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Julbernardia globiflora (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Glucides / amidon Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Huile essentielle / exsudat Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois de feu Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Auxiliaire Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fibre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg


Julbernardia globiflora (Benth.) Troupin


Protologue: Bull. Jard. Bot. Etat 20: 314 (1950).
Famille: Caesalpiniaceae (Leguminosae - Caesalpinioideae)
Nombre de chromosomes: 2n = 24.

Synonymes

  • Brachystegia globiflora Benth. (1881),
  • Isoberlinia globiflora (Benth.) Hutch. ex Greenway (1928),
  • Pseudoberlinia globiflora (Benth.) P.A.Duvign. (1950).

Noms vernaculaires

  • Mwongo, myombo (Sw).

Origine et répartition géographique

Julbernardia globiflora est réparti depuis la R.D. du Congo, du Burundi et de la Tanzanie jusqu’au Botswana, au Zimbabwe et au Mozambique.

Usages

L’écorce interne est une source locale importante de ficelle et de corde pour lier, par ex. en construction. L’écorce est également utilisée pour faire des ruches, des pirogues cousues, des corbeilles et des sacs. En Tanzanie, l’écorce est utilisée pour fabriquer des porte-paniers pour la tête. De grands morceaux d’écorce sont utilisés en Tanzanie pour faire des récipients, des sièges et des portes. Au Zimbabwe la fibre de l’écorce est utilisée pour faire le tissu “gudza”, chaud et souple, dont on fait des vêtements et des objets ménagers, par ex. des sacs de stockage et des tamis à bière. On faisait jadis une étoffe avec l’écorce. Au Burundi, on utilise les fibres des racines pour faire des lignes de pêche.

Le bois est utilisé pour fabriquer des perches, des manches d’outil, des mortiers, des jougs, des harnais et des pirogues. Il est également adapté pour les traverses de chemin de fer, les étais de mine, la construction, le revêtement de sol, la construction de navires, les châssis de véhicules, l’ébénisterie, les articles de sport, les boiseries intérieures et la menuiserie. Le bois est couramment utilisé comme bois de feu et pour faire du charbon de bois.

L’écorce fournit un tanin utilisé comme colorant. L’arbre fournit du fourrage, et c’est une importante plante à brouter en début de saison dans le sud du Zimbabwe. La plante est mellifère, fournissant un miel de très haute qualité, et est une importante source de nourriture pour les chenilles comestibles. L’arbre a une valeur ornementale grâce à ses fleurs parfumées et sa belle forme, et il fournit de l’ombrage. Au Zimbabwe, les paysans ramassent les amas de feuilles tombées de Julbernardia globiflora des savanes boisées voisines pour améliorer la fertilité du sol de leurs champs ; ils les emportent parfois vers les kraals et ils les mélangent avec du lisier en compostage avant de les mettre sur les champs.

En médecine traditionnelle africaine, des décoctions de racine sont absorbées comme boisson pour le traitement de la dépression et des problèmes gastriques. Au Zimbabwe et en Tanzanie, des décoctions de l’écorce sont instillées dans l’œil contre la conjonctivite, et au Zimbabwe on utilise l’infusion d’écorce en lotion pour contracter le conduit vaginal. Les fibres d’écorce sont mastiquées en cas de constipation, et le tanin de l’écorce sert comme laxatif. On broie et on fume des morceaux de tige pour soigner la lèpre. En cas de morsure de serpent, les feuilles de Julbernardia globiflora sont frictionnées sur des scarifications opérées autour de la plaie après que le poison en ait été extrait par succion. Des infusions d’écorce ou de racine étaient jadis absorbées comme poison d’ordalie en Zambie, et également au Zimbabwe l’arbre est utilisé pour les procès par ordalie. En médecine vétérinaire au Zimbabwe, l’infusion de l’écorce s’instille contre la diarrhée chez le bétail.

Production et commerce international

La fibre de Julbernardia globiflora n’est pas vendue à l’échelle internationale. En zone rurale en Afrique tropicale, de petites quantités sont vendues localement. Le charbon de bois et le bois en provenance des zones rurales sont commercialisés pour fournir les villes.

Propriétés

On ne dispose pas de données quantitatives sur les propriétés des fibres, mais la ficelle ou la corde fabriquées à partir de la fibre de l’écorce sont répertoriées comme étant inférieures à celles des espèces de Brachystegia.

Le bois de cœur est brun et distinctement démarqué de l’aubier, qui atteint 15 cm de large, et est rose ou brun jaunâtre pâle. Le bois est contrefil, le grain est moyennement grossier à grossier et irrégulier. Le bois est lustré. La densité du bois est de 820–960 kg/m³ à 12% d’humidité. Le bois sèche lentement, avec une forte tendance à la déformation, un gauchissement modéré en surface et un fendage modéré aux extrémités. Les taux de retrait du bois vert au bois à 12% d’humidité sont de 2,9% radialement et de 3,6% tangentiellement ; du bois vert à anhydre, ils sont de 4,8% radialement et 6,0% tangentiellement. Le mouvement en service est moyen. Le bois est solide et dur. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 97–147 N/mm², le module d’élasticité de 12 400–15 600 N/mm², la compression axiale de 57–81 N/mm², le cisaillement de 14–20 N/mm², le fendage radial de 16–72 N/mm et tangentiel de 17–74 N/mm, la dureté Janka de flanc de 1100–7700 N et la dureté Janka en bout de 9600 N. Le bois est difficile à travailler tant à la main qu’aux machines-outils, usant celles-ci rapidement. Les surfaces peuvent se déchirer lors du rabotage et du moulage, et de faibles vitesses sont préconisées pour améliorer les résultats. Le bois a tendance à se fendre sous les clous, rendant le pré-perçage nécessaire, mais il retient bien les clous. Il n’est pas bien adapté au tournage. Les caractéristiques de cintrage à la vapeur sont moyennes. Le bois de cœur est durable, mais sensible aux attaques de scolytes, de térébrants marins et de termites. L’aubier est sujet aux attaques de vrillettes. Le bois de cœur est imperméable aux produits de conservation ; l’aubier a une résistance variable à l’imprégnation, la zone extérieure étant la plus perméable. Le bois donne une pâte à papier de qualité médiocre.

Par 100 g de poids sec, l’écorce contient 24,8 g de tanins, l’aubier 3,2 g et le bois de cœur 6,1 g. Au Zimbabwe, une ration de Julbernardia globiflora (feuilles et petites ramilles) contient par 100 g de matière sèche : protéines brutes 15,5 g, fibres au détergent neutre 55,6 g, fibres au détergent acide 53,8 g, lignine au détergent acide 11,1 g. La composition en acides gras de l’huile des graines est d’environ : acide palmitique 35,4%, acide linoléique 33,5%, acide oléique 19,8%, acide stéarique 7,6%, acide arachidique 1,5%, acide béhénique 1,0%, acide lignocérique 0,7%, acide linolénique 0,5% et acide myristique 0,1%.

La racine, l’écorce et les feuilles sont répertoriées comme toxiques : boire une infusion de feuilles provoque le vomissement et boire une infusion de racine ou d’écorce peut faire perdre la parole à quelqu’un, faire mousser sa bouche et le faire rouler par terre comme en cas de douleur.

Falsifications et succédanés

Des fibres et du bois sont également obtenus à partir de Brachystegia spiciformis Benth., qui pousse souvent avec Julbernardia globiflora. L’écorce de Brachystegia boehmii Taub. est également utilisée pour faire des tissus “gudza”.

Description

Arbre caducifolié, de taille petite à moyenne atteignant 15(–20) m de haut, parfois arbustif ; fût dépourvu de branches sur une hauteur pouvant atteindre 6 m, atteignant 90 cm de diamètre, souvent tordu ; écorce externe rugueuse, grise ; cime aplatie ou arrondie, étalée ; jeunes rameaux pubescents, rapidement glabrescents. Feuilles alternes, composées paripennées à (2–)4–6(–8) paires de folioles opposées ; stipules intrapétiolaires, de 3–5 mm de long, connées à la base, bicuspidées, caduques ; pétiole de (1–)1,5–3(–4) cm de long, poilu ; rachis de 4–17 cm de long, poilu ; pétiolules tordus, de 2–3 mm de long ; folioles oblongues-elliptiques, oblongues-lancéolées, ovales-oblongues ou obovales-oblongues, de (1–)2–8,5(–11,5) cm × (0,5–) 1–3,5(–5,5) cm, base asymétriquement cunéiforme, apex obtus à émarginé, bord entier, frangé à poils blancs, nervures saillantes sur les deux faces. Inflorescence : panicule terminale atteignant 30 cm × 30 cm, à poils bruns ; bractées de 2–10 mm de long. Fleurs bisexuées, parfumées, 5-mères ; pédicelle de 2–6 mm de long ; bractéoles 2, valvées, de 7–10 mm × 6–9 mm, carénées sur l’arrière, persistantes ; sépales 5, oblongs, de 2,5–4,5 mm × environ 1,5 mm, non-contigus ; pétales 5, jaune pâle à blancs, 1 grand et 4 petits, le grand ovale, de 6,5–9 mm × 4–5 mm, pourvu d’un court onglet, les autres oblancéolés, étroitement obovales ou linéaires, de 3–8 mm × 0,5–3 mm ; étamines 10, atteignant 13 mm de long, 9 filets courtement connés, 1 libre ; ovaire supère, très courtement stipité, style allongé, stigmate capité. Fruit : gousse obovale-oblongue ou oblongue de 4–9 cm × 2–3,5 cm, aplatie, brun-tomenteux, à 3–4 graines, à déhiscence explosive en 2 valves ligneuses présentant une torsion spiralée. Graines d’environ 1,5 cm × 1–1,5 cm, aplaties, brun foncé.

Autres données botaniques

Le genre Julbernardia comprend environ 10 espèces, toutes en Afrique tropicale.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes). Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 46 : ≤ 5 vaisseaux par millimètre carré ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré. Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses ; (70 : fibres à parois très épaisses). Parenchyme axial : 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 81 : parenchyme axial en losange ; 83 : parenchyme axial anastomosé ; 85 : parenchyme axial en bandes larges de plus de trois cellules ; 89 : parenchyme axial en bandes marginales ou semblant marginales ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale. Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; (106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées) ; 115 : 4–12 rayons par mm. Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial.

(D. Louppe, P. Détienne & E.A. Wheeler)

Croissance et développement

La régénération naturelle à partir de graines est rare, mais les arbres repoussent vigoureusement après la coupe. Dans la forêt claire sèche de miombo au Zimbabwe, la hauteur moyenne de tiges recépées à 1, 2, 3, 9 et 18 ans après la coupe était de 67, 110, 141, 247 et 517 cm, respectivement. Des plantes de seulement 1,5 m de haut peuvent déjà produire des graines, surtout lorsqu’elles ont été recépées. En Afrique australe, la floraison a lieu en (novembre–)février–mai et la fructification en mai–novembre, mais les arbres ne fructifient souvent pas tous les ans. L’arbre a un système racinaire étendu, avec une distance latérale maximale répertoriée de 27 m. Julbernardia globiflora ne forme pas de nodules racinaires.

Ecologie

Julbernardia globiflora est présent à 250–2000 m d’altitude en forêt claire décidue, habituellement avec une pluviométrie annuelle moyenne en dessous de 1000 mm, une saison sèche de 7–8 mois, et il est régulièrement soumis aux feux. Il est répandu et abondant, et souvent dominant ou co-dominant dans les forêts claires sèches de miombo, généralement en association avec Brachystegia spiciformis et formant des milieux favorables aux mouches tsé-tsé. En Afrique australe, il est présent en particulier dans les zones sèches et sur les sols pauvres des plateaux et des versants.

Multiplication et plantation

Julbernardia globiflora peut être multiplié par graines ou par drageons. Le poids de 1000 graines est de 260–670 g. La germination dure 5–25 jours, et des taux de germination de 73% ont été répertoriés au champ ainsi qu’au laboratoire. Le taux de germination de graines conservées pendant un an était seulement de 35%. En conditions expérimentales de plein champ en Zambie, le taux de mortalité des semis était d’environ 60% la première année.

Gestion

Julbernardia globiflora n’est pas planté, mais les arbres sauvages sont parfois protégés. Il se recèpe bien, mais les arbres coupés proche du sol (<5 cm) produisent moins de pousses que les plantes coupées à 1,3 m de hauteur. Au Zimbabwe, l’ébranchage est effectué à la fin de la saison sèche pour que le bétail puisse brouter plus facilement.

Maladies et ravageurs

La cochenille Aspidoproctus glaber provoque d’importants dépérissements et même la mort d’arbres de Julbernardia globiflora et de Brachystegia spp. au Zimbabwe.

Récolte

En Tanzanie, de grands morceaux d’écorce sont utilisés pour fabriquer des récipients ou utilisés comme portes, et sont traditionnellement récoltés par des hommes. Ils choisissent d’anciens arbres à fûts droits et ayant peu de branches, et utilisent de long couteaux pour tailler la forme de la pièce demandée puis l’enlèvent lentement de la tige. Des morceaux d’écorce plus petits et des ficelles sont récoltées traditionnellement par les femmes et les enfants. Ils n’utilisent souvent pas d’outil ou utilisent de petits couteaux pour enlever de longues bandes d’écorce. Parfois ils utilisent de longs couteaux pour couper de plus grandes pièces d’écorce qui seront utilisées comme sièges, couvercles et autres objets ménagers. On obtient des perches par élagage de l’arbre.

Traitement après récolte

En Afrique australe, de grands morceaux d’écorce issus d’arbres mûrs étaient habituellement enterrés dans le sol pour détacher la couche extérieure liégeuse qui était ensuite progressivement détachée avec des outils spéciaux, afin de ne garder qu’une lame de fibres. Cette lame pouvait être étirée et ramollie pour être utilisée comme couverture. Plus généralement, l’écorce interne était tissée ou nouée pour fabriquer du tissu “gudza” et des sacs “nhova”.

Ressources génétiques

Julbernardia globiflora est répandu et abondant, mais la récolte comme bois d’œuvre et bois de feu est souvent effectuée de façon non durable. La récolte de minces bandes ou de petites parties d’écorce peut être effectuée sans causer de dégâts sérieux à l’arbre.

Perspectives

Julbernardia globiflora est une source locale utile de fibres, de combustible, de bois d’œuvre et d’autres produits. De petites quantités de fibres sont vendues par endroits, mais le potentiel dans des marchés plus grands est limité à cause de la disponibilité de substituts synthétiques moins onéreux dans les villes. Les peuplements naturels sont souvent exploités de façon non durable, mais Julbernardia globiflora repousse vigoureusement après la coupe, et les peuplements naturels pourraient être exploités en utilisant des rotations en taillis comme système de foresterie. Différentes parties de la plante sont utilisées en médecine traditionnelle africaine, principalement en externe. Comme on dit parfois que la racine, l’écorce et les feuilles sont toxiques, un usage en interne ne semble pas recommandable.

Références principales

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Sources de l'illustration

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Auteur(s)

  • L. Jimu, Forestry Unit, Department of Environmental Science, Bindura University of Science Education (BUSE), P.B. 1020, Bindura, Zimbabwe

Consulté le 31 mai 2025.


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