Ricinodendron heudelotii (PROTA)

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
Prota logo vert.gif
Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Légume Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Oléagineux Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Épice / condiment Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Colorant / tanin Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fourrage Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Auxiliaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fibre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Changement climatique Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Heckel


Protologue: Ann. Inst. Bot.-Géol. Colon. Marseille 5(2) : 40 (1898).
Famille: Euphorbiaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 22

Synonymes

Ricinodendron africanum Müll.Arg. (1864).

Noms vernaculaires

  • Essang, essessang (Fr).
  • Groundnut tree, corkwood tree, African oil-nut tree (En).
  • Menguela, munguella (Po).
  • Muawa (Sw).

Origine et répartition géographique

L’aire de répartition de Ricinodendron heudelotii s’étend depuis le sud du Sénégal jusqu’au Kenya, et vers le sud jusqu’à l’Angola et au Mozambique.

Usages

Les graines de Ricinodendron heudelotii sont largement utilisées pour la cuisine en Afrique occidentale et centrale. On en extrait une huile comestible, et on utilise parfois la pâte obtenue en pilant les amandes séchées pour épaissir les soupes et les ragoûts. On conserve aussi une pâte obtenue à partir des amandes séchées et pilées pour faire des bouillies en période de disette. Les feuilles riches en protéines sont consommées comme légume cuit avec du poisson séché, et on les emploie comme fourrage pour les chèvres et les moutons.

Le bois, commercialisé sous les noms de “erimado” ou “essessang”, est très léger, tendre et périssable, mais il est parfois utilisé pour la sculpture et pour faire des ustensiles ménagers, des meubles, des caisses et cageots. En Ouganda, les Semlikis et les Unyoros l’emploient pour faire des portes de cases, tandis que dans le sud du Nigeria et en R.D. du Congo, on en confectionne des tambours d’une bonne sonorité. C’est un substitut potentiel du balsa (Ochroma pyramidale (Cav. ex Lam.) Urb.) pour faire des flotteurs et des ceintures de sauvetage. Il convient également pour la construction d’embarcations, les articles de sport, les jouets et articles de fantaisie, les panneaux de fibres et de particules, le contreplaqué, la laine de bois et la pâte de bois. La cendre du bois est employée comme sel végétal en cuisine, pour la teinture d’indigo et la fabrication de savon. Les graines sont utilisées pour faire des grelots et comme jetons dans les jeux. Dans le Bas Congo (R.D. du Congo), l’arbre est planté pour attirer des chenilles comestibles (Imbrasia epimethea), et on en récolte plusieurs autres chenilles comestibles. Les feuilles sont utilisées comme matériau d’emballage et comme paillis. En R.D. du Congo, Ricinodendron heudelotii est planté comme arbre d’agrément, en haie vive et pour lutter contre l’érosion.

De nombreuses parties de l’arbre sont employées comme médicaments. L’écorce des racines et du tronc est employée en décoction ou en lotion pour soigner la constipation, la toux, la dysenterie, les rhumatismes, le rachitisme chez les enfants, l’œdème, l’éléphantiasis, les mycoses, la blennorragie, les menstruations douloureuses, et pour prévenir l’avortement, calmer les douleurs de la grossesse, guérir la stérilité féminine, donner de la vigueur aux nouveaux-nés prématurés, et faire mûrir les abcès, furoncles et bubons. Le jus est instillé dans l’œil contre les filaires et l’ophtalmie, et les décoctions de feuilles sont employées comme fébrifuge. Les feuilles sont également employées pour traiter la dysenterie, la stérilité féminine, l’œdème et les maux d’estomac. Les racines sont employées en Côte d’Ivoire comme aphrodisiaque. Les fruits et le latex sont employés en Afrique de l’Ouest pour traiter la blennorragie et la diarrhée.

Production et commerce international

Les amandes de Ricinodendron heudelotii sont commercialisées internationalement, et on les trouve sur de nombreux marchés d’Afrique occidentale et centrale ; elles sont exportées du Cameroun vers l’Europe sous le nom de “ndjanssang”. La zone de forêt humide du Cameroun s’avère être la principale zone de production. En 1995, il a été commercialisé 36 000 kg de graines dans cette zone, pour une valeur totale d’environ US$ 79 000.

Propriétés

Les graines sèches de Ricinodendron heudelotii contiennent en moyenne par 100 g : eau 6 g, énergie 2200 kJ (530 kcal), protéines 21 g, lipides 43 g, glucides 23 g, Ca 611 mg, P 926 mg, Fe 0,4 mg, thiamine 10 μg, traces de riboflavine et niacine (Leung, Busson & Jardin, 1968). Certaines sources indiquent une teneur en matière grasse atteignant 60%. Cette matière grasse est jaune pâle et liquide, mais un peu visqueuse à température ambiante. Sa composition en acides gras est la suivante : acide palmitique 6–10%, acide stéarique 6–7%, acide oléique 7–9%, acide linoléique 28–36%, acide α-éléostéarique 30–51%. Elle contient également de faibles quantités d’acide β-éléostéarique, acide catalpique, acide gadoléique et acide lignocérique. Exposée à l’air en fine couche, elle sèche en formant un film mat ; si elle est chauffée au préalable à 280°C, elle sèche en formant un film dur transparent.

Le bois de cœur est blanchâtre à jaune pâle, et ne se distingue pas de l’aubier. Sa couleur fonce par exposition à la lumière. Le fil est droit, le grain grossier et régulier. C’est un bois léger, d’une densité de 130–300 kg/m3, et il est tendre et cassant. Il sèche rapidement avec peu ou pas de dégradation. Les taux de retrait sont faibles : de l’état vert à anhydre de 1,9–2,4% dans le sens radial et 4,7–5,4% dans le sens tangentiel. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 29–46 N/mm2, le module d’élasticité de 3700–4800 N/mm2, la compression axiale de 14–21 N/mm2, le cisaillement de 2,2–3,2 N/mm2, le fendage de 5,0–7,3 N/mm (sens tangentiel), et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 0,2–0,6.

Le bois se scie et se travaille aisément, et se cloue sans se fendre, mais le tournage et le rabotage sont difficiles. Il est sujet à la pourriture et aux attaques de termites, de bostryches et de térébrants marins. Il est perméable aux produits de préservation.

Description

  • Arbre caducifolié, dioïque, de moyenne grandeur, atteignant 30(–45) m de haut ; fût rectiligne et cylindrique, jusqu’à 120(–150) cm de diamètre, base avec des contreforts courts et épais, se prolongeant souvent en fortes racines superficielles ; écorce externe tout d’abord lisse, puis devenant rugueuse et fissurée, grise ; écorce interne rose à rouge, densément mouchetée et granuleuse ; cime en forme de candélabre, souvent avec de nombreuses branches brisées ; rameaux à lenticelles éparses, densément couverts de poils étoilés bruns mais devenant rapidement glabrescents, à moelle épaisse.
  • Feuilles alternes, composées palmées à (3–)5–7(–8) folioles ; stipules en éventail, de 1–5 cm × 1,5–4 cm, avec des dents terminées par des glandes, persistantes ; pétiole jusqu’à 5–30(–40) cm de long ; folioles obovales à elliptiques-lancéolées, foliole médiane de 10–30 cm × 5–15 cm, folioles latérales plus petites, base cunéiforme, apex longuement acuminé, bord presque entier à superficiellement denté à dents glanduleuses, finement papyracées, glabres en dessus, glabres à densément couvertes de poils étoilés en dessous.
  • Inflorescence : panicule terminale, densément couverte de poils étoilés mais glabrescente ; bractées alénées à linéaires, de 3–7 mm de long ; inflorescence mâle jusqu’à 40 cm de long ; inflorescence femelle jusqu’à 20 cm de long.
  • Fleurs unisexuées, régulières, (4–)5-mères, pédicellées ; sépales soudés à la base, d’environ 4 mm de long, densément couverts de poils étoilés ; pétales cohérents latéralement, oblongs, d’environ 6 mm de long, blanc verdâtre à jaune pâle ; lobes du disque jaunâtres ; fleurs mâles à 6–14 étamines d’environ 6 mm de long ; fleurs femelles à ovaire supère, globuleux, 2–3-loculaire, couvert de poils étoilés, styles 2–3, bifides.
  • Fruit : drupe 2–3-lobée, de 2,5–3,5 cm × 4–5 cm, verte lorsque jeune, noire à maturité, chaque lobe à un noyau renfermant 1 seule graine.
  • Graines globuleuses, d’environ 1,5 cm de diamètre, brun rougeâtre à noires.
  • Plantule à germination épigée ; hypocotyle jusqu’à 20 cm de long, épicotyle court ; cotylédons à pétiole de 1,5–2,5 cm de long, limbe foliacé, de 6–7 cm × 5–6 cm, glanduleux sur les bords, palmatinervé ; première feuille 3-lobée.

Autres données botaniques

Le genre Ricinodendron est monotypique. Il est étroitement apparenté au genre Schinziophyton. On reconnaît dans Ricinodendron heudelotii 2 sous-espèces : subsp. heudelotii que l’on trouve du Sénégal au Bénin, et subsp. africanum (Müll.Arg.) J.Léonard à partir du Nigeria vers l’est et vers le sud. Le premier a des fruits surtout 3-lobés, tandis que chez le second les fruits 2-lobés sont plus communs.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 27 : ponctuations intervasculaires grandes ( 10 μm) ; (30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon) ; 31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 200 μm ; 46 : 5 vaisseaux par millimètre carré ; 56 : thylles fréquents.
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 68 : fibres à parois très fines.
  • Parenchyme axial : 76 : parenchyme axial en cellules isolées ; 77 : parenchyme axial en chaînettes ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale ; 94 : plus de huit cellules par file verticale.
  • Rayons : 96 : rayons exclusivement unisériés ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; (109 : rayons composés de cellules couchées, carrées et dressées en mélange) ; 115 : 4–12 rayons par mm.
  • Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 141 : cristaux prismatiques dans les cellules non cloisonnées du parenchyme axial ; 154 : plus d’un cristal approximativement de même taille par cellule ou par loge (dans les cellules cloisonnées).

(N.P. Mollel, P. Détienne & E.A. Wheeler)

Croissance et développement

Les racines de Ricinodendron heudelotii poussent en profondeur et causent peu de concurrence avec les cultures proches pour les éléments nutritifs et l’eau dans les couches superficielles du sol. L’arbre commence à porter des fruits à l’âge de 8–10 ans. En Sierra Leone, la floraison a lieu en avril–mai, et les fruits se forment en septembre–octobre ; les arbres sont défeuillés pendant quelques semaines au moment où les fruits tombent. Dans le centre du Cameroun, les fruits sont récoltés en juillet–septembre. On pense que les chauves-souris, les calaos et les rongeurs contribuent à la dispersion des graines. Les fruits éclatent aussi et dispersent leurs graines en tombant sur le sol.

Ecologie

Ricinodendron heudelotii pousse dans des clairières de la forêt pluviale ; il est caractéristique des forêts secondaires humides et est commun sur les champs abandonnés à 200–500 m d’altitude. La pluviométrie annuelle minimale requise est de l’ordre de 1000 mm, mais la pluviométrie annuelle peut aller jusqu’à 10 000 mm/an comme à Dibunscha au Cameroun. C’est une essence de lumière à croissance rapide, demandant des températures annuelles moyennes de 18–32°C. Il préfère des sols acides à texture moyenne, bien drainés.

Multiplication et plantation

Les graines commencent à germer 3–6 semaines après le semis. Une scarification avant le semis accélère la germination. La multiplication végétative est possible par enracinement de boutures de rameaux feuillés, par marcottage et par greffage latéral.

Gestion

On a encore peu d’expérience de la conduite de plantations de Ricinodendron heudelotii. Des essais sont en cours à l’ICRAF au Cameroun. En R.D. du Congo on plante quelquefois des pieux pour créer une haie vive, du fait qu’ils prennent aisément racine. Bien que l’arbre perde ses feuilles durant la saison sèche, certains agriculteurs du Cameroun l’emploient comme arbre d’ombrage sur des cultures de rente telles que cacaoyers. La coupe en taillis est possible, mais les informations sur le recrû sont contradictoires.

Maladies et ravageurs

On a signalé des chenilles phyllophages sur Ricinodendron heudelotii en R.D. du Congo, telles que Lobobunaea phaedusa, Imbrasia spp., et une chenille connue localement sous le nom de “mimpemba”. Cependant, ces chenilles représentent en même temps une importante source de protéines pour la population locale. Au Cameroun, un psylle (Diclidophlebia xuani) et des pucerons ont été signalés comme causant des dommages sérieux sur les jeunes plantes.

Récolte

Les fruits tombés sont ramassés sur le sol.

Traitement après récolte

Après leur récolte, on met les fruits en grands tas pour les laisser se décomposer. Une fois la pulpe décomposée, on en extrait les noyaux en les lavant et les faisant bouillir vigoureusement. Ensuite on sort les noyaux de l’eau chaude, et on les place dans de l’eau froide où on les laisse une nuit. On les met à nouveau à bouillir vigoureusement jusqu’à ce que les coques craquent. On extrait alors les amandes à l’aide d’un couteau, et on les sèche.

Les grumes abattues pour le bois d’œuvre doivent être débardées et débitées rapidement car elles sont sujettes aux taches colorées.

Ressources génétiques

Ricinodendron heudelotii est très répandu en Afrique tropicale, et présente une large variation génétique. A l’intérieur d’un échantillon de 47 entrées, on a trouvé une variation considérable dans la taille des fruits, la taille des graines et leur teneur en huile (49–63%). En raison de sa vaste répartition et de sa fréquence dans les forêts secondaires et les champs cultivés, il n’y a pas de risque d’érosion génétique. On n’en connaît pas de collection de ressources génétiques.

Sélection

La domestication de Ricinodendron heudelotii a débuté récemment au Programme de domestication des arbres du Centre mondial d’agroforesterie (ICRAF) au Cameroun. Le travail de sélection n’en est encore qu’à ses débuts. On a identifié les caractères préférés des agriculteurs. Ce sont les suivants : rendement élevé, longue saison de fructification, stabilité des rendements, coque fine, noyaux se cassant spontanément, bon goût. Il apparaît que la taille des fruits n’est que faiblement corrélée avec celle des graines. Le caractère de coque se cassant spontanément n’est pas en relation avec l’épaisseur de la coque.

Perspectives

L’intensification continue de l’agriculture dans l’Afrique tropicale humide reposera de manière croissante sur des espèces ligneuses domestiquées, à croissance rapide, à usages multiples, qui s’intègrent bien dans des systèmes agroforestiers. Si l’on peut réaliser des sélections qui répondent aux besoins des agriculteurs et mettre au point des modes de conduite appropriés, Ricinodendron heudelotii a des chances de devenir un élément important de tels systèmes et de contribuer à la demande régionale en huile comestible et industrielle.

Références principales

  • Anigbogu, N.M., 1996. Nature’s gifts: improving trees and shrubs around the world. Ricinodendron heudelotii in Nigeria. Agroforestry Today 8(2): 18.
  • Ayuk, E.T., Duguma, B., Franzel, S., Kengue, J., Mollet, M., Tiki Manga, T. & Zenkeng, P., 1999. Uses, management and economic potential of Garcinia kola and Ricinodendron heudelotii in the humid lowlands of Cameroon. Journal of Tropical Forest Science 11(4): 746–761.
  • Fondoun, J.M., Tiki Manga, T. & Kengue, J., 1999. Ricinodendron heudelotii (Djanssang): ethnobotany and importance for forest dwellers in southern Cameroon. Plant Genetic Resources Newsletter 118: 1–6.
  • Franzel, S., Jaenicke, H. & Janssen, W., 1996. Choosing the right trees: setting priorities for multipurpose tree improvement. ISNAR Research Report 8. 87 pp.
  • Latham, P., 2004. Useful plants of Bas-Congo province, Democratic Republic of the Congo. DFID, London, United Kingdom. 320 pp.
  • Ndoye, O., Ruiz-Pérez, M. & Eyebe, A., 1998. The markets of non-timber forest products in the humid forest zone of Cameroon. Rural Development Forestry Network Paper 22c, ODI, London, United Kingdom. 20 pp.
  • Ngo Mpeck, M.-L., Asaah, E.K., Tchoundjeu, Z. & Atangana, A.R., 2003. Strategies for the domestication of Ricinodendron heudelotii: evaluation of variability in natural populations from Cameroon. Food, Agriculture and Environment 1(3/4): 257–262.
  • Shiembo, P.N., Newton, A.C. & Leakey, R.R.B., 1997. Vegetative propagation of Ricinodendron heudelotii, a West African fruit tree. Journal of Tropical Forest Science 9(4): 514–525.
  • Tchoundjeu, Z. & Atangana, A.R., 2006. Fruits for the Future 7. Ndjanssang, Ricinodendron heudelotii. International Centre for Underutilised Crops, Colombo, Sri Lanka. 74 pp.
  • Tiki Manga, T., Fondoun, J.M., Kengue, J. & Tchiegang, C., 2000. Chemical composition of Ricinodendron heudelotii: an indigenous fruit tree in southern Cameroon. African Crop Science Journal 8(2): 195–201.

Autres références

  • Beentje, H.J., 1994. Kenya trees, shrubs and lianas. National Museums of Kenya, Nairobi, Kenya. 722 pp.
  • Berhaut, J., 1975. Flore illustrée du Sénégal. Dicotylédones. Volume 3. Connaracées à Euphorbiacées. Gouvernement du Sénégal, Ministère du Développement Rural et de l’Hydraulique, Direction des Eaux et Forêts, Dakar, Senegal. 634 pp.
  • Burkill, H.M., 1994. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 2, Families E–I. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 636 pp.
  • Firestone, D., 1999. Physical and chemical characteristics of oils, fats, and waxes. AOCS Press, Champaign, United States. 152 pp.
  • Katende, A.B., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1995. Useful trees and shrubs for Uganda: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook 10. Regional Soil Conservation Unit, Nairobi, Kenya. 710 pp.
  • Léonard, J., 1962. Euphorbiaceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 8, 1. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. 214 pp.
  • Leung, W.-T.W., Busson, F. & Jardin, C., 1968. Food composition table for use in Africa. FAO, Rome, Italy. 306 pp.
  • Radcliffe-Smith, A., 1987. Euphorbiaceae (part 1). In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 407 pp.
  • Richter, H.G. & Dallwitz, M.J., 2000. Commercial timbers: descriptions, illustrations, identification, and information retrieval. [Internet]. Version 18th October 2002. http://delta-intkey.com/wood/index.htm. May 2005.
  • Tabuna, H., 1999. The markets for Central African non-wood forest products in Europe. In: Sunderland, T.C.H., Clark, L.E. & Vantomme, P. (Editors). Non-wood forest products of Central Africa: current research issues and prospects for conservation and development. FAO, Rome, Italy. pp. 251–263.
  • Tane, R., 1997. Etude de la valeur nutritionnelle du djansang (Ricinodendron heudelotii). Faculté des Sciences Agronomiques et Biologiques Appliquées, Université de Gent, Belgique. 17 pp.
  • Tchiegang, C., Kapseu, C., Ndjouenkeu, R. & Ngassoum, M.B., 1997. Amandes de Ricinodendron heudelotii (Baill.): Matière première potentielle pour les industries agro-alimentaires tropicales. Journal of Food Engineering 32: 1–10.

Sources de l'illustration

  • Govaerts, R., Frodin, D.G. & Radcliffe-Smith, A., 2000. World checklist and bibliography of Euphorbiaceae (with Pandaceae). Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 1620 pp.
  • Radcliffe-Smith, A., 1987. Euphorbiaceae (part 1). In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 407 pp.
  • Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp.

Auteur(s)

  • Z. Tchoundjeu, World Agroforestry Centre (ICRAF), African Humid Tropics Region, P.O. Box 2067 or 16317, Yaoundé, Cameroon
  • A.R. Atangana, Forest Biology Research Centre, Pavillon Marchand, Université Laval, Sainte-Foy, Québec G1K 7P4, Canada

Citation correcte de cet article

Tchoundjeu, Z. & Atangana, A.R., 2007. Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Heckel. In: van der Vossen, H.A.M. & Mkamilo, G.S. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 1 avril 2025.


  • Voir cette page sur la base de données Prota4U.