Akté (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
- C’est le khamân, dont il sera question à la lettre kha (n° 821). C’est un arbre connu. Il en est une grande espèce que l’on appelle chebouka, xxx, dans la langue vulgaire de l’Andalousie, xxx xxx, et une petite que, dans la même langue, on appelle iedzka, xxx, avec un point sur le dal.
- IBN SEMDJOUN. Suivant Razès, dans son livre dit El-Cafy, xxx, l’akté serait un médicament indien dont il existerait deux espèces : l’une, appelée chell šall, et l’autre, boll, boll. On dit que ses propriétés sont merveilleusement résolutives. Je ne connais pas d’autre part, mais seulement d’après lui, ce que Razès dit de ce médicament, et dans ce seul livre particulièrement. On lit, du reste, dans son livre Le Continent que le chell est un médicament indien de la forme du gingembre, et cela se retrouve chez les autres médecins. Galien et Dioscorides rapportent qu’une espèce de l’akté compte parmi les arbres, et une autre parmi les herbes. On lit dans le livre appelé El-Mansoury, xxx, (de Razès) et chez d’autres médecins, que le chell est très-chaud, alors que Dioscorides dit que la petite espèce, c’est-à-dire le khama akté, xxx xxx, est froide et laxative. Ce que rapporte Razès dans le livre dit El-Cafy à propos de ce médicament est contradictoire avec ce qu’il en dit dans son livre Le Continent, ainsi que ce qu’en rapportent Galien et Dioscorides sous le rapport des caractères physiques et de la nature. Sachez-le.
Nous reviendrons sur le sureau et les questions philologiques qu’il soulève. Notons seulement les erreurs de transcription des traducteurs allemands : nḏqat au lieu īḏqat (aujourd’hui encore hiezgo), et xxx rendu par Dietz Persice.