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Lotus jolyi (Criquet)

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Lotus glinoides
Duranton, Foucart & Gay, Florule des biotopes du Criquet pèlerin, 2012
Lupinus tassilicus
En hachuré, distribution géographique de l'espèce Lotus jolyi selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).


Lotus jolyi var. jolyi Batt.

Famille : F-fabaceae

Synonymes : Lotus arguinensis Maire (1939), Lotus capillipes Batt. & Trab. (1912), Lotus jolyi Batt., Lotus jolyi Maire, Lotus jolyi Quézel & Santa, Lotus jolyi Batt., Lotus jolyi Maire (1935), Lotus tibesticus Maire

Type physionomique : Herbe annuelle

Description : Plante à tiges grêles, légèrement en zigzag (angle de 160 degrés à chaque nœud), longuement rampantes. Finement velue. Feuilles trifoliolées, pétioles courts, stipules foliacées. Inflorescence pauciflore (2-5 fleurs) à long pédoncule. Fleurs moyennes (environ 1 centimètre) de couleur jaune, nervures soulignées de brun pourpre. Fruits : gousses sub-cylindriques, rectilignes et nettement toruleuses à maturité (4-6 centimètres de long), virant au brun rouge à maturité.

Biogéographie : Espèce saharienne.

Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte.

Port : Herbe annuelle rampante formant des touffes prostrées sur plus de 1 mètre de diamètre en absence de support mais pouvant devenir lianoïde et se mêler aux végétaux voisins.

Préférences édaphiques : Espèce eury-psammophile et modérément saxicole.

Préférences hydriques : Espèce xérophile.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Espèce des sables plus ou moins compactés, grossiers ou graveleux, voire rocailleux.


Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 296

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 493

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 254

Intérêt pour le Criquet pèlerin

Sans intérêt, réputée très toxique (hétérosides cyanhydriques) mais elle est fréquente dans divers biotopes de survie ou de reproduction du Sahara nord-occidental.