Markea coccinea (Pharmacopées en Guyane)

De PlantUse Français
Révision de 22 juillet 2022 à 19:44 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{DISPLAYTITLE:''Markea coccinea'' (Pharmacopées en Guyane)}} {{Tournepage Pharmacopées en Guyane |titrepageprécédente=Cyphomandra tegore (Pharmacopées en Guyane) |no... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Cyphomandra tegore
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Nicotiana tabacum


Markea coccinea. Fleur délicate de cette liane forestière



Markea coccinea L. C. Rich.


Nom vernaculaire

  • Créole : —
  • Wayãpi : ka’i witoto [1]
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Liane fine, assez commune en forêt primaire.

Collections de référence

Haxaire 1040 ; Grenand 413 ; Jacquemin 1551.

Emplois

Chez les Wayãpi, les parties aériennes de cette plante, préparées en décoction, sont utilisées en bain pour protéger les enfants (risque de dépérissement progressif), lorsque leur père a violé un interdit de chasse sur le capucin brun ; cet interdit fait partie des précautions à prendre après la naissance.

Par ailleurs, les fleurs longues et colorées sont données à sucer aux nourrissons qui prennent mal le sein.

Étymologie

  • Wayãpi : de ka’i, « singe capucin brun (Cebus apella) » et witoto, terme spécifique pour

désigner « le pénis des singes ». La plante est ainsi nommée en raison de la forme et de la couleur de sa fleur.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

____________________

  1. La plante est totalement confondue sous le même nom avec une espèce plus rare, Markea sessiliflora Ducke (Lescure 376).