Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Ludwigia hyssopifolia (Pharmacopées en Guyane)

Ptychopetalum olacoides
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Catasetum barbatum


Ludwigia octovalvis. Fleur de la girofle d’eau



Famille Onagraceae


Ludwigia hyssopifolia (G. Don) Exell

Synonymies

  • Jussiaea hyssopifolia G. Don. ;
  • Jussiaea linifolia Vahl.

Noms vernaculaires

  • Créole : girofle d’eau [jiròf-dilo]
  • Wayãpi : tawalu lemiũ’ɨ
  • Palikur : mehuka etni

Écologie, morphologie

Le genre Ludwigia est composé d’herbes des marais et des zones ripicoles.

Collections de référence

Grenand 1598 ; Prévost 3879.

Emplois

Nous avons trouvé la présente espèce utilisée par les Palikur, préparée en décoction et prise comme fébrifuge [1]. Il est très vraisemblable que l’ensemble du genre Ludwigia soit utilisé aux mêmes fins ; c’est le cas en particulier de Ludwigia octovalvis (Jacq.) Raven (Prévost 3879) commun dans les mêmes milieux.

Étymologie

  • Créole : girofle d’eau, du français « giroflée », parce que les fleurs ressemblent à celles de l’espèce européenne (Cheiranthus cheiri L., Brassicacées) et d’eau en raison de son habitat.
  • Wayãpi et Palikur : tawalu et mehuka, désignent la tortue d’eau Podocnemis unifilis cependant que lemiũ’ɨ et etni renvoient l’un à « nourriture », l’autre à « sa possession », impliquant dans les deux cas qu’il s’agit de la « nourriture de la tortue Podocnemis unifilis ». Ces noms sont appliqués à la plupart des Ludwigia.

Chimie et pharmacologie

COLLIER et al. (1952) ont montré que des feuilles appartenant à des espèces voisines croissant au Surinam présentaient des propriétés antibiotiques sur Micrococcus pyogenes et Escherichia coli.

____________________

  1. CAVALCANTE et FRIKEL (1973) ont trouvé chez les Tiriyo l’usage de Ludwigia nervosa (Poir.) Hara comme tonique et antirhumatismal.