Perralderia coronopifolia (Criquet)
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Perralderia coronopifolia subsp. purpurascens (Coss. ex Batt.)
Famille : Asteraceae
Basionyme : Perralderia purpurascens Coss. ex Batt. (1889)
Synonymes : Perralderia coronopifolia subvar. longibracteata Sauvage, Perralderia coronopifolia (Hochr.) Maire, Perralderia dessignyana Hochr. (1904)
Type physionomique : Buisson ou ligneux bas
Description : Buisson bas, de moins de 50 centimètres de haut. Tige verte, glanduleuse, brunissant avec l’âge. Feuilles laciniées, légèrement charnues. Fleurs réunies en forts capitules (assez globuleux), isolés au sommet des rameaux. Bractées extérieures linéaires et charnues, bractées internes membraneuses et aiguës. Fleurs tubuleuses jaunes et pourpres (subsp. purpurascens ; elles sont jaune franc dans la subsp. coronopifolia). Akènes anémochores. Plante extrêmement toxique pour le bétail.
Biogéographie : Les deux sous-espèces sont endémiques du Nord-ouest saharien.
Type biomorphologique de Raunkier : Chamaephyte.
Port : Petit buisson érigé.
Préférences édaphiques : Plante des rocailles plus ou moins ensablées.
Préférences hydriques : Espèce xérophile et résistante à la sécheresse.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Espèce des pentes et des talwegs rocailleux du Nord-ouest saharien.
Espèces voisines : Une autre sous-espèce est présente dans le Nord-ouest saharien : Perralderia coronopifolia Coss. subsp. coronopifolia. Son écologie est similaire. Elle est caractérisée par des fleurs jaunes, des bractées externes longues (supérieures à 1 centimètre) et des feuilles découpées et lobées.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 426
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 942
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 88
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Peut servir d’abri mais son intérêt nutritif reste à vérifier, du fait de sa très forte toxicité.