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Peucédan (Cazin 1868)

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Petit houx
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Peupliers


[820]

Peucédan

Voir la page [[]]

PEUCEDAN. Peucedanum officinale. L. Peucedanum germanicum. C. BAUH., TOURN. — Peucedanummnits germanicum. J. BAUH. — Peucedanum vulgaris. PARK. Cauda porcina. TAB.

Peucedan, — peucédane, — fenouil de porc, — queue de pourceau. OMBELLIFÈRES. — PEUCÉD-ANÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYK* I- Cette plante du midi de l'Europe croît naturellement en Bourgogne, Provence, en Languedoc, dans les bois, les taillis, les prés, etc. Description. - Racine longue, grosse, noirâtre en dehors, blancli re


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dedans - Tige de 60 à à 90 centimètres de hauteur. — Feuilles grandes, trois à quatre fois décoipposées, et dont les dernières folioles sont linéaires. — Fleurs blanches ou rosées disposées en ombelles de deux à vingt rayons inégaux, ordinairement dépourvus d'invoiucre, munies d'involucelles à plusieurs folioles. — Calice à cinq dents. — Corolle à'ctoo pétales. — Cinq étamines saillantes. — Ovaire infère à deux loges uniovulées,

■ surmonté dé deux styles divergents. — Fruit : diakène, oblong, ailé sur les bords.

Propriétés physiques et chimiques. — La racine contient un suc jaune gommo-résineux, d'une odeur forte et vireuse, qu'on en extrait par des incisions

'•' faites à sa surface, et qu'on employait autrefois en médecine, après l'avoir fait épaissir au soleil ou sur le feu. Les anciens estimaient surtout celui de Sardaigne.

.' to moyen de l'alcool bouillant, Schlatter a extrait de cette racine un corps neutre, lifèàeddnine, peucedanin, peucedanite, cristallisable en aiguilles soyeuses, délicates,

t fusible en résine à 60° C, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et l'éther (C 4 H2 0).

' On employait le suc épaissi de peucedanum contre l'hypochondrie, les catarrhes, l'aménorrhée, l'épilepsie, la frénésie, la paralysie, etc., à la dose de! gros (4 gr.) dans du miel. Ces propriétés sont indiquées par Dioscoride

r etPline. «Samauvaise odeur, disent Loiseleur-Deslongchamps et Marquis (1), a probablement contribué à le faire rejeter de la matière médicale, et il paraît même qu'on ne l'a jamais beaucoup mis en usage chez les modernes, car tout ce qu'on trouve à ce sujet dans les auteurs qui écrivaient il y a cent ans et plus, paraît avoir été copié dans Dioscoride et dans Pline, du

i temps desquels le peucedanum ou peucedanos était très-estimé, sans que nous

, sachions d'ailleurs d'une manière positive si la plante des anciens était la

' même que la nôtre. »

v. PîÙCiDAN SILAUS, PEUCEDAN DES ALLEMANDS, — SAXIFRAGE DES ANGLAIS.

Peucedanumsilaûs.L. — Seseli pratense. Offic.— Angetica pratensis apii folio.

■ Tourn,, Tab. — Saxifraga Anglorum foliis foeniculilatioribus. J. Bauh. — Cette J espèce est très-commune dans nos prairies humides du nord de l'Europe.

Description. — Racine cylindrique, noirâtre. — Tige de 60 à 90 centimètres,

rameuse supérieurement. — Feuilles trois fois ailées, à folioles linéaires-lancéolées. —

Fleure d'un blanc jaunâtre disposées en ombelles terminales, de huit à dix rayons.