Cheïlem (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
[2-354]
- ABOU HANIFA ET AUTRES. C'est le zéouān, ziwān, qui croît dans les blés, qui les gâte et que l'on déracine; on l'appelle aussi châlem. C'est une plante qui se répand sur la terre, dont la feuille ressemble à celle du saule de Balkh, qui est très verte et molle. Il y a des gens qui mangent cette feuille qui est tendre et sans amertume. Sa graine n'a rien de malfaisant.
- RAZES. La meilleure est celle qui est légère, qui est visqueuse quand on la mâche, rouge quand elle est mâchée, et jaune auparavant, qui a une certaine acerbité.
- GALIEN. C'est un médicament qui échauffe violemment, au point que son action se rapproche de celle des médicaments acres. Cette action y est plus prononcée que dans la racine d'iris, dont cependant elle n'a pas la subtilité, il s'en faut de beaucoup. C'est pourquoi on peut la placer au commencement du troisième degré parmi les médicaments chauds et à la fin du second parmi les médicaments secs.
- L'AUTEUR. Voici ce qu'on lit dans les versions d'El-Batrik : « au commencement du troisième degré de chaleur. » Dans toutes les versions de Honeïn que nous avons vues, nous avons trouvé : « au commencement du premier degré de chaleur, » ce qui est évidemment une faute, d'après ce qui précède.
- DIOSCORIDES, livre II.
- AUTRE. Son huile est plus efficace contre l'impétigo que l'huile de froment.
- AUTRE. L'ivraie est résolutive et attractive. Triturée, réduite en pâte et appliquée localement, elle attire les échardes et les épines. On l'applique aussi contre les douleurs lombaires. On l'emploie en embrocations avec de l'huile contre la lèpre blanche.
- LE CHERIF. Mangée sous forme de pain, elle produit du vertige et de l'ivresse. Macérée dans du vin et administrée en potion, elle produit de l'ivresse et un sommeil lourd. Préparée sous forme d'huile et employée en frictions sur les tempes, elle procure un sommeil tranquille.
- RAZES. On la remplace par la valériane.
Il est question du saule de Balkh aux nos 344 et 369, sous le nom de Behrâmedj,