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L'essence d'anis peut être représentée par C-° H 12 0-; elle est le point de départ d'une série chimique fort importante; traitée par l'acide azotique, elle produit un mélange huileux d'hydrure d'anisyle = C 10 H7 0> et d'acide anisique = Clu Hs O7 HO.]
'''PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.'''
A L'INTÉRIEUR. — Infusion, de 8 à 15 gr. par kilogramme d'eau bouillante.
Eau distillée, 15 à 100 gr., en potion.
Teinture (1 sur h 4 d'alcool à 32 degrés), 4 à 15 gr. en potion.
Huile essentielle, 2 à 6 gouttes dans une potion.
(Pour Foussagrives, il suffit d'en introduire quelques gouttes dans l'estomac de chiens de diverses tailles, pour déterminer chez ces animaux des accidents quelquefois foudroyants. Bouchardat avait déjà prouvé que 2 gouttes dans 1 litre d'eau suffisent pour tuer un grand nombre de poissons. Une dose un peu plus forte fait périr les grenouilles, les salamandres, etc.) (2).
L'anis a toujours occupé une place distinguée dans la matière médicale. Dioscoride mentionne sa qualité échauffante et le proclame comme diurétique, excitant, carminatif, aphrodisiaque, galactopoïétique; il le dit propre à calmer la céphalalgie, à modérer les flueurs fleurs blanches, à étancher la soif des hydropiques, à corriger la mauvaise haleine. En sait-on davantage aujourd'huiaujourd’hui ?
Il faut néanmoins distinguer dans les affections du tube digestif qui produisent les flatuosités, les coliques, la dyspepsie, etc., celles qui sont essentiellement phlegmasiques ou sous la dépendance de l'irritation fixe de la muqueuse, de celles qui sont atoniques ou nerveuses. Dans les premières, les excitants, tels que l'anis, l'angélique, le fenouil, la menthe, etc., sont évidemment nuisibles; tandis que, dans les secondes, ils sont d'une efficacité qui justifie tout ce qu'ont dit les anciens en faveur de ces plantes, et notamment de l'anis.