plus long que la lèvre supérieure.
____________  (1) ''Dictionnaire des sciences médicales'', t. IV, p. 62.
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