Nidorella microcephala (PROTA)

Ressources végétales de l'Afrique tropicale Introduction

Liste des espèces

Importance générale
Répartition en Afrique
Répartition mondiale
Légume
Médicinal
Fourrage
Sécurité alimentaire

Nidorella microcephala Steetz

Protologue: Peters, Naturw. Reise Mossambique Vol. 6, Botanik 2 : 398, 406 (1864).

Famille: Asteraceae (Compositae)

Nombre de chromosomes:

Nidorella resedifolia DC. subsp. microcephala (Steetz) Wild (1969).

Nidorella microcephala est présent en Tanzanie, au Malawi, en Zambie, au Zimbabwe, au Mozambique et en Afrique du Sud.

Au Malawi, les feuilles sont localement consommées comme légume. Leur disponibilité s’étend bien après le début de la saison sèche.

Plante herbacée annuelle, érigée, atteignant 150 cm de haut ; tige solitaire, rarement ramifiée à la base. Feuilles alternes, simples, sessiles ; limbe obovale ou spatulé, de 2–14 cm × 1–6 cm, progressivement rétréci et auriculé à la base, apex arrondi, parfois mucroné, bord crénelé -denté dans la partie large du limbe. Inflorescence : capitules de 1,5–2 mm de long, disposés en corymbe feuillu lâche constitué de cymes subglobuleuses comprenant de nombreux capitules. Fleurs jaune vif, fleurs ligulées 35–45, fleurs tubulées 4–9. Fruit : akène ellipsoïde, légèrement aplati, d’environ 0,5 mm de long ; pappus atteignant 1 mm de long.

Nidorella comprend environ 15 espèces et est limité à l’Afrique orientale et australe. Certaines espèces ont des usages médicinaux. Nidorella resedifolia DC. ressemble beaucoup à Nidorella microcephala, mais a des fleurs et des capitules plus grands, et il est présent à des altitudes plus élevées. Mtonia glandulifera Beentje ressemble superficiellement à Nidorella microcephala et est présent dans des habitats similaires ; on le distingue grâce au fait qu’il n’a pas de pappus et qu’il a plus de fleurs tubulées.

Nidorella microcephala est présent dans des milieux de ripisylve sur sable ou argile, ainsi que dans les fossés des bords de routes et comme adventice des jardins, à 300–1800 m d’altitude.

Comme Nidorella microcephala est répandu, qu’il n’est clairement pas rare et pas très recherché, il n’y a pas de danger d’érosion génétique.

On sait peu de choses sur Nidorella microcephala, et son utilisation comme légume restera probablement peu importante.

• Beentje, H.J., 2002. Compositae (part 2). In: Beentje, H.J. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. pp. 315–546.

• Williamson, J., 1955. Useful plants of Nyasaland. The Government Printer, Zomba, Nyasaland. 168 pp.

• Beentje, H.J., 1999. A new genus and some new species of Compositae from East tropical Africa. Kew Bulletin 54(1): 97–102.

• Wild, H., 1969. The genus Nidorella Cass. Boletim Sociedade Broteriana Série 2, 43: 109–246.

• C.H. Bosch

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Consulté le 3 avril 2025.

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