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| Répartition mondiale= 1

| Fruit= 1

| Sécurité alimentaire= 1

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<big>''[[Breonia perrieri]]'' Homelle</big>

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{{DISPLAYTITLE:''Breonia perrieri'' (PROTA)}}

:Protologue: Bull. Soc. Bot. France 84: 461 (1938).

:Famille: Rubiaceae

== Origine et répartition géographique ==

Le bois de cœur, jaune pâle à beige brunâtre ou beige rosé, ne se distingue pas nettement de l’aubier brun jaunâtre. C’est un bois lourd, avec une densité de 800–940 kg/m³ à 12% d’humidité, et modérément dur à dur. Le séchage est assez difficile et doit être effectué lentement et avec soin. Les taux de retrait sont moyennement élevés à élevés, de l’état vert à anhydre ils sont de 3,7–6,0% dans le sens radial et 6,0–12,6% dans le sens tangentiel. Le bois n’est pas stable en service, ce qui le rend inapte à la parqueterie. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 137–198 N/mm², le module d’élasticité de 8630–12 950 N/mm², la compression axiale de 60–77 N/mm², le cisaillement de 23,5 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 5,1–8,1. Le bois se scie, se rabote, se finit et se peint bien, mais le clouage est difficile ; des avant-trous sont nécessaires. Il est modérément résistant à résistant aux termites et assez résistant aux attaques fongiques. Le bois de cœur est rebelle à l’imprégnation avec des produits de conservation, mais l’aubier se laisse imprégner facilement.

Petit arbre caducifolié, atteignant 15(–25) m de haut ; fût droit et cylindrique, jusqu’à 70 cm de diamètre, cannelé à la base, parfois avec des contreforts ; surface de l’écorce longitudinalement fissurée, grise. Feuilles opposées décussées, simples et entières ; stipules carénées, de 8–14 mm de long, caduques ; pétiole de 3,5–6 cm de long, cylindrique, glabre ou poilu vers l’apex ; limbe largement obovale à arrondi, de 9–15 cm × 6–13 cm, base cordée, apex arrondi à acuminé, coriace, courtement poilu ou glabre, pennatinervé à environ 9 paires de nervures latérales, mais à quelques nervures basales seulement. Inflorescence : tête globuleuse, axillaire, solitaire, de 2,5–3 cm de diamètre ; pédoncule de 2,5–3,5 cm de long, avec un nœud près de l’apex. Fleurs bisexuées, régulières, (4–)5-mères, sessiles ; tube du calice d’environ 2,5 mm de long, glabre à l’extérieur, lobes oblongs, d’environ 1 mm de long, courtement poilus ; corolle glabre, teintée de jaune, tube de 4–5 mm de long, lobes oblongs, d’environ 1,5 mm de long ; étamines insérées à la gorge du tube de la corolle, anthères d’environ 1 mm de long, filets d’environ 1 mm de long ; ovaire infère, 2-loculaire, style d’environ 10 mm de long. Fruit : plusieurs baies soudées en une infrutescence d’environ 2 cm de diamètre, contenant chacune jusqu’à 4 graines. Graines ellipsoïdes, nettement aplaties, munies d’ailes rudimentaires à la base, réticulées, teintées de blanc.

''Breonia perrieri'' fleurit en novembre–janvier et porte des fruits en janvier–mars. L’arbre perd ses feuilles dans la saison sèche et les nouvelles feuilles apparaissent au début de la saison des pluies.

Le genre ''Breonia'' comprend une vingtaine d’espèces et est endémique de Madagascar. Les délimitations entre espèces ont changé au fil des années, ce qui a entraîné beaucoup de confusion et l’affectation erronée d’usages aux espèces. ''Breonia madagascariensis'' A.Rich. (synonyme : ''Sarcocephalus madagascariensis'' (A.Rich.) Baill.), par exemple, a été répertorié parfois comme source de bois d’œuvre, mais cette espèce n’a été collectée que quelques fois.

== Ecologie ==

''Breonia perrieri'' se rencontre en forêt décidue sèche.

== Gestion ==

* Guéneau, P., Bedel, J. & Thiel, J., 1970–1975. Bois et essences malgaches. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 150 pp.

== Autres références ==

* Andriamilison, L.N., 1993. Essai de détermination des dimensions d’exploitabilité à partir de la répartition du nombre de tiges et de certaines caractéristiques technologiques du bois pour quelques essences principales de la forêt dense sèche de la région du Menabe. Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention du diplôme d’Ingéniorat, Département des Eaux et Forêts, Ecole Supérieure en Sciences Agronomiques (ESSA), Université d’Antananarivo, Antananarivo, Madagascar. 99 pp.

== Auteur(s) ==

== Citation correcte de cet article ==

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