Calligonum polygonoides (Criquet)

En hachuré, distribution géographique de l'espèce Calligonum polygonoides selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest.

Calligonum polygonoides subsp. comosum (L’Hér.) Soskov

Famille : Polygonaceae

Basionyme : Calligonum comosum L’Hér. (1791)

Type physionomique : Buisson ou ligneux bas

Description : Buisson aphylle, pérenne, dense, de taille moyenne, formant parfois des arbustes de 1-2, voire 5 mètres de haut. Rameaux verts devenant blanc grisâtre avec l’âge, cassants, avec des nœuds marqués d’un anneau brun orangé. Fleurs petites (moins de 8 millimètres de diamètre) de couleur blanche, anthère des étamines rose. Fruits à section cruciforme, dont chaque sommet porte 2 rangées de poils, lesquels deviennent roux en vieillissant.

Biogéographie : Espèce saharo-sindienne.

Type biomorphologique de Raunkier : Nano-phanérophyte.

Port : Buisson très rameux. Les formes arbustives deviennent rares en raison de l’intensification du pâturage, tant elles sont appétées par le bétail.

Préférences édaphiques : Espèce sténo-psammophile.

Préférences hydriques : Espèce xérophile et résistante à la sécheresse.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Plante caractéristique des ergs profonds. Elle devient de moins en moins fréquente.

Espèces voisines : Calligonum azel Maire se distingue par ses fruits, dont la section est quadrangulaire (quadrilatère) et qui portent des poils non seulement aux angles mais aussi sur les parois. Cette espèce n’est présente que dans l’est du Sahara septentrional (endémique saharienne).

Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 199

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 268

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 300

Plante utile, susceptible de servir, dans les formations herbeuses, d’abri au Criquet pèlerin mais celui-ci s’en nourrit peu. Se raréfie sous l’effet du surpâturage.