Aristida funiculata (Criquet)
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Aristida funiculata Trin. & Rupr.
Famille : Poaceae
Synonymes : Aristida funicularis Trin. ex Steud. (1840), Aristida funiculata Maire (1941), Aristida paradoxa Steud. ex J.A. Schmidt (1852)
Type physionomique : Herbe annuelle
Note : La tribu des Aristidae regroupe les Aristida dont les arêtes trifides portées par la glumelle inférieure sont entièrement glabres. Les Stipagrostis ont au moins une branche de l’arête trifide velue.
Description : Herbe de 15-30 centimètres, formant de petites touffes compactes. Tiges et feuilles souples. Épis à très grandes arêtes d’environ 7-8 centimètres, y compris la colonne.
Biogéographie : Espèce tropicale, sahélienne des zones semi-arides.
Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte, voire éphémèrophyte.
Port : Herbe annuelle qui croît en touffes compactes (cespiteuse).
Préférences édaphiques : Espèce pionnière des sols à texture fine, pouvant être dotés de graviers et cailloux.
Préférences hydriques : Espèce tropophile.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Plante assez fréquente dans les flaques temporaires en zones rocailleuses. C’est une espèce grégaire capable de constituer de vastes faciès paucispécifiques en marge d’épandages argilo-limoneux temporairement inondables.
Espèces voisines : Une autre Aristida présente de très grandes arêtes : il s’agit d’Aristida sieberiana Trin. ex Spreng. qui est une espèce psammophile vivace formant de fortes touffes globuleuses diffuses d’environ 65 centimètres de diamètre, présente dans les steppes nord-sahéliennes à Panicum turgidum sur les ergs fossiles. Pour mémoire, on peut également citer Aristida stipoides Lam., grande graminée sahélienne uniculmaire (une seule tige de 80 à 120 centimètres de haut), annuelle, non cespiteuse mais dont les arêtes sont de taille moyenne.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 532
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 440
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Faible. Le Criquet pèlerin peut toutefois s’en nourrir.