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Ainanthy (Ibn al-Baytar)

Al-bodj
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Eléoméli


136 - Ainanthy, ŒNANTHE.


Nom accepté : [[]]

  • Dans ce mot les lettres alif et lam sont radicales. (Les mss. donnent xxx.)
  • LE CHERIF prétend que le sens de ce mot, en grec, est domestique, xxx. Pour moi c’est une espèce de panais sauvage : je la connais de vue, sans lui savoir de nom.
  • DIOSCORIDES, III, 125. C’est une plante qui a une feuille pareille à celle de la carotte, une fleur blanche, une tige épaisse et longue d’environ un empan, un fruit pareil à celui de l’arroche. Sa racine est grosse et porte plusieurs capitules arrondis. Elle croît dans les endroits pierreux. On administre son fruit avec du vin doux, ānūmālī οινομελι, pour expulser l’arrière-faix. On administre aussi sa racine contre la strangurie (et l’ictère).

Nous avons cru devoir rétablir le nom de cette plante. Nos mss. donnent, xxx et les traducteurs allemands ont lu xxx. Pour nous c’est une erreur de transcription, erreur bien ancienne sans doute, puisqu’elle a été adoptée par Ibn el-Beïthâr, ce qui est prouvé par la place qu’il donne à cette plante dans la série alphabétique. Une preuve incontestable qu’il faut écrire xxx, c’est que, dans Dioscorides, texte grec, il s’agit de l’Œnanthe. Quant à la plante elle-même, les uns, comme M. Fée, d’après une des synonymies émises par Sprengel, y ont vu l’Œnanthe pimpinellifolia ; d’autres, comme Sontbeimer, y ont vu la Pédiculaire tubéreuse. Littré y voit simplement la Spirea filipendula. L’étymologie donnée par le Chérif porte à faux dans tous les cas.