Calendula officinalis
Révision de 17 avril 2013 à 14:16 par Michel Chauvet (discussion | contributions)
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Calendula officinalis L.
Ordre | Asterales |
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Famille | Compositae |
Genre | Calendula |
2n =
Origine : Méditerranée (?)
cultivé et subspontané
en zones tempérées
Français | {{{français}}} |
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Anglais | {{{anglais}}} |
- français : souci, souci des jardins
- anglais : marigold, pot marigold
- Le nom souci vient du latin médiéval solsequium, "qui suit le soleil", les fleurs s'ouvrant le matin et se fermant le soir. En latin classique, solsequium désignait la chicorée.
- Calendula est aussi un nom du latin médiéval, probablement lié au latin classique caltha, qui désignait le souci. Par étymologie populaire, on l'a fait venir de calendae et inventé une légende qui le fait servir de baromètre.
- Plante herbacée annuelle, ramifiée, de 30-50 cm de haut.
- Odeur forte quand on la froisse.
- Feuilles entières ou légèrement dentées, pubescentes.
- Capitules radiés de 2-5 cm de diamètre, solitaires.
- Surtout cultivé comme ornemental, dans des cultivars à grosses fleurs orange, ou parfois jaunes ou bicolores.
- Plante médicinale, dont on fait une teinture-mère avec les sommités florales. Il s'utilise en externe contre diverses affections de la peau.
- Ses fleurons orange ont servi de colorant, comme substitut du safran, pour colorer le beurre ou des fromages, ou donnés aux poules pour colorer en jaune le jaune d'œuf. On peut aussi utiliser les fleurons en fourniture de salades. Les feuilles ont parfois été consommées.
Noms populaires
- Français : souci, souci des jardins
- Anglais : marigold, pot marigold
- Allemand : Ringelblume, Garten-Ringelblume
Biologie
Classification
Calendula officinalis L. (1753)
Cultivars
Histoire
Une des premières attestations des usages du souci :
- CALTHA Poetarum et CHRYSANTHEMON oculatum verius Dioscoridis, Calendula Offici.
- In cibum etiam cedit et iusculis inditur, gustu et odore non ingrato: acetariis etiam miscent multam mulierculae, tum cordis affectibus tum icteritiae et foedis coloribus indunt virgunculae, respirandique difficultate vexatae. Ius et tenerae cymae luteo ovorum in placentam exceptae et mansae, nimis menses fluentes sistere, cunctantes autem impellere compertum est. Pena & de L'Obel, 1570. Stirpium Adversaria Nova. Londini, p. 238.
- Il entre aussi dans l'alimentation et est mis dans les sauces, ayant un goût et une odeur non désagréable : les femmes en mêlent beaucoup aux salades, tantôt pour le cœur malade, tantôt pour la jaunisse et les fillettes souffrant de difficultés de respiration en appliquent sur leur visage [pour masquer] sa laideur. On a découvert que le jus et les jeunes pousses ajoutés à du jaune d'œuf dans une galette et mangés arrêtaient les règles trop fluides et déclenchaient les règles qui tardent. (traduction Michel Chauvet)
Usages
Références
- Lieutaghi, Pierre, 1996. Le livre des bonnes herbes (3ème édition revisée). Arles, Actes Sud. 528 p.
- Vilmorin-Andrieux, 1904. Les plantes potagères.