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Fraxinelle
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Fritillaire

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Nom accepté : Fraxinus excelsior


FRÊNE. Fraxinus excelsior. L.

Fraxinus excelsior. Bauh. — Fraxinus vulgaris. Park. - Fraxinus apetala. Gater.

Frêne commun, — frêne élevé, — grand frêne, — frêne nudiflore, — quinquina d'Europe.

OLÉINÉES. — FRAXINÉES. Fam. nat. — POLYGAMIE DIŒCIE. L.


Cet arbre croît dans toute l'Europe et est connu de tout le monde. Les émanations délétères de son feuillage sont très-nuisibles aux végétaux qui, par le voisinage, en reçoivent l'influence. La cantharide ordinaire (lytta vesic.) habite le frêne dans le Midi, et en est avide au point de laisser à peine à ses feuilles le temps de se développer. Les feuilles de frêne sont broutées avec avidité par les chevaux, les bœufs, les chèvres et les moutons. Elles donnent au lait des vaches qui s'en nourrissent une saveur désagréa-


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ble. On connaît l'utilité du frêne dans les arts et dans l'économie rurale et domestique.

Description. — Tronc droit, élevé, revêtu d'une écorce unie et de couleur cendrée ; branches opposées, rameaux verdâtres. — Feuilles opposées, ailées, composées de neuf à treize folioles imparipennées, ovales, lancéolées, dentelées, glabres, d'un vert un peu foncé en dessus ; pétiole renflé à son insertion. — Fleurs sans pétales, hermaphrodites ou femelles sur des pieds séparés, quelquefois sur le même pied ; les hermaphrodites ayant deux étamines, un pistil conique, fendu au sommet. — Fruits : samares membraneuses, oblongues, un peu comprimées, terminées par une languette membraneuse, ce qui les fait appeler langue d'oiseau (lingua avis) ; ayant une loge renfermant une semence allongée, comprimée, roussâtre.

Parties usitées. — L'écorce, l'écorce de la racine, les feuilles et les fruits.

Culture. — Le frêne croît dans les terrains les plus secs comme dans les plus marécageux ; on le propage aisément par ses graines qui lèvent spontanément dans les lieux frais et ombragés ; cette espèce a donné plusieurs variétés parmi lesquelles nous citerons les fraxinus jaspidea, Dest. ; aurea, Willis ; argentea, Dest. ; pendula, Ait. ; horizontalis, Dest. ; verrucosa, Dest. ; monophylla, Dest. ; atrovirens, Dest., et crispa, Bosc.]

Récolte - Les feuilles de frêne doivent être cueillies lorsqu'elles laissent suinter une espèce de gomme visqueuse, ce qui a lieu, selon les climats, au mois de mai ou de juin. On les fait sécher à l'ombre. Ces feuilles valent mieux sèches que vertes. Les écorces doivent être prises au printemps de préférence sur des branches de trois à quatre ans, séchées promptement et conservées dans un lieu sec.

Propriétés physiques et chimiques. — Les feuilles et l'écorce ont une saveur amère, âcre et astringente. Leur décoction noircit par le sulfate de fer. La quantité de tannin que contient l'écorce la rend propre au tannage des cuirs. On retire de cette écorce une couleur vert pomme, d'après Dambourney, et de son bois, à l'état frais, une couleur vigogne. — Les semences ont une saveur âcre et piquante. Elles recèlent un principe amer et un peu aromatique et du tannin. En Angleterre le peuple les cueille avant leur maturité pour les confire dans le vinaigre et les employer comme assaisonnement culinaire.

Mandet, pharmacien à Tarare[1], dans l'étude qu'il a entreprise de nos fébrifuges indigènes, a concentré ses recherches sur l'écorce du frêne. Afin de rendre l'expérimentation clinique plus facile, il a eu l'idée d'en isoler le principe actif, auquel il a donné le nom de fraxinine, et que Mouchon, qui a aussi obtenu le même principe, a appelé fraxinite. On l'obtient en agitant le décocté de l'écorce avec du charbon et traitant ensuite par l'alcool ; 1,000 gr. d'écorce à son maximum de développement (de 1 centimètre à 1 centimètre 1/2 d'épaisseur) doivent rendre 30 gr. de principe actif. La fraxinine de Mandet n'est pas un alcaloïde, mais un principe amer combiné à un acide tannique particulier dans lequel sont concentrées toutes les propriétés fébrifuges de l'écorce de frêne. Garot[2] a trouvé dans cette écorce 16,100 de malate de chaux.

[Il ne faut pas confondre la fraxinine de Mandet avec celle qui a été extraite par Keller des F. ornus et rotundifolius, qui, d'après Rochelder et Schwartz, ne serait que de la mannite.]


PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.

A L'INTÉRIEUR. — Décoction de l'écorce, 15 à 60 gr. par kilogramme d'eau.
Poudre de l'écorce, 10 à 24 gr., comme fébrifuge. Cette dose est répétée trois ou quatre fois par jour dans l'intermission, pendant plusieurs jours.
Extrait aqueux de l'écorce, comme fébrifuge, 4 à 8 gr.
Extrait alccolique de l'écorce, comme fébrifuge, 2 à 4 gr.
Décoction de l'écorce de la racine, comme purgatif, 45 gr. pour 750 gr. d'eau (Martin-Solon).

Décoction ou infusion des feuilles, comme laxatif, 8 à 15 gr. pour 250 gr. d'eau.
Décoction ou infusion des semences, comme tonique et diurétique, 10 à 30 gr. par kilogramme d'eau.
Poudre des semences, comme tonique et diurétique, 4 à 15 gr. en substance dans le vin, en électuaire, etc.

A L'EXTÉRIEUR. — Décoction des feuilles ou de la racine, en lavements, fomentations, lotions, cataplasmes, etc. — Feuilles sèches chauffées.

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  1. Revue médicale, mai 1853.
  2. Revue pharmaceutique, 1853, p. 54.


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Fraxinine, comme fébrifuge, de 1 à 2 gr., en électuaire, pilules, etc.

MÉDICATION CONTRE LE RHUMATISME ET LA GOUTTE.

1° Décoction des feuilles sèches, 10 à 20 gr. pour 200 gr. d'eau, après l'avoir ou non sucrée et aromatisée (avec une pincée de feuilles de menthe), par tasses à thé, toutes les trois heures, ou seulement le matin à jeun, et le soir après la digestion des derniers repas, suivant l'intensité de l'affection ; 2° en lavements fractionnés, au nombre, de deux ou trois par jour, ayant pour base la même formule que la tisane ; 3° feuilles appliquées et maintenues, pendant un temps plus ou moins long (quelques heures), sur les points douloureux, d'autres fois sur tout le corps, le visage excepté, après les avoir préalablement fait chauffer un peu dans une étuve quelconque (Delarue).
Feuilles sèche de frêne en poudre fine, 1 gr. ;

faites infuser pendant trois heures dans deux tasses d'eau bouillante (100 gr.) ; passez à travers un linge et édulcorez. — Dans le cas de goutte aiguë, et au commencement surtout de l'attaque avec ou sans fièvre, on doit faire infuser 2 gr. dans trois tusses d'eau que l'on prend : l'une le soir au moment de se coucher, l'autre le matin au lit ou en se levant, et la troisième au milieu de la journée, entre 1es deux repas. On continue cette médication une huitaine de jours après la disparition des symptômes, à la dose seulement de 1 gr. en poudre pour deux tasses d'infusion. - Dans la goutte chronique, on peut se contenter de deux tasses d'infusion par jour, une le soir et l'autre le matin ; mais le traitement doit être continué pendant plus longtemps. — En ayant recours à ce même mode de traitement tous les mois, pendant huit à dix jours environ, les attaques peuvent être éloignées plus ou moins indéfiniment. (Pouget.)


L'écorce de frêne est tonique et astringente. Elle a été préconisée dans les hémorrhagies passives, les diarrhées et les dysenteries chroniques, le scorbut, les affections scrofuleuses, la syphilis secondaire ou tertiaire, comme succédanée du gaïac, la goutte atonique, et surtout contre les fièvres intermittentes.

Boerhaave a dit que l'écorce de frêne, comparée à celle de quinquina, avait, à double dose, la même efficacité comme fébrifuge. Christophe Helwig[1] l'appelle le quinquina d'Europe. Kniphof, dans son Examen des fébrifuges, publié à Erfurt en 1747, place cette écorce à côté de l'écorce du Pérou. Coste et Wilmet l'ont administrée en poudre, à la dose de 8 gr. réitérée de quatre heures en quatre heures, à douze malades atteints de fièvres d'accès ; huit ont été guéris ; les autres n'en ont éprouvé aucun effet. Burtin l'a prescrite avec succès à la même dose que le quinquina dans une fièvre tierce. Murray[2] dit qu'on peut en donner jusqu'à 45 gr. entre deux accès.

D'un autre côté, Torti[3] n'en a obtenu aucun effet fébrifuge. Linné la dit fort inférieure au quinquina, et Chaumeton assure l'avoir employée sans succès. Ces résultats contraires ne sauraient infirmer les faits cités plus haut et observés par des praticiens distingués et dignes de foi ; mais ils prouvent seulement que l'écorce de frêne, comme le quinquina lui-même, ne réussit pas toujours. Ne voyons-nous pas quelquefois des fièvres intermittentes céder à l'usage des fébrifuges indigènes, tels que l'écorce de saule, la centaurée-chausse-trappe, la gentiane, la camomille, etc., après avoir résisté au sulfate de quinine ?

J'ai employé l'écorce de frêne dans six cas de fièvre d'accès, tierce ou double tierce. J'en faisais prendre la décoction à la dose de 30 gr. dans 500 gr. d'eau, répétée une et quelquefois deux fois dans l'intervalle apyrétique. Les accès furent coupés chez trois malades, du troisième au cinquième jour de traitement. Je dois dire, que chez l'un d'eux la maladie avai déjà diminué d'intensité. Des trois autres malades, deux guérirent au moyen d'une forte décoction d'écorce de saule et de feuilles de calcitrape, après avoir inutilement pris l'écorce de frêne ; et le troisième, dont l'état s'était seulement amélioré, ne fut complètement débarrassé que par l'emploi de quelques doses légères de sulfate de quinine.

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  1. De quinquiná Europeorum ; Dissertation inaugurale, 1712.
  2. Appar. med., t. III, p. 535.
  3. Thérapeutique spéciale, etc., p. 19.


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Mandet[1] dit que l'expérimentation de la fraxinine a dépassé ses espérances comme fébrifuge. Donnée à la dose de 1 gr. 50 centigr. pendant quatre jours, elle a suffi, dit-il, pour arrêter une fièvre intermittente, contractée en Afrique, laquelle avait résisté à des doses élevées de sulfate de quinine. Cette même substance a fait aussi complètement disparaître en six jours une fièvre intermittente irrégulière datant de cinq années, survenue à la suite d'un accouchement, et qui redoublait aux époques menstruelles. Il est à désirer que d'autres faits viennent confirmer l'opinion avantageuse que ce nouveau produit a fait concevoir, et que les propriétés de l'écorce qui le fournit justifient déjà jusqu'à un certain point. Thomas Burnet dit qu'une femme atteinte d'un flux hépatique depuis six mois, et qu'aucun remède n'avait pu guérir, fut débarrassée en très-peu de temps, en prenant chaque matin 4 gr. de poudre de l'écorce moyenne de frêne dans un peu de vin d'Espagne. Bauhin et Glauber ont préconisé l'écorce de frêne dans le lithiasis et dans la néphrite chronique.

D'après une observation de Martin Solon[2], l'écorce de la racine de frêne serait éméto-cathartique. Cinq observations rapportées par Dubois, de Tournai, établissent solidement cette propriété.

J'ai vu un paysan, âgé de cinquante ans, se guérir très-promptement d'une leuco-phlegmatie, par l'usage d'une tisane faite avec l'écorce de racine de frêne, à la dose, chaque jour, de 60 gr. environ pour 1 litre d'eau. Cette tisane produisit d'abord un effet purgatif, et ensuite une diurèse abondante.

Wauter[3] a employé comme vésicant le mélange à parties égales de cendres neuves et d'écorce moyenne de frêne finement pulvérisée, avec addition d'une suffisante quantité d'eau pour en faire une pâte qu'on applique entre deux linges frais sur la peau.

Les feuilles de frêne jouissent, dit-on, d'une propriété purgative non équivoque. Tablet (1711) assure que, prise à la même dose et de la même manière que le séné, elles purgent tout aussi bien et sans coliques. Coste et Wilmet disent que ces feuilles, prises en infusion à la dose d'un tiers de plus que le séné, purgent avec autant de promptitude et d'énergie que ce dernier. Bodart affirme que, dans les essais qu'il en a faits en Toscane, elles ont constamment procuré, à double dose du séné, des purgations efficaces, sans coliques et sans aucun inconvénient. Il ne les a pas essayées en France. Quant à moi, j'ai administré plusieurs fois ces mêmes feuilles à double et triple dose de celles de séné, afin de constater leur verta purgative, et je n'ai obtenu qu'un effet laxatif irrégulier et incertain. Cette différence dans les effets peut s'expliquer par celle des climats : mes essais ayant eu lieu dans le Nord, ne peuvent infirmer les résultats obtenus par Bodart sous l'influence vivifiante du ciel de l'Italie. Mais il n'en est pas de même des assertions de Tablet, de Coste et Wilmet, qui ont, comme nous, expérimenté en France. Ici le désaccord dans les résultats ne peut s'expliquer.

Petetin, médecin de Lyon, a eu à se louer de l'emploi des feuilles de frêne dans les scrofules. Gilibert dit avoir, guéri plusieurs affections scrofuleuses commençantes, et arrêté les progrès de cette maladie chez d'autres sujets, au moyen de bains faits avec les feuilles de cet arbre, et par l'usage de ces mêmes feuilles à l'intérieur. On sait que tous les toniques amers conviennent dans ces affections, sans pour cela posséder une propriété qui leur soit spécialement applicable.

Delarue, de Bergerac[4], a, dans ces derniers temps, appelé l'attention

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  1. Revue médicale, mai 1853.
  2. Bulletin général de thérapeutique, t. I, p. 163.
  3. Du choix des exutoires, etc.
  4. Journal des connaissances médico-chirurgicales, août 1852.


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des médecins sur les propriétés antirhumatismales et antigoutteuses des feuilles de frêne.

Cette première communication en a fait surgir d'autres qui sont venues confirmer l'efficacité de ce moyen et prouver en même temps qu'il n'est pas nouveau. En effet, il résulte de deux notes successivement publiées dans l’Union médicale du 9 décembre 1852, l'une par Pouget et Peyraud, la seconde par Marbotin, de Valenciennes, que l'usage en est populaire d'ans plusieurs contrées, et qu'on le trouve indiqué contre les douleurs goutteuses dans Glauber, Bauhin et plusieurs auteurs du dernier siècle (Murray). Mais les dernières communications renferment, sur l'action physiologique des feuilles de frêne et sur les conditions de leur efficacité thérapeutique des indications que l'on ne trouve point dans les vieux auteurs. L'un des faits les plus intéressants que l'on trouve dans la première des deux notes que nous venons de citer, est celui qui est personnel à Peyraud lui-même. Pris d'une attaque de goutte, contre laquelle il avait vainement usé de tous les moyens connus, Peyraud eut recours, sur l'indication de ses clients, à l'usage des feuilles de frêne, et s'en trouva si bien que, dans un intervalle de quatre ans, de 1845 à 1849, il n'eut qu'un seul accès, que l'usage du de frêne dissipa en cinq jours.

Pour Marbotin, qui, depuis plus de dix ans, a constamment observé les effets heureux de l'administration des feuilles de frêne en infusion, l'action physiologique de cette substance se traduit, soit (le plus habituellement) par des sueurs abondantes, soit par une copieuse diurèse ; circonstance qui peut jusqu'à un certain point aider l'esprit à se rendre compte du mode d'action thérapeutique de ces feuilles[1].

J'ai eu recours à ce moyen aussi simple que facile chez un cultivateur âgé de soixante-deux ans, sujet depuis cinq ans à des récidives de rhumatisme articulaire subaigu, principalement au printemps et en automne. Non-seulement l'affection s'est promptement dissipée, mais on a pu en prévenir le retour en usant de temps en temps du même moyen pendant dix à quinze jours. Dans le rhumatisme articulaire aigu, avec douleur vive, inflammation, angioténie, pléthore, les antiphlogistiques doivent précéder l'emploi des feuilles de frêne, qui, si j'en juge d'après les quelques cas qui se sont offerts à mon observation, m'ont paru d'autant plus efficaces que les sujets étaient moins vigoureux, les symptômes de réaction inflammatoire moins intenses, les conditions physiologiques et pathologiques plus favorables à l'action plus ou moins révulsive du médicament sur les intestins, la peau ou les voies urinaires.

Pline dit que l'ombrage du frêne fait fuir les serpents. Beauregard, chirurgien à La Rochelle[2], avec le suc des feuilles, donné à la dose de 250 gr., et leur marc appliqué sur la plaie, a guéri une femme mordue par une vipère. Ce praticien a vu d'autres exemples de guérisons semblables par ce moyen, ainsi que Moutier (in Murray) et Alston. On sait que les symptômes causés par la morsure de la vipère se dissipent souvent sans médication.

La semence de frêne a été considérée par les anciens comme hydragogue et diurétique. Je l'ai administrée en poudre dans des cas de cachexie, d'engorgements hépatiques et spléniques, chez des sujets lymphatiques et exempts d'irritation ou de phlegmasie des voies digestives. J'en ai obtenu des avantages appréciables. A forte dose, elle a un effet purgatif plus énergique que les feuilles ; à moindre dose et en décoction aqueuse étendue, elle agit efficacement comme diurétique. A ce titre, on la recommandait contre gravelle.

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  1. Bulletin général de thérapeutique, 1853.
  2. Ancien Journal de médecine, t. VI, p. 233.


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La plupart des propriétés du frêne sont maintenant bien reconnues ; les feuilles de cet arbre, recherchées par les rhumatisants et les goutteux, étaient d'un prix très-élevé pendant l'hiver de 1852. En 1853, on ne se donnait pas la peine de les récolter, et je n'ai pu en trouver chez les pharmaciens pendant l'hiver de 1855 : elles n'avaient déjà plus le mérite de la nouveauté.