Turraeanthus africanus (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Bois de feu | |
Ornemental | |
Statut de conservation |
Turraeanthus africanus (Welw. ex C.DC.) Pellegr.
- Protologue: Notul. Syst. (Paris) 2: 16, 68 (1911).
- Famille: Meliaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = c. 280
Synonymes
- Turraeanthus vignei Hutch. & Dalziel (1928).
Noms vernaculaires
- Avodiré (Fr).
- Avodire (En).
Origine et répartition géographique
Turraeanthus africanus est répandu depuis la Sierra Leone jusqu’à l’ouest de l’Ouganda, et vers le sud jusqu’en R.D. du Congo et au nord de l’Angola.
Usages
Le bois (noms commerciaux : avodire, avodiré) est apprécié pour le mobilier haut de gamme, l’ébénisterie, la menuiserie décorative, les moulures et les lambris, les instruments de musique, ainsi que pour le placage tranché. Il convient à la construction légère, à la parqueterie, à la construction navale, à la charronnerie, aux jouets et articles de fantaisie, à la caisserie, aux cuves, au tournage, aux panneaux de fibres, aux panneaux de particules et pour la production de papier. Il est également utilisé comme bois de feu et pour la production de charbon de bois.
L’écorce est employée en médecine traditionnelle. On prend des extraits d’écorce ou on les ajoute à l’eau du bain pour traiter la toux, la fièvre, les maux de tête, l’épilepsie, la filariose, et comme abortif. En cas de hernie, on frictionne des scarifications avec un mélange d’écorce séchée et pulvérisée et de sel. L’écorce sert également de poison de pêche, les feuilles ayant parfois le même usage. L’huile des graines est employée comme abortif.
Production et commerce international
Le bois de Turraeanthus africanus est commercialisé sur le marché international où il atteint des prix élevés pour des meubles haut de gamme et des menuiseries décoratives. Cependant, depuis les années 1960, les volumes exportés sont dérisoires. En effet, la Côte d’Ivoire a exporté quelque 5000 m³ de grumes par an entre 1960 et 1974. Le Ghana, quant à lui, en a exporté 3000 m³ en 1998, contre seulement 150 m³ en 2001.
Propriétés
Le bois de cœur est blanc crème à jaune pâle, fonçant au jaune d’or une fois exposé à la lumière ; il n’est pas nettement distinct de l’aubier qui atteint 5–6 cm de large. Le bois présente un fil droit ou contrefil, le grain est fin et régulier. Le bois est nettement lustré, avec un reflet soyeux. Les surfaces sciées sur quartier ont une belle figure souvent moirée.
Le bois est moyennement lourd, avec une densité de 480–660 kg/m³ à 12% d’humidité. Si l’on prend des précautions, il sèche à l’air assez facilement et rapidement, malgré un risque important de déformation et un léger risque de gerces. Les taux de retrait sont moyens, de l’état vert à anhydre ils sont de 3,4–4,8% dans le sens radial et de 5,3–7,9% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois est très stable en service.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de (69–)83–166 N/mm², le module d’élasticité de 8300–12 100 N/mm², la compression axiale de 36–61 N/mm², le cisaillement de 9–16 N/mm², le fendage de 13–20 N/mm, la dureté Janka de flanc de 4800 N et la dureté Janka en bout de 6400 N.
Le bois se scie et se travaille bien avec des outils ordinaires en ayant uniquement un léger effet d’émoussage sur les lames de scies et les lames de coupe. Des déchirures peuvent se produire lors du rabotage en raison de la présence du contrefil ; un angle de coupe de 15–20° est donc recommandé. Le bois peut être poli afin d’obtenir un beau fini. Les fentes sont monnaie courante lors du clouage et du vissage, et l’on préconise de faire des avant-trous. Les caractéristiques de collage, de peinture et de vernissage sont toutes bonnes, contrairement à celles de cintrage qui sont médiocres. On peut produire un placage tranché d’excellente qualité, mais bien souvent les grumes sont trop irrégulières pour que l’on obtienne de bons résultats au déroulage.
Le bois n’est pas durable, car il est sujet aux attaques des champignons, des foreurs du bois sec, des termites et des térébrants marins. Le bois de cœur est rebelle à l’imprégnation avec des produits de préservation, l’aubier est plus perméable. La sciure est très irritante, pouvant même provoquer des hémorragies internes chez les professionnels du bois ; une bonne ventilation est absolument nécessaire.
Plusieurs diterpénoïdes et triterpénoïdes ont été isolés de l’écorce et des graines. Des extraits d’écorce de la tige ainsi que certains diterpénoïdes isolés ont montré une importante activité antimicrobienne contre le champignon pathogène Cryptococcus neoformans et la bactérie Staphylococcus aureus. De même, des alcaloïdes ont été isolés de l’écorce de la tige. Des extraits d’écorce ont mis en évidence une certaine activité contre les ravageurs des greniers Callosobruchus maculatus et Sitophilus zeamais. Un diterpénoïde de type labdane (le méthyl 14,15-époxylabda-8(17),12E-dièn-16-oate) isolé de l’écorce a révélé in vitro une activité antiplasmodium contre une souche de Plasmodium falciparum résistante à la chloroquine. L’ent-labdane (+)-12,15-époxylabda-8(17),12,14-trièn-16-yl acétate isolé des graines a montré in vitro des effets cytotoxiques sur des lignées de cellules cancéreuses.
Falsifications et succédanés
Le bois de Turraeanthus africanus présente une certaine ressemblance avec les bois d’Alstonia boonei De Wild., d’Antiaris toxicaria Lesch., de Canarium schweinfurthii Engl., de Parkia bicolor A.Chev., de Pterygota macrocarpa K.Schum. et de Terminalia ivorensis A.Chev., et au Ghana il les remplace tous. En Europe, il est employé comme substitut du hêtre européen (Fagus), du chêne européen (Quercus) et de l’érable sycomore (Acer).
Description
- Arbre sempervirent, de taille moyenne à assez grande, atteignant 35(–45) m de haut ; fût dépourvu de branches sur une hauteur de 15(–30) m, jusqu’à 100(–120) cm de diamètre, cannelé ou pourvu de courts contreforts à la base, s’étalant quelquefois en grandes racines superficielles ; surface de l’écorce lisse à écaillée, parfois superficiellement fissurée et avec des rangs verticaux de lenticelles, grise à brun pâle, écorce interne jaune pâle à brun pâle, mouchetée d’orange et dégageant une odeur de cèdre ; cime irrégulière, étalée, vert foncé, aux branches ascendantes ; rameaux à pubescence dense, courte et rousse, glabrescents.
- Feuilles alternes, disposées en groupes lâches aux extrémités des branches, composées paripennées ou imparipennées à (5–)8–36 folioles ; stipules absentes ; pétiole de 5–17 cm de long, épaissi et légèrement ailé à la base, rachis jusqu’à 60 cm de long ; pétiolules de 5–10 mm de long ; folioles alternes à opposées, oblongues-elliptiques à oblongues-lancéolées, de 6–29 cm × 2–6(–8) cm, cunéiformes à arrondies à la base, courtement acuminées à l’apex, extrémité à bords repliés, coriaces, d’abord à pubescence courte au-dessous puis rapidement glabrescentes, à minuscules écailles, pennatinervées à 10–30 paires de nervures latérales.
- Inflorescence : panicule axillaire atteignant 70 cm de long, souvent située sur les branches âgées, couverte d’une pubescence rousse dense.
- Fleurs fonctionnellement unisexuées, régulières, 5-mères ; pédicelle d’environ 2 mm de long, articulé à la base ; calice en forme de soucoupe, de 1–2 mm de long, à pilosité dense ; tube de la corolle de 1,5–2 cm de long, lobes de 0,5–1 cm de long, poilus à l’extérieur, blanc crème à jaune brunâtre ; fleurs mâles à étamines réunies en un tube en coupe soudé à la corolle, à 10 anthères incluses, ovaire non fonctionnel ; fleurs femelles à ovaire supère, conique, 4–5-loculaire, se rétrécissant graduellement en style, stigmate discoïde, étamines non fonctionnelles.
- Fruit : capsule piriforme à presque globuleuse de 2–3,5 cm de long, 2–5-lobée, orange-brun à maturité, s’ouvrant à proximité de l’apex, contenant 2–5 graines.
- Graines arrondies à légèrement triangulaires, de 1,5–2,5 cm de long, enveloppées par un arille blanc ou jaune.
- Plantule à germination hypogée ; épicotyle de 4–6 cm de long ; premières feuilles alternes, simples, à apex longuement acuminé.
Autres données botaniques
Le genre Turraeanthus comprend 2–3 espèces confinées à l’Afrique tropicale. Il semble étroitement apparenté au genre Guarea, qui diffère par un tube staminal généralement libre par rapport à la corolle et par des caractéristiques de l’anatomie du bois.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23? : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 24 : ponctuations intervasculaires minuscules (très fines) (≤ 4μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; (65 : présence de fibres cloisonnées) ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 68 : fibres à parois très fines ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
- Parenchyme axial : 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale. Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm.
- Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 137 : cristaux prismatiques dans les cellules dressées et/ou carrées des rayons ; 138 : cristaux prismatiques dans les cellules couchées des rayons ; (142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial).
Croissance et développement
Si les semis ont besoin d’ombre, les gaules en revanche nécessitent davantage de lumière pour se développer correctement, avec une préférence pour les petites clairières. Toutefois, une lumière excessive entraîne souvent une ramification à faible hauteur. Lors d’essais menés en Guinée, tous les semis plantés en plein soleil étaient morts au bout de 2 ans, alors que plus de 80% de ceux plantés dans le sous-étage de la forêt avaient survécu au bout de 3 ans. La croissance avait été lente pourtant, avec une hauteur moyenne de 150 cm au bout de 6 ans.
Le fût a souvent une forme irrégulière, médiocre, avec une ramification à faible hauteur. En Ouganda, Turraeanthus africanus est une essence de sous-étage présentant un fût irrégulier, bas branchu, tandis qu’en Afrique occidentale et centrale elle peut atteindre l’étage supérieur et donner un long fût rectiligne. En Côte d’Ivoire, on peut trouver des arbres en fleurs toute l’année, même si la floraison est plus abondante de mars à avril, les fruits mûrissant environ 5 mois plus tard. Les fruits sont mangés par les animaux qui sont susceptibles de disperser les graines. Néanmoins, c’est généralement à proximité des arbres-mères que l’on trouve les semis.
Ecologie
Turraeanthus africanus est présent en forêt sempervirente de basses terres et en forêt humide semi-décidue, souvent dans les milieux humides en bordure de cours d’eau, de prairies mal drainées et de marécages. En Ouganda, il pousse jusqu’à 1500 m d’altitude. Au Liberia, il est connu pour préférer les sols sablonneux.
Multiplication et plantation
La régénération naturelle peut être abondante à proximité des arbres-mères. Le poids de 1000 graines est d’environ 1 kg. La viabilité des graines est très courte : elles doivent être semées immédiatement après la récolte. Lorsqu’il s’agit de graines fraîches, le taux de germination peut atteindre 80% en l’espace de 5–7 semaines. Les semis ont besoin d’un sol humide et d’une ombre relativement épaisse. Il leur faut 10 mois pour atteindre 10 cm de haut, et ils doivent passer au moins un an en pépinière, jusqu’à l’apparition des premières feuilles composées. Parfois, des semis naturels sont prélevés en forêt pour être repiqués, mais ils sont très sensibles à la sécheresse.
Gestion
Turraeanthus africanus se rencontre généralement disséminé et en faibles densités dans la forêt. Dans le sud-ouest du Cameroun, le volume moyen de fûts de plus de 60 cm de diamètre est de 0,12 m³/ha. Toutefois, en Afrique de l’Ouest il est localement commun, comme au Ghana, ou encore en Côte d’Ivoire, où dans certaines forêts côtières on a enregistré jusqu’à 5 arbres/ha ayant un diamètre de fût supérieur à 40 cm. Les arbres peuvent être traités par recépage ou étêtage.
Maladies et ravageurs
En Côte d’Ivoire, les racines des jeunes plants seraient contaminées par le nématode Hylonema ivorense, responsable de la nécrose des tissus qui peut nuire gravement à la croissance.
Récolte
Pour les arbres en forêt naturelle, le diamètre minimal d’abattage à hauteur d’homme est de 60 cm en Côte d’Ivoire, de 70 cm au Ghana et de 80 cm au Liberia. Le cœur des grumes pouvant être cassant, il y a lieu de prendre certaines précautions lors de l’abattage.
Rendement
Avec une limite minimale d’abattage de 70 cm à hauteur d’homme, le volume annuel de coupe autorisé de Turraeanthus africanus au Ghana a été estimé à 23 000 m³ en 1997.
Traitement après récolte
Après la coupe, les grumes doivent être immédiatement débardées et converties sans tarder ou bien traitées avec des produits d’imprégnation, car le bois est très sensible au bleuissement. Les grumes flottant dans l’eau, elles peuvent être transportées par flottage.
Ressources génétiques
Turraeanthus africanus est répandu en Afrique de l’Ouest et centrale, mais il est peu commun dans nombre de régions à l’intérieur de son aire de répartition. Il est classé comme vulnérable dans la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN parce qu’il est moyennement exploité pour son bois et qu’il commence à devenir rare dans plusieurs régions où il était autrefois commun. Cependant, sur place au Ghana et en Côte d’Ivoire, il est encore commun. Au Ghana, il a été classé comme “espèce à étoile rose”, car la cadence de son exploitation était inférieure à 50% du niveau de durabilité des coupes, soit un rythme loin d’être préoccupant.
Perspectives
Le bois de Turraeanthus africanus connaît une forte demande, notamment pour le mobilier et les placages décoratifs. Pourtant, la forme et la taille de son fût, souvent médiocres, constituent un handicap majeur, ainsi que sa présence très dispersée dans de nombreuses régions. Il faudrait disposer de plus amples informations sur ses taux de croissance et sur ses exigences écologiques afin d’élaborer des modes de conduite qui conviennent à son exploitation durable en forêt naturelle.
Références principales
- ATIBT (Association Technique Internationale des Bois Tropicaux), 1986. Tropical timber atlas: Part 1 – Africa. ATIBT, Paris, France. 208 pp.
- Aubréville, A., 1959. La flore forestière de la Côte d’Ivoire. Deuxième édition révisée. Tome deuxième. Publication No 15. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 341 pp.
- Bolza, E. & Keating, W.G., 1972. African timbers: the properties, uses and characteristics of 700 species. Division of Building Research, CSIRO, Melbourne, Australia. 710 pp.
- Burkill, H.M., 1997. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 4, Families M–R. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 969 pp.
- CIRAD Forestry Department, 2003. Avodiré. [Internet] Tropix 5.0. http://tropix.cirad.fr/ afr/avodire.pdf. October 2007.
- Farmer, R.H., 1972. Handbook of hardwoods. 2nd Edition. Her Majesty’s Stationery Office, London, United Kingdom. 243 pp.
- Phongphaew, P., 2003. The commercial woods of Africa. Linden Publishing, Fresno, California, United States. 206 pp.
- Siepel, A., Poorter, L. & Hawthorne, W.D., 2004. Ecological profiles of large timber species. In: Poorter, L., Bongers, F., Kouamé, F.N. & Hawthorne, W.D. (Editors). Biodiversity of West African forests. An ecological atlas of woody plant species. CABI Publishing, CAB International, Wallingford, United Kingdom. pp. 391–445.
- Vivien, J. & Faure, J.J., 1985. Arbres des forêts denses d’Afrique Centrale. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 565 pp.
- Voorhoeve, A.G., 1979. Liberian high forest trees. A systematic botanical study of the 75 most important or frequent high forest trees, with reference to numerous related species. Agricultural Research Reports 652, 2nd Impression. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 416 pp.
Autres références
- Adjanohoun, E.J., Ahyi, A.M.R., Aké Assi, L., Baniakina, J., Chibon, P., Cusset, G., Doulou, V., Enzanza, A., Eymé, J., Goudoté, E., Keita, A., Mbemba, C., Mollet, J., Moutsamboté, J.-M., Mpati, J. & Sita, P. (Editors), 1988. Médecine traditionnelle et pharmacopée - Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République Populaire du Congo. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 606 pp.
- African Regional Workshop (Conservation & Sustainable Management of Trees, Zimbabwe), 1998. Turraeanthus africanus. In: IUCN. 2007 IUCN Red list of threatened species. [Internet] http://www.iucnredlist.org. October 2007.
- Akam, T.M., Tane, P., Wabo, H.K., Yong, J.N., Fanso-Free, S.N.Y., Connolly, J.D., Evans, C. & Farrugia, L.J., 2006. A pregnane derivative and an anti-plasmodial labdane diterpenoid from the stem bark of Turraeanthus africanus. Natural Product Communications 1(6): 449–452.
- de Koning, J., 1983. La forêt de Banco. Part 2: La Flore. Mededelingen Landbouwhogeschool Wageningen 83–1. Wageningen, Netherlands. 921 pp.
- de la Mensbruge, G., 1966. La germination et les plantules des essences arborées de la forêt dense humide de la Côte d’Ivoire. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 389 pp.
- Hawthorne, W.D., 1995. Ecological profiles of Ghanaian forest trees. Tropical Forestry Papers 29. Oxford Forestry Institute, Department of Plant Sciences, University of Oxford, United Kingdom. 345 pp.
- InsideWood, undated. [Internet] http://insidewood.lib.ncsu.edu/search/. May 2007.
- Irvine, F.R., 1961. Woody plants of Ghana, with special reference to their uses. Oxford University Press, London, United Kingdom. 868 pp.
- Katende, A.B., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1995. Useful trees and shrubs for Uganda: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook 10. Regional Soil Conservation Unit, Nairobi, Kenya. 710 pp.
- Koeppen, R.C. & Kukachka, B.F., 1961. Avodire. Turraeanthus africanus (Welw. Ex C.DC.) Pellegr. Foreign Wood Series No 1905. Forest Products Laboratory, Madison, Wisconsin, United States. 5 pp.
- Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
- Normand, D. & Paquis, J., 1976. Manuel d’identification des bois commerciaux. Tome 2. Afrique guinéo-congolaise. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 335 pp.
- Oduro, S.K., 2003. Toxicity of the bark of Turraeanthus africanus on Sitophilus zeamais and Callosobruchus maculatus. B.Sc. Chemistry degree thesis, Faculty of Science, Department of Chemistry, Kwame Nkrumah University of Science and Technology, Kumasi, Ghana. 37 pp.
- Pauwels, L., 1993. Nzayilu N’ti: guide des arbres et arbustes de la région de Kinshasa Brazzaville. Scripta Botanica Belgica. Volume 4. Jardin botanique national de Belgique, Meise, Belgium. 495 pp.
- Pennington, T.D. & Styles, B.T., 1975. A generic monograph of the Meliaceae. Blumea 22: 419–540.
- Savill, P.S. & Fox, J.E.D., 1967. Trees of Sierra Leone. Forest Department, Freetown, Sierra Leone. 316 pp.
- Staner, P. & Gilbert, G., 1958. Meliaceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 7. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 147–213.
- Styles, B.T. & White, F., 1991. Meliaceae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 68 pp.
- Tatsimo, S.J., Tane, P., Srinivas, P.V., Sondengam, B.L., Melissa, J., Okunji, C.O., Schuster, B.M., Iwu, M.M. & Khan, I.A., 2005. Novel antimicrobial diterpenoids from Turraeanthus africanus. Planta Medica 71(12): 1145–1151.
- Taylor, D.P., Cadet, P. & Luc, M., 1978. An unique host-parasite relationship between Hylonema ivorense (Nematoda: Heteroderidae) and the roots of a tropical rainforest tree. Revue de Nematologie 1(1): 99–108.
- Tayman, F.S., Barku, V.Y.A., Opoku Boahen, Y., Seifert, K. & Grote, D., 2006. Isolation of ent-labdane (+)-12,15-epoxylabda-8(17),12,14-trien-16-yl acetate from the seeds of Turraeanthus africanus and its cytostatic/cytotoxic effect on the growth of cancer cells in vitro. Chemistry of Natural Compounds 42(1): 46–48.
Sources de l'illustration
- Voorhoeve, A.G., 1979. Liberian high forest trees. A systematic botanical study of the 75 most important or frequent high forest trees, with reference to numerous related species. Agricultural Research Reports 652, 2nd Impression. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 416 pp.
- Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp.
Auteur(s)
- F.W. Owusu, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
Citation correcte de cet article
Owusu, F.W., 2008. Turraeanthus africanus (Welw. ex C.DC.) Pellegr. In: Louppe, D., Oteng-Amoako, A.A. & Brink, M. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 23 décembre 2024.
- Voir cette page sur la base de données Prota4U.