Justicia secunda (Pharmacopées en Guyane)
Révision de 19 janvier 2020 à 21:07 par Michel Chauvet (discussion | contributions)
Révision de 19 janvier 2020 à 21:07 par Michel Chauvet (discussion | contributions)
|
Justicia secunda Vahl
Synonymies
- Rhacodiscus secundus (Vahl) Bremek. ;
- Rhytiglossa secunda (Vahl) Nees[1]
Noms vernaculaires
Écologie, morphologie
Herbe rudérale, souvent cultivée, commune.
Collections de référence
Grenand 1877 ; Jacquemin 1508, 1874 ; Kodjoed 62 ; Moretti 1280 ; Prévost 3876.
Emplois
Feuilles et tiges feuillées donnent une tisane de couleur rouge qui aurait, pour les Créoles, une action clarificatrice. Elle est prise en cas d’aménorrhée. Elle est aussi réputée abortive. Le traitement doit durer 5 à 6 jours. Selon BERTON (1997), ce remède serait adopté par quelques Palikur.
Étymologie
- Créole : cf. Alternanthera brasiliana (Amaranthacées).
- Wayãpi : de yawa, « chien » et lemo, « pénis », « pénis de chien », en raison de la forme et de la couleur de la fleur.
- Palikur : daudau, « péter », bruit émis par la plante quand on la casse.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
____________________
- ↑ Justicia secunda est difficile à distinguer de Justicia calycina (Nees) V.A.W. Graham. Nous suivons ici Wasshausen qui a identifié les herbiers de référence.
- ↑ Pour ce nom, cf. aussi Altemantliera brasillana, Amarantacées.
- ↑ À Trinidad, même nom et même usage qu'en Guyane (WONG, 1976). En Guyana, la tisane est bue contre la grippe, l'anémie, la métrorragie et pour purifier le sang (VAN ANDEL, 2000).