Barikloumènon (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
[1-198]
- A.BOC ‘l-Abbàs en-NebÀty. Le vulgaire lui donne le nom de sarîmel. el.-djcdi ejJv^ S-ey (voy. ci-après, n° 1 3q5), mais cela n’est pas sûr. Il est connu dans certaines montagnes espagnoles sous le nom d’a’ïnya AAÀJts (var. «ÀAi), et de dhat el-a’ïn y>jJl c^li.
- Dioscorides, IV, î/L Il y eu a qui l’appellent sjlanioan yj.iAA.iw, d’autres kloumânon yjUyXs. C’est un arbuste peu rameux, portant des feuilles petites, espacées, amplexicaules, de couleur blanchâtre, ressemblant à celles du lierre, de même que le fruit, qui paraît comme implanté sur les feuilles, est dur et d’une extraction difficile. Sa racine est épaisse. Il croit dans les terres cultivées et les haies, et s’attache en s’enroulant sur les plantes voisines. On recueille son fruit quand il est mûr et on le fait sécher à l’ombre.
- Galien, livre VIII.
- Dioscorides.
Malgré le titre de ce paragraphe, nous avons adopté la détermination de Fraas. Dans la traduction arabe de Dioscorides, nous lisons en note : « Ibn el-Beithâr dit que c’est le sarîmel el-djeii, mais le s’urîmet ed-djedi est le sollan d-djebel J»a:J. yl.l3A.4u. » En effet, sous la rubrique sarînwt el-djedi, n° i3g5, nous lisons une citation de Dioscorides qui n’est autre que la description du second cyclamen, kuklaminos hetera, qu’Ibn L’1-Beilhâr dit être lesoltâa eî-djebel, et que l’on s’accorde généralement à considérer comme le chèvre-feuille, Lonieera periclymenon. Dans une matière où les commentateurs son! embarrassés, il n’est pas étonnant que notre auteur ait mis de la confusion. (Voyez le 11° 1 395 ; voyez aussi le clymenon, n° 1829.)