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Albizia lebbeck (Rollet, Antilles)

Révision de 7 avril 2020 à 21:07 par Michel Chauvet (discussion | contributions)

Albizia falcataria
Bernard Rollet, Arbres des petites Antilles, 2006
Calliandra caracasana


[472]

Albizia lebbeck (L.) Benth. [sic : Albizia lebbek]

Origines : Asie tropicale. Naturalisé en zones littorales sèches : Saba : Bottom (Arnoldo, BOLDINGH) ; St Eustache (BOLDINGH) ; St-Martin : Cul de Sac (BOLDINGH), Philipsburg (Suringar). Antigua, Barbade (CARRINGTON) ; St Vincent, Campden Park en forêt sèche (ROLLET) ; Antigua : Boggy Peak, 50-350 m ; Darkwood, 0-50 m (DAVID & ROLLET). Pousse rapidement en terrains secs et pauvres ; reproduit par graines ou boutures ; très planté pour l’ornement en raison de ses gousses jaunes d’or présentes tout au long de l’année, en particulier quand l’arbre est complètement dépourvu de ses feuilles. Le son des graines dans la gousse agitée par le vent a fait naître les noms vernaculaires imagés : shack shack, woman’s tongue, singer tree, whistling bean ; bavardage, vieille fille, langue vié femme ; lengua de mujer. Le bois de cœur brun sombre est évoqué aussi dans les noms vernaculaires : Barbados ebony, bois noir. Inerme. Écorce jaunâtre. Lenticelles horizontales. Feuilles : 2-4 paires de pennes, 4-9 paires de folioles par penne ; grandes folioles inégales jusqu’à 4 × 2 cm. Bois dur et durable (meubles, colonnes, pièces de moulin, charronnage, bois de feu).

Bibliographie : LITTLE & WADSWORTH 1964, Pl. ; FOURNET 1978, Pl. d’après LITTLE & WADSWORTH ; FOURNET 1976, Pl. coul. ; TOMLINSON 1980 ; LITTLE and al. 1967, Pl. coul. ; LE CORRE & EXBRAYAT 1985, Pl. coul. ; LIOGIER 1985, Pl. ; STOFFERS 1973 ; HOYOS 1983, Pl. coul. ; HOWARD 1988, Pl.

Anatomie du bois

Albizia lebbeck, Albizia niopoides :

  • Bois parfait d‘A. niopoides jaunâtre, celui d‘A. lebbeck brun marron veiné, bien distinct de l’aubier blanchâtre, mi-dur et mi-lourd (0,65 à 0,80 g/cm3), à grain moyen, maille imperceptible.
  • Pores disséminés, isolés ou accolés radialement par 2 ou 3, au nombre de 2 à 5 par mm2, visibles à l’œil nu (diamètre moyen de 150 à 200 μm), obstrués par des dépôts résinoïdes brun rouge chez A. lebbeck. Perforations des éléments vasculaires uniques ; ponctuations intervasculaires ornées, de 5-6 μm de diamètre chez A. niopoides, 8-9 μm chez A. lebbeck.
  • Parenchyme en manchon épais autour des pores, parfois losangique. Files de cellules composées de 2 à 4 éléments. Chaînes de cristaux fréquentes.
  • Rayons 3- à 5-sériés, au nombre de 6 à 8 par mm, de structure homogène. Ponctuations radiovasculaires identiques en taille aux intervasculaires.
  • Fibres plus ou moins fréquemment cloisonnées, à ponctuations simples.