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Asclifiâs (Ibn al-Baytar)

Acel
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Islîkh


66 - Asclifiâs , A<y!i’Xt]TTiy.>.


Nom accepté : Vincetoxicum hirundinaria

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Honeïn, dans Les Simples de Galien, lui donne le nom de konabera ^jUï, mais il se trompe. En effet la konabera est bien connue de tout le monde en Syrie. Sa forme ni ses propriétés ne sont celles de l’asclépias, et elle n’a aucunement été décrite par Dioscorides ni par Galien dans son Livre des Simples. Sachez cela ! — Dioscorides, III, 96. C’est une plante qui a des rameaux longs portant des feuilles allongées et pareilles à celles du lierre. Elle a des racines nombreuses, grêles et aromatiques; une fleur d’une odeur désagréable et un fruit pareil à celui du pelecinon. Elle croît dans les montagnes. Les racines, prises avec du vin, sont utiles contre les coliques et les piqûres d’animaux venimeux. Les feuilles sont appliquées avec succès en cataplasmes contre les ulcères malins des reins et de la matrice. — Galien, liv. VII. Je n’ai rien expérimenté sur cette plante et je n’en dirai rien.

La plupart des commentateurs font de cette plante l’Asclepias vincetoxicum.

Dans la traduction arabe de Dioscorides on lit une note donnée comme d’Ibn el-Beïthâr jUajuji (jji io-£l=~ qui admet l’identité contestée au commencement de ce paragraphe. Cependant, à l’article konabira, n° 1838, Ibn el-Beïthâr cite exclusivement des auteurs arabes. Nous considérons donc cette note comme douteuse.