Pulmonaria (Rolland, Flore populaire)
Révision de 8 octobre 2020 à 17:23 par Marc Thomson (discussion | contributions)
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Pulmonaria officinalis
- pulmonia, pulmenia, lat. de Discoride, publié par Stadler, Nachtrag. — pulmonaria aurea, l. du m. â., Benecke. — latarina, l. du m. â., De Toni, p. 12. — pulmonaria, pepanum, l. du m.
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- â., Simon Januensis, 1486. — lac Sanctæ Mariæ, anc. nomencl., Bauhin, De plantis, 1591. — pulmonaria maculosa, pulmonalis, symphytum maculosum, anc. nomencl., Bauh., 1671. — pulmounèro, f., languedoc. — pulmounario, f., H.-Gar. == poulmonày'ré, m., Lot. — pulmonaire, poulmonaire, herbe aux poumons, franç. anc. et moderne. — poulmarégne, f., Clary (Nord). — pulmorèlo, f., Dord. — palmounèlo, f., Tarn. — pormounère, f., Suisse rom. — palmou nèto, f., langued. — pulmonée, f., anc. fr. — purmon-né, f., Amboise. — parmouno, f., Var. — pouminày'rë, f., Cantal. — poumonère, f., Loire-Inf. — époumonère, f., poumonique, f., M.-et-L. — herbe aux poumoniques, Aisne, c. p. M. L. B. Riomet. — pëmanère, f., Indre. — poumonèlo, f., Hér., Loz. — pumonado, f., Aveyr. — pomiou, m., Ain. — poumouahhe, f., Xertlgny (Vosges). — palignèy'ss, m., Veauchette (Loire ). — herbe aux poumons, fr. anc. et mod. — èrbo dé palmou, èrbo dal palmou, èrba daou poumoun, érbo del paoumou, midi de la France. — palm, m., Saint-Georges-des-Gros. (Orne). (Nom donné par les herboristes de la locaIité.) — toussèta, f., Ain. — fleur de poitrinaire, I.-et-V. — èrbo dé la courado, H.-Loire. — herbe de chancre, Deux-S. — chancre, m., Indre. — èrbo dé lo pigouoto, Aveyr. — herbe au tak, cocu bleu, Deux-S.
- coucou, m., Bourgogne. — coucou bleu, M.-et-L., Indre-et-L., H.-M. — coucou rouge, Vosges, Sarthe. — coucutt biolètt, coucutt soouadjé, Aveyr. — coucou panaché, S.-et-M. — coucou de bois, coucou de loup, Vosges, Meuse. — cocou l'ôzane, m., ôzane, f., M.-et-L., Verr. (Elle fleurit à Pâques, quand on chante hosanna!) — coklichâ, m., Ban de la Roche, H. G. Oberlin. — ganglingnëtte rouge, ganglingnotte rouge, verveine, H.-Marne.
- sucé, m., L.-Inf., L.-et-Ch. — sucërè, m., Indre. — suçon, m., M.-et-L., Cher. — suçou vioulè, m., Corr. — tchukètt, m., Gers. — tchukèto, f., T.-et-G. — tétar, m., Ardennes. — tètorèlo, f., Cant. — popoloulô (accent sur lou), m., Chomérac (Ardèche), r. p. — herbe au lait de Notre-Dame, normand. — herbe à la couleuvre, Eure. — herbe de lézard, M.-et-L. — folhe d'âpiè, f., Cervant (Haute- Sav.), r. p.
- patarasså, f., Mezères (cant. de Vorey, Haute-Loire), r. p. [On s'en sert pour laver et guérir le pis des vaches qui ont été tétées par les serpents.]
- mouriouss, masc. sing., Tavaux (Jura), r. p.
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- carcar ô, m., Marquion (P.-de-C.), r. p.
- tachée, f., Guilly (Indre), r. p.
- tavellée, f., fr. du XVIe s., J. Camus, Livre d’h.
- gasconùyo, f., env. de Valence (Drôme), r. p.
- cinq fleurs, La Motte-Beuvron (L.-et-Ch.), r. p.
- peroanche, f., Gisors (Eure), r. p. (?) .
- erbo dé 10 Possiéou, f., Gras (Ardèche), r. p.
- grands pères, m. pl., Spa, Lez.
- bons uomos (= bons hommes), m. pl. , pëcôji dé Saint-Djan, m., Suisse romande, Sav.
- sauge de Jérusalem, sauge de Bethléem, franç., E. A. Duchesne, 1836.
- herbe bleue, Aube, Des Et.
- lou zaoucn arskéoent (= herbe des poumons), breton.
- latarina, anc. ital., De Toni.
- salvia de Jerusalemme, ital., Howell, 1660.
- lutujcnkraut, fleckenkraul, hosencbissern, schlotterhose, ungleiehen scluuestern, hirsclunatuj old , unser leben Frauen milchkraui, unser Frauen spin, hûhner blind (les poules qui en mangent deviennent aveugles), dial. all. — ruttenen muizen (= rats et souris), jongens en meiskens (= garçons et filles), Pays d'Alost. [A. De C.]
- lun gwor/, blue co tus lip ; cotos lip of Jerusolem, Virgin-Mary's coios lip, lïrgin-Mary's lton eijsu ckle, lonq -leao ed sage, sage of Jerusalem, sage of Bethleem, boille of aIl sorts, tliunner and lightening, Ladq's pin cushion, Joseph and Mary, Abraham, spotted comfrey, dial. angl.
- biri-belarra, basque, Lac.
« Cette plante est appelée herbe des poumons parce que la forme des poumons est peinte sur ses feuilles chamarrées, ce qui, d'après la doctrine de la Signature, indique qu'elle est bonne pour guérir les poumons malades. » c. p. M. J. Feller.
« On appelle la pulmonaire Erbo dé 10 Possiéou (Herbe de la Passion). Tous les ans, pendant la semaine sainte, les taches des feuilles apparaissent d'une façon très nette ; le reste du temps on les voit à peine. C'est en souvenir de ce que le sang du Christ a coulé sur cette plante, pendant son agonie. » Gras (Ardèche), r. p.