Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Statice (Cazin 1868)

Révision de 14 décembre 2016 à 21:12 par Michel Chauvet (discussion | contributions)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Révision de 14 décembre 2016 à 21:12 par Michel Chauvet (discussion | contributions)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Staphysaigre
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Stramoine


[1022]

Nom accepté : Limoniastrum monopetalum


STATICE. Statice monopetala. L.
PLOMBAGINÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE PENTAGYNIE. L.


[Description. — Plante vivace, sous-pubescente, à feuilles alternes, presque sessiles, oblongues ou lancéolées, linéaires. — Fleurs roses en épillets, munies de bractées étroites. — Calice tubuleux, à cinq divisions. — Corolle en coupe longue, munie à sa base d'un anneau glanduleux. — Cinq étamines. — Ovaire uniovulé, surmonté de cinq styles soudés dans leur partie inférieure et terminés par autant de stigmates filiformes. — Le fruit est un utricule membraneux, monosperme, entouré par le calice persistant.

Nous citerons encore le statice liminium, qui pousse dans l'ouest de l'Europe, et les statices, de Tartarie (S. Tartarica, L. ; Giriolicium tartaricum, Boiss.), maritime (S. maritima, Sm., Armeria maritima, Willd.), à larges feuilles, ou behen rouge, qui est originaire du Caucase (S. latifolia, Smith.), comme jouissant des mêmes propriétés.

Parties usitées. — Les racines, les feuilles.

Récolte. — Les racines sont récoltées à l'automne ; les feuilles pendant la floraison.

Culture. — Les statices ne sont cultivées que dans les jardins botaniques ou d'agrément. On les propage de graines ou d'éclats de pied.

Propriétés physiques et chimiques. — Les racines des statices pos-


[1023]

sèdent une saveur amère, astringente. Elles sont riches en tannin. Les feuilles le sont moins.]

(Les statices, peu employées, conviennent dans tous les cas où l'on a besoin d'avoir recours aux astringents modérés. Ebers[1] regarde le S. armeria comme un diurétique puissant, à la dose de 30 gr. en décoction dans 500 gr. d'eau.)

____________________

  1. Revue médicale, 1837, p. 268.