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Daniellia thurifera (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Oléagineux Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Huile essentielle / exsudat Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois de feu Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Fibre Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Daniellia thurifera Benn.


répartition en Afrique (sauvage)
1, ramille en fleurs ; 2, fleur ; 3, fruit ; 4, graine. Redessiné et adapté par J.M. de Vries
quelques parties de l'arbre (Virtual Field Herbarium)
coupe transversale du bois
coupe tangentielle du bois
coupe radiale du bois
Protologue: Pharm. Journ. Trans. 14: 253 (1854).
Famille: Caesalpiniaceae (Leguminosae - Caesalpinioideae)

Noms vernaculaires

  • Copal tree, frankincense tree, gum copal, Niger copal, Sudan copal (En).
  • Acacia copal do Sudão (Po).

Origine et répartition géographique

On trouve Daniellia thurifera depuis le Sénégal jusqu’à l’ouest du Nigeria.

Usages

Le bois de Daniellia thurifera, aromatique, vendu sous l’appellation “faro” et “daniellia”, est employé pour la construction légère, les madriers, la parqueterie à usage modéré, la menuiserie, les boiseries intérieures, la construction nautique, le mobilier, les jouets et les articles de fantaisie, les caisses et les cageots, les ustensiles agricoles, les égouttoirs, le tournage, les panneaux de fibres et de particules. Il convient pour les placages, le contreplaqué, la production de pâte, comme bois de feu et pour la production de charbon de bois.

On fabrique des ruches avec l’écorce. Les ramilles font office de bâtonnets à mâcher. L’arbre produit une résine ou gomme, connue sous le nom de “gum copal”, qui est utilisée pour les cosmétiques, les parfums, les pommades, les vernis, les savons et les fumigations. On s’enduit le corps de gomme pour son parfum, mélangée en général à de l’argile ; on peut également l’utiliser pour réparer les poteries cassées. Les graines donnent une huile claire dont on fait une coiffure au Liberia.

Au Ghana, les Krobos consomment la décoction faite à base de poudre de gomme pour soigner la toux. La gomme sert de pommade contre les affections cutanées, notamment la teigne. En Sierra Leone, Daniellia thurifera est planté comme arbre ornemental d’alignement. On brûle la gomme pour éloigner les esprits maléfiques.

Production et commerce international

En 1983, la Côte d’Ivoire a exporté 73 000 m³ de grumes de faro (Daniellia spp.). A l’heure actuelle, Daniellia thurifera et autres Daniellia spp. n’ont guère d’importance sur le marché international des bois d’œuvre, mais leur bois est couramment employé en Afrique de l’Ouest.

Propriétés

Le bois de cœur, brun rosé pâle à brun rougeâtre veiné de stries foncées, se distingue nettement de l’aubier, blanchâtre ou jaune pâle et large. Il est contrefil, le grain est moyennement grossier. Le bois est fortement odorant et présente des surfaces lustrées et huileuses.

C’est un bois léger à moyennement lourd, avec une densité de 490–660 kg/m³ à 12% d’humidité, modérément tendre en dépit de sa résistance et de sa solidité. Il sèche à l’air facilement, même si de légères déformations et un certain effondrement peuvent apparaître sur les planches épaisses. Les taux de retrait sont modérés, de l’état vert à anhydre ils sont de 2,6–4,5% dans le sens radial et de 5,6–8,2% dans le sens tangentiel. Le séchage en séchoir est assez rapide et ne provoque que peu d’altération. Une fois sec, le bois est modérément stable en service. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 66–122 N/mm², le module d’élasticité de 8130–9220 N/mm², la compression axiale de 30–46 N/mm², le cisaillement de 6,5–7 N/mm², le fendage de 11–18 N/mm, la dureté Janka de flanc de 5560 N, la dureté Janka en bout de 6850 N et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 1,2–3,8.

C’est un bois facile à scier et à travailler tant à la main qu’à la machine, et désaffûte peu les dents de scies et les lames de coupe. Les surfaces usinées ayant tendance à pelucher, les outils doivent être bien affûtés. Bien que le bois se rabote facilement, les surfaces sciées sur quartier risquent de se déchirer à cause de la présence du contrefil ; il est donc recommandé d’employer un angle de coupe réduit de 20°. Le bois se colore de manière satisfaisante mais il faut avoir recours à un apprêt avant le polissage. Il tient bien les clous et se colle correctement. On obtient facilement des placages déroulés qui peuvent cependant être difficiles à coller en raison du gauchissement qui se produit pendant le séchage. Ce n’est pas un bois durable, car il peut être attaqué par les champignons, les termites, les scolytes et les Lyctus. Le bois de cœur est modérément rebelle à l’imprégnation, contrairement à l’aubier qui se traite facilement avec des produits de conservation.

Le bois contient 42–43% de cellulose, 27,5–29% de lignine, 19–19,5% de pentosanes et 1,0–1,1% de cendres. La solubilité est de 2,5–2,8% dans l’alcool-benzène, de 2,5–3,1% dans l’eau chaude et de 18,0–20,4% dans une solution de NaOH à 1%.

La résine sécrétée par le bois de cœur est brun foncé, poisseuse et huileuse, saponifiable malgré son faible indice de saponification. L’un des principaux composés de la gomme est l’acide daniellique (acide illurinique), une oléorésine diterpène, ainsi que l’acide ozique et un alcool, l’ozol.

Falsifications et succédanés

Le bois de Daniellia thurifera est similaire à celui de Daniellia ogea (Harms) Rolfe ex Holland et de Daniellia klainei Pierre ex A.Chev., et a des usages analogues.

Description

  • Arbre de taille moyenne à assez grande atteignant 35(–45) m de haut, caducifolié ; fût droit et cylindrique, jusqu’à 150 cm de diamètre, dépourvu de contreforts ; surface de l’écorce lisse devenant écailleuse chez les sujets âgés, blanc grisâtre ou verdâtre à bandes horizontales brunâtres, écorce interne épaisse, brun orange à brun rougeâtre ; cime dense, large, aplatie ; rameaux glabres.
  • Feuilles alternes, composées paripennées à 5–9 paires de folioles ; stipules atteignant 10(–15) cm × 1(–1,5) cm, rapidement caduques ; pétiole de 1,5–3,5 (–5,5) cm de long, rachis de (10–)13–17(–27) cm de long, superficiellement sillonné, tout au moins à la base, pourvu de petites glandes au point d’insertion de la paire basale de folioles ; pétiolules de 4,5–8 mm de long ; folioles opposées, ovales-elliptiques à oblongues-lancéolées, atteignant 12(–18) cm × 6 cm, folioles basales et apicales plus petites que les médianes, cunéiformes à la base, asymétriques, acuminées à l’apex, papyracées à coriaces, glabres, pourvues de nombreux points glandulaires translucides, pennatinervées à 10–25 paires de nervures latérales.
  • Inflorescence : grappe composée, axillaire ou terminale, de (6–)9–11(–15) cm de long, glabre, à 6–10 branches latérales.
  • Fleurs bisexuées, zygomorphes, légèrement odorantes ; pédicelle de 8–11(–17) mm de long, glabre, s’allongeant dans le fruit, pourvu près du milieu de 2 bractéoles caduques ; sépales 4, oblongs, de 1,5–2 cm de long, glabres mais à bords pubescents, à quelques points glandulaires sur la face externe ; pétales 5, blancs à jaunâtres, inégaux, oblongs à triangulaires, 3 pétales de 1–1,5 cm de long et 2 pétales de 1–3 mm de long, à pubescence courte ou presque glabres, à quelques points glandulaires ; étamines 10, de 3–4,5 cm de long, 9 soudées à la base et 1 libre ; ovaire supère, oblong à arrondi, de 0,5–1 cm de long, glabre, à stipe d’environ 0,5 cm de long, style atteignant 2,5 cm de long.
  • Fruit : gousse obliquement oblongue, aplatie, de 7–9 cm × 3,5–5 cm, à stipe atteignant 1 cm de long, glabre, verte devenant brune, déhiscente par 2 valves ligneuses, contenant une seule graine.
  • Graine oblongue, aplatie, de 1,5–3 cm de long, lisse, rouge foncé à brune, attachée à l’une des valves par un funicule d’environ 1,5 cm de long.
  • Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 4–5 cm de long, épicotyle d’environ 6 cm de long, glabre ; cotylédons charnus, oblongs, de 2,5–3 cm de long, érigés ; premières feuilles alternes, à 2–3 paires de folioles.

Autres données botaniques

Le genre Daniellia comprend 10 espèces qui sont presque toutes confinées aux zones forestières d’Afrique de l’Ouest et centrale ; seule l’une d’elles s’étend jusqu’au Soudan et en Ouganda.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; (9 : vaisseaux exclusivement solitaires (à 90% ou plus)) ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 27 : ponctuations intervasculaires grandes ( 10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 200 μm ; 46 : 5 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; (68 : fibres à parois très fines) ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
  • Parenchyme axial : 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 85 : parenchyme axial en bandes larges de plus de trois cellules ; (89 : parenchyme axial en bandes marginales ou semblant marginales) ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale.
  • Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm.
  • Structure étagée : 118 : tous les rayons étagés ; 119 : petits rayons étagés, grands rayons non étagés ; 120 : parenchyme axial et/ou éléments de vaisseaux étagés ; 121 : fibres étagées.
  • Eléments sécrétoires et variantes cambiales : 127 : canaux axiaux en longues lignes tangentielles ; 129 : canaux axiaux diffus.
(L. Awoyemi, P.E. Gasson & E.A. Wheeler)

Croissance et développement

Les semis atteignent environ 12 cm de haut au bout de 1,5 mois et 15 cm de haut au bout de 2,5 mois. En Guinée, on a remarqué que la croissance au champ était assez lente ; les semis atteignent 35 cm de haut au bout de 1 an, 60 cm au bout de 2 ans et 150 cm au bout de 5 ans. Au Liberia, on a observé des spécimens de Daniellia thurifera en fruits d’environ 10 m de haut. En général, l’arbre perd ses feuilles à la fin de la saison des pluies, et la floraison a lieu lorsque l’arbre est défeuillé, principalement du mois d’août au mois de janvier. Les fruits mûrissent 5 mois environ après la floraison. En séchant, les deux valves du fruit commencent à se recourber, libérant ainsi la graine qui reste attachée à l’une des valves par un long funicule. En tombant, la valve entraîne la graine avec elle, tourne rapidement sur elle-même et peut être entraînée par le vent loin de l’arbre-mère.

Ecologie

On trouve Daniellia thurifera en groupes disséminés dans la forêt sempervirente, primaire comme secondaire, parfois également dans la forêt-galerie et dans la savane boisée, du niveau de la mer jusqu’à 400 m d’altitude. Il préfère les endroits humides mais évite les terrains marécageux.

Multiplication et plantation

La régénération naturelle de Daniellia thurifera est abondante dans les trouées forestières et dans les forêts perturbées, car c’est une espèce pionnière et exigeante en lumière. On compte entre 600–800 graines par kg. Le taux de germination des graines fraîches est habituellement élevé, de l’ordre de 50–95%, et la germination débute 2 semaines environ après le semis. Il faut supprimer tout ombrage peu après la germination. Les semis sont prêts à être repiqués au champ au bout d’un an en pépinière. En Guinée, la mortalité des semis plantés en plein soleil a atteint 50% au bout de 5 ans, mais elle était probablement due au manque de désherbage après la plantation.

Gestion

Dans la forêt sempervirente de Côte d’Ivoire, la densité moyenne d’arbres ayant un diamètre de fût supérieur à 90 cm était par endroits de 10 individus/ha, celle de gaules ayant un diamètre de fût compris entre 10–20 cm atteignait près de 20 sujets par ha. En Sierra Leone, des plantations de Daniellia thurifera ont été mises en place. Des éclaircies systématiques de la forêt se sont avérées bénéfiques tant pour le recrutement que pour la croissance. Cependant, la différence entre les coupes sombres et les coupes claires a été négligeable, et l’intensité d’éclaircie maximale recommandée était de 28% de la surface terrière initiale (5–6 m²/ha ont été supprimés).

Maladies et ravageurs

Les grumes doivent être transformées rapidement après la coupe ou bien traitées avec des produits de conservation car le bois peut être décoloré par les champignons du bleuissement et attaqué par les insectes. Les rongeurs se nourrissent souvent des graines tombées à terre.

Récolte

Les arbres font l’objet d’un abattage sélectif ; les individus de grande taille présentent parfois des défauts. Il faut être vigilant lors de la coupe car il peut arriver que les grumes aient un cœur mou.

Pour récolter la gomme, on creuse un trou profond à proximité de la base de l’arbre, puis on récueille l’exsudat. Toutefois, Daniellia thurifera ne produit pas de gomme en quantités commerciales.

Ressources génétiques

Daniellia thurifera est assez répandu et rien n’indique qu’il soit surexploité ; il ne semble donc pas menacé par l’érosion génétique. Quoi qu’il en soit, on le confond probablement souvent avec d’autres Daniellia spp., ce qui fait que l’on ignore quelle place il occupe exactement.

Perspectives

Si Daniellia thurifera n’est pas reconnu en tant qu’essence à bois d’œuvre d’une importance commerciale, c’est à cause de son bois qui est exposé aux attaques cryptogamiques et à sa gomme qui peut compromettre sa transformation. Un bel avenir pourrait cependant s’ouvrir devant lui pour la production de placages et de contreplaqué. Il conviendrait de disposer de plus d’informations sur ses taux de croissance et sur les méthodes qui permettraient d’améliorer sa régénération ; ainsi pourrait-on en tirer des enseignements sur les possibilités d’une exploitation durable en forêt naturelle. Des recherches plus approfondies sur l’exsudat sont nécessaires pour déterminer s’il pourrait être utilisé dans l’industrie des vernis et des cosmétiques.

Références principales

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  • de la Estrella, M., Aedo, C., Mackinder, B. & Velayos, M., 2010. Taxonomic revision of Daniellia (Leguminosae: Caesalpinioideae). Systematic Botany 35(2): 296–324.
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  • Irvine, F.R., 1961. Woody plants of Ghana, with special reference to their uses. Oxford University Press, London, United Kingdom. 868 pp.
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  • Takahashi, A., 1978. Compilation of data on the mechanical properties of foreign woods (part 3) Africa. Shimane University, Matsue, Japan. 248 pp.

Autres références

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  • CTFT (Centre Technique Forestier Tropical), 1955. Fiche botanique, forestière, industrielle et commerciale: Faro (Daniellia spp.). Bois et Forêts des Tropiques 44: 17–20.
  • de la Mensbruge, G., 1966. La germination et les plantules des essences arborées de la forêt dense humide de la Côte d’Ivoire. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 389 pp.
  • Durrieu de Madron, L., Favrichon, V., Dupuy, B., Bar-Hen, A. & Maître, H.-F., 1998. Croissance et productivité en forêt dense humide: bilan des expérimentations dans le dispositif d’Irobo, Côte d’Ivoire (1978–1990). Document Forafri 2. Cirad, Montpellier, France. 69 pp.
  • Gérard, J., Edi Kouassi, A., Daigremont, C., Détienne, P., Fouquet, D. & Vernay, M., 1998. Synthèse sur les caractéristiques technologiques des principaux bois commerciaux africains. Document Forafri 11. Cirad, Montpellier, France. 185 pp.
  • Hawthorne, W.D., 1995. Ecological profiles of Ghanaian forest trees. Tropical Forestry Papers 29. Oxford Forestry Institute, Department of Plant Sciences, University of Oxford, United Kingdom. 345 pp.
  • Hawthorne, W.D. & Gyakari, N., 2006. Photoguide for the forest trees of Ghana: a tree-spotter’s field guide for identifying the largest trees. Oxford Forestry Institute, Department of Plant Sciences, Oxford, United Kingdom. 432 pp.
  • Keay, R.W.J., 1989. Trees of Nigeria. A revised version of Nigerian trees (1960, 1964) by Keay, R.W.J., Onochie, C.F.A. & Stanfield, D.P. Clarendon Press, Oxford, United Kingdom. 476 pp.
  • Sandermann, W., Ehlers, R.C. & Feht, F., 1963. Bois tropicaux à résine. Bois et Forêts des Tropiques 88: 43–55.
  • Savard, J., Besson, A. & Morize, S., 1954. Analyse chimique des bois tropicaux. Publication No 5, Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 191 pp.
  • Savill, P.S. & Fox, J.E.D., 1967. Trees of Sierra Leone. Forest Department, Freetown, Sierra Leone. 316 pp.
  • Voorhoeve, A.G., 1965. Liberian high forest trees. A systematic botanical study of the 75 most important or frequent high forest trees, with reference to numerous related species. Pudoc, Wageningen, Netherlands. 416 pp.

Sources de l'illustration

  • de la Estrella, M., Aedo, C., Mackinder, B. & Velayos, M., 2010. Taxonomic revision of Daniellia (Leguminosae: Caesalpinioideae). Systematic Botany 35(2): 296–324.

Auteur(s)

  • N. Nyunaï, Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales, B.P. 3805, Yaoundé, Cameroon

Citation correcte de cet article

Nyunaï, N., 2012. Daniellia thurifera Benn. [Internet] Fiche de PROTA4U. Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas.

Consulté le 31 mai 2025.


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