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Amroussîa (Ibn al-Baytar)

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Amirbâris
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Amdryân


147 - Amroussîa, AMBROSIA.


Nom accepté : [[]]

  • Dioscorides, III, 119. Il y en a qui l’appellent botris, et d’autres, arthemisia. C’est un petit arbuste très rameux, de la hauteur d’environ trois palmes, ayant des feuilles pareilles à celles de la rue et petites, sortant, les unes de la tige et les autres de la racine. Ses rameaux sont chargés d’un fruit qui ressemble à des grappes avant la floraison, et d’une odeur pareille à celle de la rue. Sa racine est grêle et longue d’environ deux empans. En Cappadoce, qabādūqī, on l’emploie à faire des couronnes. Cette plante est douée d’astringence et, appliquée topiquement, elle prévient l’afflux des humeurs vers les organes.
  • GALIEN, livre VI. Si on l’applique à l’extérieur, sous forme de cataplasme, elle agit comme astringent et s’oppose à l’afflux des humeurs.

Lobélius et Dioscorides, dit Sprengel, ont vu dans cette plante l’Ambrosia maritima. Cette synonymie, adoptée par Sprengel, l’est aussi par Fée et par Fraas.