Geophila repens (Pharmacopées en Guyane)
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Geophila repens (L.) I. M. Johnston
Synonymies
- Geophila herbacea (Jacq.) K. Schum. ;
- Rondeletia repens L.
Noms vernaculaires
- Créole : —
- Wayãpi : suwi ka’a.
- Palikur : igka βey [1].
Écologie, morphologie
Petite herbe rampante de la forêt secondaire et des zones rudérales ombragées.
Collections de référence
Grenand 1914 ; Lescure 523.
Emplois
Les fruits sont écrasés et frottés par les Palikur sur les dermatoses du visage nommées igka (taches blanches) et le pytiriasis [2].
Étymologie
- Palikur : de igka, « taches blanches sur le visage » et βey, « remède », « remède contre les taches blanches ».
- Wayãpi : de suwi, « oiseau tinamou bigarré (Crypturellus variegatus) » et ka’a « plante ».
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- ↑ Les Geophila forment un genre très homogène et les deux espèces utilisées l'une par les Palikur, l'autre par les Wayãpi (cf. infra) ne sont pas aisées à distinguer.
- ↑ On note un usage identique chez les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana : le jus des fruits est directement appliqué sur la peau pour traiter les mycoses (VAN ANDEL, 2000). Les Yanomami instillent dans les yeux le jus des fruits en cas de conjonctivite (MILLIKEN et ALBERT, 1996).
Les feuilles d'un Geophila sp. sont utilisées par les Conibo du Pérou pour soigner plaies et furoncles (TOURNON et al., 1986a).