Amasonia campestris (Pharmacopées en Guyane)

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Aegiphila villosa
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Avicennia germinans


Amasonia campestris. Inflorescence de crête coque



Amasonia campestris (Aubl.) Moldenke

Synonymies

  • Amasonia arborea Kunth ;
  • Amasonia erecta L.f. ;
  • Taligalea campestris Aublet.

Noms vernaculaires

  • Créole : crête coque [krèk-kòk, krèp-kòk].
  • Wayãpi : —
  • Palikur : wahitye awihi.
  • Portugais : crista-de-galo, mendoca, japim-caá.

Écologie, morphologie

Arbrisseau commun dans les savanes et sur les inselbergs.

Collections de référence

De Granville 4302 ; Grenand et Prévost 1972 ; Lescure 650 ; Moretti 429.

Emplois

Les Palikur utilisent cette plante pour ses propriétés cordiales contre les étourdissements des enfants et des adultes. Dans le cas d’enfant, la plante entière est préparée en décoction buvable ou utilisée en bain. Les adultes emploient, de leur côté, une macération de la plante entière dans du rhum qui est bue et frottée sur le visage et le sommet de la tête [1] ; le même remède sert aussi à soigner la paralysie faciale.

Étymologie

  • Palikur : de wahitye, « mauvais esprit » et awihi, « cimier des coiffures de danse suwgeg », « cimier des esprits », en raison des inflorescences terminales aux bractées très colorées.
  • Les autres noms vernaculaires renvoient également aux bractées colorées.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Le genre Amasonia est peu signalé dans les pharmacopées sud-américaines. Nous n'avons relevé que trois cas : chez les Tiriyo, où Amasonia angustifolia Mart. et Schau, est utilisé en bain (décoction des feuilles) comme fébrifuge et analgésique (CAVALCANTE et FRIKEL, 1973), chez les Caboclos de la région de Santarém où il est utilisé pour soigner la diarrhée, les gerçures des seins et comme diurétique (BRANCH et SILVA, 1983) et chez les Caboclos du bas Amazone en cas d'aménorrhée (AMOROZO et GÉLY, 1988).