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Tagetes erecta (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svg
Épice / condiment Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Colorant / tanin Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Huile essentielle / exsudat Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svg
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répartition en Afrique (cultivé)
1, rameau en fleurs ; 2, capitule floral en coupe longitudinale. Redessiné et adapté par Achmad Satiri Nurhaman
plantes en fleurs (Jardin botanique de Karlsruhe)
plantes en fleurs

Tagetes erecta L.


Protologue: Sp. pl. 2 : 887 (1753).
Famille: Asteraceae (Compositae)
Nombre de chromosomes: 2n = 24, 48

Synonymes

  • Tagetes patula L. (1753),
  • Tagetes remotiflora Kunze (1847).

Noms vernaculaires

  • Rose d’Inde, tagète rose d’Inde (Fr).
  • Aztec marigold, American marigold, African marigold (En).
  • Rosa de oiro, cravo de defuntos, cravo da Índia, cravo de Tunes (Po).
  • Tururu (Sw).

Origine et répartition géographique

Tagetes erecta est indigène du Mexique et du Guatemala et très probablement naturalisé dans le reste de l’Amérique centrale ainsi que dans les Andes occidentales d’Amérique du Sud. Il s’est naturalisé également ailleurs dans les tropiques et est largement cultivé aux quatre coins du monde (y compris l’Afrique et les îles de l’océan Indien) en tant qu’espèce ornementale très appréciée dans les jardins. Il est cultivé commercialement pour son colorant surtout en Amérique latine, ainsi qu’en Afrique sur une petite échelle en Zambie et en Afrique du Sud.

Usages

Les fleurs jaunes de Tagetes erecta sont la source de deux colorants alimentaires : la “poudre de tagète” et l’ “extrait de tagète”. La poudre de tagète est composée de poudre de fleurs séchées et sert principalement en aviculture à accentuer la couleur jaune de la viande et des jaunes d’œufs. Elle est incorporée de la même façon dans la nourriture destinée aux saumons et aux crustacés. L’extrait de tagète est un extrait des fleurs par solvant, employé surtout en Europe occidentale comme colorant alimentaire jaune orangé, par ex. dans les assaisonnements de salades, les glaces, les produits laitiers et autres aliments à forte teneur en matière grasse, mais aussi dans les boissons sans alcool, les produits de boulangerie, les confitures et les confiseries. Les fleurs fraîches et sèches peuvent être utilisées dans la teinture de la laine, de la soie ainsi que des fibres de cellulose pour obtenir des nuances de jaune doré à orange et de vert olive à vert bronze, en fonction des mordants employés.

Tagetes erecta est une plante ornementale appréciée partout dans le monde, notamment en Amérique centrale dans les cimetières. Au Honduras, on utilisait jadis un extrait aqueux de la plante pour en oindre le corps des défunts en raison du parfum tenace de l’huile essentielle. D’où le nom utilisé partout au Mexique et en Amérique centrale pour désigner en espagnol Tagetes erecta : “flor de muerto”, la fleur des morts. Le nom en portugais “cravo de defuntos”, œillet des défunts, a la même origine. Toute la plante est considérée comme médicinale, dotée de propriétés anthelminthiques, aromatiques, digestives, diurétiques, sédatives et stomachiques. Elle est administrée par voie interne pour soigner l’indigestion, la colique, les cas sérieux de constipation, la dysenterie, la toux et la fièvre, et en externe pour traiter les lésions, les ulcères, l’eczéma, les douleurs oculaires et les rhumatismes. En Afrique de l’Est, on consomme ses racines avec l’ “oysternut” (Telfairia pedata (Sm. ex Sims) Hook.) pour soulager les douleurs des organes sexuels. A l’île Maurice, on boit une décoction de fleurs en cas de jaunisse. Les sécrétions des racines ont des effets insecticides et nématicides. Parfois, Tagetes erecta est planté dans les champs cultivés pour chasser les insectes en raison de son odeur forte et particulière, ce qui n’empêche pas la plante elle-même d’être sensible aux ravageurs. En Inde, elle est cultivée pour son huile essentielle dont on tire un “attar”. L’huile est employée en parfumerie en quantité infinitésimale pour apporter des notes florales et de “pomme”. Au Gabon, les feuilles servent quelquefois de condiment.

Production et commerce international

Les principaux producteurs de Tagetes erecta sont le Mexique, le Pérou, l’Equateur, l’Argentine et le Venezuela, les producteurs secondaires étant l’Inde, l’Afrique du Sud et la Zambie. Les statistiques sur la production et le commerce international sont rares et peu fiables. Le commerce annuel de poudre de tagète représente plusieurs milliers de tonnes, en particulier entre les pays d’Amérique latine (par ex. le Mexique est à la fois un gros producteur et un gros importateur). En ce qui concerne le Pérou, les exportations de poudre de tagète ont atteint 3000 t entre 1985 et 1990. Mise à part l’Amérique latine, les principaux importateurs de poudre de tagète et de ses extraits sont l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale (notamment l’Espagne et le Portugal).

Propriétés

Quantitativement, les colorants présents dans les fleurs de Tagetes erecta sont essentiellement la quercétagitrine et la tagétiine, deux hétérosides d’un flavonoïde, la quercétagétine, qui donnent de magnifiques colorants grand teint pour les textiles, mais relativement peu résistants à la lumière. A l’heure actuelle, d’un point de vue économique, ce sont les caroténoïdes des fleurs qui sont les plus importants, parmi lesquels la lutéine (une xanthophylle) représente 64% et atteint parfois jusqu’à 80%, et de petites quantités d’anthéraxanthine, de zéaxanthine, de cryptoxanthine, de β-carotène et environ 14 autres caroténoïdes. Les colorants issus de la tagète existent sous diverses formes. Les formulations pour l’alimentation animale comprennent en général de la poudre de fleurs séchées, des oléorésines ou des oléorésines saponifiées. Les colorants alimentaires sont disponibles par exemple en tant qu’esters lutéiniques purifiés dans des systèmes liposolubles ou hydro-dispersables, des émulsions séchées par pulvérisation, des émulsions à base de gomme et d’émulsifiant. Ils montrent une bonne stabilité à la chaleur, à la lumière, aux modifications de pH ainsi qu’au dioxyde de soufre. Ils sont sensibles à l’oxydation, qui peut être réduite par le encapsulage ou l’ajout d’antioxydants tels que l’éthoxyquine, l’acide ascorbique, les tocophérols ou le butylhydroxyanisol et le butylhydroxytoluène. Les Etats-Unis n’acceptent la poudre de tagète et ses extraits qu’en tant que colorants destinés à l’alimentation de la volaille, et non aux aliments (ils ne bénéficient pas du statut FDA-GRAS). Toutefois, les règles pour l’acceptation de l’usage des extraits de tagète sous forme d’huile dans des aliments destinés à la consommation humaine directe sont en train d’être assouplies. La lutéine naturelle est classée par l’Union européenne sous le code E161b, alors que l’extrait de tagète n’a pas encore reçu de code en E et est commercialisé en tant qu’ “extrait végétal”. Dans le Colour Index, il correspond au CI 75135. La lutéine serait un micronutriment essentiel à une vision normale et elle est présente dans l’œil en grandes concentrations. Elle protège l’œil en filtrant la lumière et grâce à ses propriétés anti-oxydantes. La lutéine est largement présente dans les aliments, par ex. dans les légumes-feuilles verts, les œufs et les piments rouges.

Des échantillons d’huile essentielle hydrodistillée de fleurs et de feuilles de Tagetes erecta en provenance de Hongrie présentaient du limonène, de l’a-terpinolène, du pipéritone et du caryophyllène ; alors que les principaux composants d’échantillons provenant d’Inde étaient : limonène 7%, (Z)-b-ocimène 42%, dihydrotagétone 14%, cis-tagétone 8%, cis-ociménone 5% et trans-ociménone 6%. L’huile essentielle semblerait être un fongicide puissant. A une concentration moyenne de 2000 ppm, elle est plus active que bien d’autres fongicides vendus dans le commerce comme le captane et l’agrosan (chlorate de potassium). Des thiophènes et leurs dérivés ayant des propriétés nématicides sont présents dans les feuilles et les racines de Tagetes erecta ainsi que d’autres espèces de Tagetes. On étudie activement les effets positifs de la culture de plantes de grande culture en association avec Tagetes erecta, en particulier en Inde.

Falsifications et succédanés

La lutéine est également présente dans des aliments du bétail courants tels que le maïs et d’autres céréales, les fruits du piment et la luzerne. Toutefois, pour obtenir la pigmentation souhaitée du jaune d’œuf, les aliments à base de céréales autres que le maïs nécessitent un supplément de lutéine, leur teneur en lutéine étant très variable. L’astaxanthine est un succédané commercialement dérivé de la levure Paffia rhodozyma. Les colorants ou les pigments synthétiques employés dans les aliments pour la volaille sont la citraxanthine, la canthaxanthine, l’acide b-apo-8’-caroténoïque ainsi que certains de ses dérivés. Bien que la pigmentation du jaune d’œuf due aux colorants synthétiques soit bien plus intense qu’avec des naturels, la prédilection de plus en plus marquée des consommateurs en faveur des produits naturels biologiques garantit une demande soutenue pour les sources naturelles de lutéine.

L’huile essentielle de tagète est aussi (et surtout) extraite de Tagetes minuta L. (y compris de Tagetes glandulifera Schrank, très voisin ou peut-être identique).

Description

  • Plante herbacée annuelle érigée atteignant 180 cm de haut, glabre ; tige et branches anguleuses à arrondies.
  • Feuilles opposées dans la partie inférieure de la plante, alternes dans la partie supérieure, composées pennées à 9–17 folioles ; folioles linéaires à lancéolées, de 1–3 cm × 0,5–1,5 cm, aiguës à acuminées aux deux extrémités, à bords dentés en scie, munies de glandes à huile disséminées.
  • Inflorescence : capitule terminal solitaire, de (2–) 5–12 cm de diamètre ; pédoncule de 3–12 cm de long, à apex plus ou moins gonflé, creux ; involucre campanulé à 4–10 lobes aigus ou obtus munis chacun de 2 rangées de glandes linéaires.
  • Fleurs ligulées femelles, 5–8 chez les types sauvages, chez les cultivars souvent très nombreuses, ligule largement obovale, de 1–2,5 cm × 1–2 cm, jaune vif chez les types sauvages, jaune citron à rouge-brun foncé chez les types cultivés ; fleurs tubulées bisexuées, nombreuses, de 8–10 mm de long ; étamines 5, anthères unies en un tube autour du style ; ovaire infère, 1-loculaire, style à 2 branches.
  • Fruit : akène anguleux de 7–10 mm de long, noir, glabre ou finement hispide, avec un pappus d’écailles connées à la base, 1–2 écailles atteignant 1 cm de long, les autres beaucoup plus courtes et ne dépassant pas 0,5 cm.

Autres données botaniques

Le genre Tagetes comprend environ 40 espèces qui sont toutes indigènes d’Amérique tropicale, et généralement présentes dans les régions montagneuses.

Bien que Tagetes patula L. soit considéré comme synonyme de Tagetes erecta dans plusieurs traitements de la flore d’Amérique tropicale, il est souvent considéré comme une espèce distincte, surtout lorsqu’on inclut les plantes cultivées. Quoiqu’il en soit, aucun caractère fiable ne permet de distinguer Tagetes erecta de Tagetes patula, même si le premier passe pour être diploïde et le second tétraploïde. En culture, on a affaire à de nombreux spécimens intermédiaires.

Croissance et développement

Une fois établi, Tagetes erecta peut atteindre plus de 1 m de haut, même si à l’état sauvage il ne dépasse pas 25 cm. La floraison débute environ 3 mois après le semis et s’étale sur plusieurs mois.

Ecologie

Le milieu naturel de Tagetes erecta est la forêt de pins et de chênes du Mexique, qui jouit d’un climat chaud faiblement humide. Il se rencontre non seulement cultivé comme plante ornementale dans les jardins, mais aussi comme plante subspontanée, par ex. aux Etats-Unis où on le trouve le long des routes. Il a besoin du plein soleil et pousse sous les tropiques du niveau de la mer jusqu’à 2000 m d’altitude. Il aime particulièrement les sols limoneux et argileux bien drainés au pH variable.

Multiplication et plantation

La multiplication de Tagetes erecta se fait par graines. Dans de bonnes conditions, il en faut environ 400 g/ha. La germination se fait dans les deux semaines, puis les plants sont généralement repiqués dans des pots avant d’être plantés en lignes simples ou doubles dans le champ à un espacement d’environ 20 cm × 90 cm. Tagetes erecta est parfois cultivé en association ou en rotation avec des cultures commerciales afin de limiter les maladies et de réduire les populations de nématodes.

Gestion

Pour pouvoir se développer correctement, Tagetes erecta doit disposer d’un sol fertile et de préférence de 6 heures d’ensoleillement quotidien. Un désherbage s’impose jusqu’à ce que la canopée de la culture se soit refermée. Il a certes besoin d’un arrosage régulier mais sans excès, car il pourrait pourrir. Trop d’azote ou trop d’ombre donnent des plantes trop feuillées avec peu de fleurs. En revanche, le phosphore favorise la floraison.

Maladies et ravageurs

Un certain nombre de maladies et de ravageurs peuvent attaquer Tagetes erecta. Le botrytis provoque le jaunissement des capitules floraux puis leur dépérissement, en particulier par temps humide ; une pourriture grise se développe sur les fleurs fanées. Une maladie des taches foliaires est responsable de l’apparition de taches ovales à irrégulières, grises à noires sur les folioles, en commençant par les feuilles basses et en remontant vers le haut. Bien que Tagetes erecta ait la capacité de réduire le nombre de certains nématodes dans le sol (notamment Pratylenchus penetrans), les nématodes à galles peuvent causer des dégâts considérables. L’araignée rouge est souvent un ravageur dangereux chez les cultivars de Tagetes erecta, qui fait perdre aux feuilles leur couleur verte ; de graves infestations recouvrent la plante d’un fin feutrage. Les limaces font elles aussi de sérieux dégâts.

Récolte

On estime que les plantes sont arrivées à maturité et prêtes à être récoltées lorsqu’elles ont 2–3 capitules floraux complètement développés, soit environ 90 jours après le semis. Les capitules peuvent être ramassés manuellement ou mécaniquement. La récolte manuelle se fait à des intervalles de 3–5 semaines, en fonction de la vigueur de la plante, et ce jusqu’à la fin de la floraison.

Rendement

Au Pérou, on peut obtenir 1000–1200 kg de poudre de tagète par ha. De bons rendements de lutéine tournent autour de 20–25 kg/ha.

Traitement après récolte

Les capitules floraux récoltés sont mis à sécher directement ou bien après ensilage, jusqu’à environ 10% d’humidité. Ils peuvent ensuite être moulus, empaquetés et vendus comme poudre de tagète. Les capitules floraux moulus peuvent également être extraits à l’aide d’un solvant, de préférence l’hexane. Après élimination du solvant, on obtient une oléorésine brune qui peut être incorporée directement dans les aliments pour volaille. La résine peut encore être purifiée par saponification avec 40% d’hydroxyde de potassium ou une solution alcaline équivalente. Après élimination du solvant et réglage du pH entre 6–8, le produit peut être lavé et vendu comme extrait saponifié de tagète. Ensuite, il peut être purifié par lavage et absorbé par une huile végétale adaptée ou par exemple par du silicate de calcium, de la gélatine et de l’amidon pour produire une poudre sèche utilisable en tant que colorant alimentaire. Le produit fini contient en général 10–20% en poids des esters originaux de lutéine. Une autre méthode d’extraction a été mise au point, et consiste à éliminer l’étape inutile de l’ensilage. Elle implique l’ajout d’enzymes (par ex. la “Viscozyme”) qui dissolvent les parois des cellules des capitules floraux fraîchement moulus. L’adjonction ultérieure d’enzymes protéolytiques (par ex. la “Neutrase”) ou pectolytiques (comme le “Pectinex”) fait passer le rendement de l’extraction finale à l’hexane à plus de 95%.

Ressources génétiques

En tant qu’espèce communément cultivée, Tagetes erecta est répandue et n’est pas menacée d’érosion génétique. De petites collections de ressources génétiques sont maintenues, par ex. par la Mendel Agricultural and Forestry University, Lednice, en République tchèque.

Sélection

De nombreux cultivars de Tagetes erecta ont été mis au point, presque tous pour leur valeur ornementale ; ils diffèrent par la couleur des fleurs, la taille des capitules et la hauteur de la plante. Il existe en Inde des programmes de sélection destinés à obtenir des cultivars à fleurs à haute teneur en lutéine.

Perspectives

Tagetes erecta est exploité comme source de colorant en aviculture ainsi que dans la nutrition humaine. C’est dans ce but qu’il est cultivé à présent pour l’exportation, surtout au Mexique et au Pérou. L’extension de sa culture aux pays d’Afrique (qui existe déjà sur une petite échelle en Zambie et en Afrique du Sud) pourrait assurer une source de revenus supplémentaires aux petits paysans. Il peut être cultivé dans des milieux très différents et pourrait être adopté en tant que culture commerciale dans de nombreuses régions d’Afrique. La demande mondiale dépend de deux facteurs, son acceptation comme colorant alimentaire naturel et sa compétitivité en qualité/prix avec les autres sources naturelles de lutéine.

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Sources de l'illustration

  • Hind, D.J.N., Jeffrey, C. & Scott, A.J., 1993. Composées. In: Bosser, J., Guého, J. & Jeffrey, C. (Editors). Flore des Mascareignes. Famille 109. The Sugar Industry Research Institute, Mauritius, l’Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération (ORSTOM), Paris, France & Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 261 pp.

Auteur(s)

  • M.P. Setshogo, Department of Biological Sciences, University of Botswana Herbarium, Private Bag UB00704, Gaborone, Botswana

Citation correcte de cet article

Setshogo, M.P., 2005. Tagetes erecta L. In: Jansen, P.C.M. & Cardon, D. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 1 juin 2025.


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